J'aimerai pouvoir écrire aussi vite que je pense, ça rendrait les choses plus faciles.
Parce que là je sais pas. Ca va trop vite, je sais pas où me jeter, et quand je prends le pc et que je me retrouve devant cette case blanche, plus rien ne sort.


J'ai pensé à plein de choses aujourd'hui, mais là tout de suite je me souviens plus de rien.
Ah, tiens, je vais tenter un retour dans le passé.
Je me suis couché plus tard que d'habitude, et reveillé à la même heure que pour aller travailler. Je suppose que ça aide pas à se reposer . Il était donc 6h45. La première chose que j'ai fait, c'est prendre mon portable pour voir si de 2h à 6h il s'est passé plus de choses que la veille qui a été un peu..(le mot n'existe pas encore). Il y a un message d'Annabelle, envoyé à 4h11. Je l'ai lu au moins 5 fois. Deux fois pour le lire, un oeil ouvert, les autres fois pour faire suite aux longues minutes de réflexion. Je réfléchis, je réfléchis, il est 8h passé. Je suis donc mentalement à la bourre. Je saute du lit, je dois pas petit déjeuner pour aller faire une prise de sang et d'autres trucs. L'étape salle de bain et bien évidemment une catastrophe. Je me dis qu'il faut au minimum que j'aille chez le coiffeur aujourd'hui, ce sera toujours ça, faute de rien pouvoir faire pour le reste. Mes cheveux se font une espèce de (le mot n'existe pas encore) et je ressemble à un jeune premier. Mettez moi un costard, une cravate, un cartable des années je sais pas combien, et l'affaire est faite. Puis je décide de garder cette coupe. Tant pis. Rassemblement général des 5 ordonnances, je regarde l'heure, il semblerait que le temps n'à temps pas. Il est déjà 8h52. J'ai rdv a 9h30 au labo, et rdv à 9h30 pour faire monter des nouveaux pneus sur ma voiture.Le labo est à 8 minutes à droite de mon appart, le garage est à environ 14minutes quand il n'y a pas de bouchons et que l'on sait où l'on va. Ce n'était pas mon cas. Je file donc au labo, je peux bien y aller en avance, contrairement au garage où la c'est l'inconnu. Je laisse mon garage ouvert, tant pis si on me vole mon vélo. Oui je sais pas pourquoi je m'obstine dans ma bêtise. Parce qu'en fait je laisse souvent mon garage ouvert parce que je me demande en combien de temps mon vélo va être volé. Ce qui répondrait à la question de savoir si oui ou non quelqu'un oserait, et si oui, en combien de temps. J'arrive tout près du labo, il est 9h05. Comme d'habitude, il n'y a pas de place sur la petite place du centre ville. J'aperçois derrière le deuxième lampadaire en partant du parking, au premier étage, l'appartement d'un couple. Le monde est petit, et je souris intérieurement. Car pour ceux qui ne sont pas moi, sachez que la veille je suis tombé par grand hasard sur le blog d'une couple, avec diverses photos, dont un "album" où ils ont pris des photos de Lyon, et de ses environs sous la neige lorsqu'il a tant neigé. Et bien évidemment, la photo prise du balcon est fatale. Ils habitent ici. Je reconnais tout. Il n'y a bien évidemment pas le moindre doute. Evidemment de l'extérieur, on ne sait pas que le 2ème étage leur appartient aussi, qu'ils ont un escalier en bois semblable au miens, bien que le leur soit beaucoup plus solide. On ne voit pas non plus que derrière la grande porte de garage il y a une Harley Davidson, noire et métal. On ne sait pas qu'ils sont allés en Corse, et. Et tout le reste. Je me rends bien compte que je mégare et je fais les calcul dans ma tête avec tout un tas de statistiques pour estimer à quelle heure je vais sortir, l'heure, le monde qu'il peut y avoir, le temps du truc, de trouver une place, de repartir, etc. J'en conclu donc que si je décide d'y aller, je ne serai pas à l'heure au garage. Je passe devant la porte du labo et repars dans l'autre sens. Direction l'inconnu. Et tout comme la bétise du vélo, il y a aussi la bétise de l'endroit inconnu où il faut se rendre. Je regarde jamais ou il faut passer, où c'est exactement, l'adresse aussi c'est la base je pense.. Mais nan. Je roule, à l'inconnu, et le temps est contre moi. Je m'autorise une petite escapade sur la deux voies. La première voiture que je double est une camionnette blanche, qui me suivra ensuite. Je passe les détails, si si. Et j'attéris à l'endroit voulu.  On se croirai chez les "margoulins", y'a une sorte de vieille grange, des pneus partout par terre, tout est sale, tout est moche. Comme tous les trucs ici. Je vois bien, les salles d'attente, les bureaux de médecins, les hôpitaux, etc, etc, tout est sale, tout est en mauvais état et pas soigné. Ca me change de mon ancien chez lui. Question d'habitude. Je repense à hier soir j'étais dans les quartiers chauds, ça a le gros avantage que lorsque l'on prend rdv, on a de la place rapidement. Il n'y a qu'un mec. Genre "ex-délinquant" mais toujours dans sa cité. Il me parle de ses potes qui se plantent en caisse, des racontars, de politique, etc. Je suis tellement désespéré que je lui pose 3 ou 4 questions, je commence sérieusement à m'interesser à tout ce qu'il fait, on parle beaucoup. Oh, réveille toi Mathias! Là un de ses potes arrive. Fidèle à.. hm.. typiquement comme imaginé. Mais je me demande quand même si je suis pas tombé sur le plus cas soc' des cas soc'. Bref, pour moi c'est fini, je vais payer, le prix est plus que correct et c'est une bonne surprise. Nikel, merci, au revoir. Bouarf, c'était bien sympa. Etrange comme j'aime. Direction le contrôle technique pour qu'il regarde gentiment, voit que mon pneu et neuf, et tchao. Je rentre dans le petit bureau, lui explique la situation, et il me dit qu'il faut prendre rdv. Je fais quoi.. j'explose de rire ou je garde mon sérieux jusqu'à l'appart ou je me taperai la tête contre le mur ? Hmmm.. va pour le gardage de sérieux dans le doute, on verra plus tard pour l'histoire du mur. Nan parce qu'il avait juste à tourner le tête et voir à travers la vitre de son bureau que mes pneus sont changés. Héhé. Tout va bien. Remontage dans la voiture, et partance pour la pharmacie. Après quelques centaines de mètres et re-éstimation du temps que ça va mettre, à la vue du monde qui grouille, des bouchons, etc, je décide de tourner violemment à droite pour prendre la ruelle à sens unique réservée à l'esquive. Tant pis pour les médocs, on verra ça un autre jour. Je retourne à l'appart. Un sms de Pauline. Je me change, je met la tenue du sportif du dimanche, et je repars pour voir ce qu'il reste de l'été et des deux ou trois mois sans courir. Oui, vous comprendrez plus tard qu'il ne reste rien. Jetage d'oeil à gauche au niveau du portail pour regarder ces gens qui font leurs courses. Analyse des gens (lol, on reste calme). Nan je ne détaillerai pas et ne raconterai pas les analyses mdr sinon est pas couché. Désespérant. Tac tac tac, y'a beaucoup de monde, à vue de nez, c'est un truc d'étudiant en quête d'une "voie professionnelle". Laissez moi rire. Bref. Une place se libère comme par miracle à ma place "habituelle". -_-. Hop, c'est parti, je cours. Ne me demandez pas à quoi ça sert. Ouais si en fait, c'est pour prendre l'air, dérouiller le corps, se bouger, voir du monde, respirer un bol d'air frais agrémenté d'une pointe de pollution des plus exquises. Apres 5min et des écouteurs qui décident de pas tenir, je tente le "sans musique". Evidemment il ne reste que le tempo irrégulier de ma respiration, une technique personnelle bien particulière. Oh, regardez, c'est un truc de fou, à gauche, parmi la 20ène de canards y'en a deux laisse tomber on dirait des perroquets. Ils sont méga colorés, comme méga propres et tout. Y'a aussi les cygnes qui tentent je sais pas quoi dans "le petit bain". Bref je cours. Un regard furtif, parmi les regards furtifs involontaires qui cisaillent le corps. Puis deux. Mais y'en aura d'autre, et qu'importe. A vue de nez, 6. C'est un peu plus que la moyenne. Pas besoin de ça. Le froid me brûle un peu la gorge. Ah, puis je suis à jeun, mais je ne m'en rendrai compte que vers 14h et quelques en rentrant à l'appart. C'est pas intelligent. Surtout avec ma tension de bébé dauphin et le sang qui coule en dehors des veines. Bref. J'ai couru 20min. Mais bon, j'ai couru trop vite dès le départ aussi. Alors je marche, un ou deux cisaillages de corps pour la route, et je remet mon mp3 en route. J'ai 3 piles et je décide de changer celle qui est en place parce que quasi naz. Je mets la deuxième, elle est vide. On reste calme. Je mets la 3eme, vide aussi. Tout va bien. Je vais donc devoir faire avec mon minireste d'energie pilaire. Les secondes de musique sont précieuses, et je fais demi tour. Au bout de 5 ou 10min, je me remets à courir et c'est une catastrophe. je suis tout courbaturé déjà. je suppose que mes techniques d'étirages ne sont pas tres efficaces à la base, surtout quand j'oublie de les faire. Ou que j'en ai pas envie surtout. Je cours un petit quart d'heure, et je m'arrete. marche jusqu'à la voiture. De l'autre coté de la berge, les tantes Quechua ont disparus. Est-ce bien ? Je sais pas. Faut espérer. Je me dis qu'avec le nombre de personnes sans abris, et le nombre d'habitants à Lyon, je.. ouais nan.. je comprends pas trop là.. je suppose que si on mets 1 euros par an par foyers, on doit bien pouvoir mettre tout le monde au chaud la nuit !!!!!! [B***** d* m**** écrit en majuscules). Je sais pas. Mais tfaçon tout m'échappe hein. Surtout les choses mal. lol. Tout va bien. On respire. Je prends le chemin du retour, et en passant devant l'aquarium de Lyon, je me dis qu'on est sacrément proches avec Ju quand elle est dans le coin. Je te vois avant de partir. Je fais une étape au lavage de voiture. Y'a jacky tuning qui lave sa caisse avec de la bonne techno et les portes ouvertes en grand pour en faire profiter tout le monde. Ca me semble bizarre que ça ça existe ici, alors que dans certains bleds en auvergne le mec aurait déjà reçu des coups de couteau rien que pour ça. lol. Hm, pas lol. Bref, je lave, 4 euros et cassos. Dans ces 4 euros j'aurai pu donner mes 1 euros à ma futur fondation "Un abri pour tous". Hm, c'est tellement pas original comme nom que c'est déjà pris 100 fois. Bref, je disais donc que les 1 euros de cire liquide euh.. enfin vous avez compris le décalage par vous même je suppose. Je rentre, j'arrive au portail, jetage d'oeil à droite, c'est fermé. Je file, et re portail. Il y a à droite par la petite rue qui va au parking extérieur la femme et son fils. (Oui, ET son mari). Elle est.. toujours aussi sexy. lol. Son fils est juste énorme en plus. Ouais vous savez celui qui mimait "toute toute petite sieste" dans l'ascenseur. De toute façon ça "pue" le couple coquin à 15 bornes lol. Echangistes ? Hm, libertins. Bref, cela ne nous regarde pas. En tout cas le petit a bien dormi, soyez rassurés, il court dans tous les sens, il est.. en pleine forme. Je rentre. Quelques coups de fil. Un nez qui saigne pour la première fois de ma vie. Trois fois rien, mais quand même. 14h20. Discussion msniène avec Aurélie. Un poisson dans le four, avec du riz quoi de plus classique. Je tente un 175°C pendant 28 minutes. 15h40. A table. Ceci dit c'est bon, mais bon. 15h55 et je pense aux enfants qui font leur gouter. 16h02 un message de Pauline pour un Au revoir. Une envie de voyage. Apres, retournage de no life sur msn, puis regardage de film. Je me souviens même plus comment ça s'appelle, hm, c'était nul. Ah, My mom's new boyfriend. Aucun interet. Pour poursuivre dans le sans interet, je commence un article génialissime qui à pour but de me faire écrire, qu'importe le contenu. Qu'importe les conséquences. Pour conclure, je voudrai rajouter que "la mère du fils", heureusement qu'ils font je ne sais quoi précisément, sinon elle ne serait plus avec lui. Elle aime son fils par dessus tout mais la routine l'ennuie terriblement. Mais elle croit en son futur, et se dit qu'il se passera surement d'autres choses bien plus intéressantes. Quand à mon rendez vous pour le contrôle technique, il est lundi à 13h, vous savez, quand vous avez déjà pas le temps de manger, encore moins de souffler, ben voilà, c'est là. Alors qu'il avait qu'à tourner la tête. Enfin bref, vous serez d'accord pour dire que la seule bonne nouvelle de la journée c'est que mon mandarinier fait plein de bourgeons !! Héhé vivement qu'il y ait plein de petites mandarines :x. J'croyais qu'il était mort, ou pas bien, il avait perdu la moitié de ses feuilles. Si un jour je vois des trucs oranges dedans, et que ce ne sont pas des boules de noël ou je ne sais quoi, alors je considèrerai ça comme un miracle.


Publié par Mathias, le Samedi 16 janvier 2010 à 20:34

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