Regarder passer le train sans pouvoir s'y accrocher et rejoindre le troupeau.
Heureusement, je ne suis pas seul, je ne compte pas le nombre de personnes autour de moi.
Mais dans leurs vies je ne me reconnais pas du tout. Je devrais être dans le train.


Un jeudi soir dans la vie routine
Plongé dans le noir à travers un spleen
Je cherche l'issue derrière les étoiles
L'ultime chance de mettre enfin les voiles


J'ai envie de travailler. M'en saoûler. Toujours plus. Me donner bonne conscience. Oublier le reste. Et être bien.
Une issue dans ce monde qui ne me correspond pas.
Je gagnerai beaucoup d'argent. Comme un con. C'est mon destin.
Et j'achèterai cette vie dont je rêve.


Publié par Mathias, le Jeudi 4 décembre 2008 à 21:30







Bien sûr que cette musique est maintenant démodée.
Le temps l'a balayé et on ne l'aime plus. Ou moins.
Pour l'apprécier de nouveau, il faut retourner à la source. A la source de tout.
C'est une musique qui raconte la vie.
Je ne veux pas la jouer perso, mais c'est une musique qui raconte ma vie.
C'est ce tempo incessant qui tape, beaucoup trop lourd, sur ces douleurs internes indestructibles.
C'est le cauchemar éveillé. Ca se résume à cela.
Un tourbillon qui boule le ventre, une spirale sans fin qui donne le mal au coeur.
[...]
La peur de tout, tout le temps. Ces instants de bien être, trop courts, que l'on apprécie pas connaissant la fin de l'histoire avant de l'avoir entièrement vécue.
Ces instants où l'on te demande si ça va. Et cette réponse que tu adaptes, inventes, tournes comme il te chante. Une réponse à laquelle tu es parfois obligé de mentir. *Passons à la question suivante*. C'est tout ce dont tu as envie. Cette question tu la repenses et tu te fais peur lorsque tu te demandes quels étaient les moments de bonheur. La vie c'est celui qu'on aime et qui s'en va. La vie c'est la drogue pour l'oublie. La drogue c'est le rêve où tu t'enfuis. Cette vie comme une prison où tu es "libre" en attendant la délibération. La peine de mort ne sera jamais abolie.
[...]
On aime pas lire ce genre de chose. Je n'y peux rien. Je ne demande qu'à oublier. Tout effacer et m'abrutir à la croyance du bonheur.
Ne pas m'attacher. A personne. Ne pas avoir peur de les perdre. N'avoir aucun sentiment pour les autres.  J'apprends, peu à peu, jour après jour. Je ne connais presque plus personne. Et après tout ce temps, je ne pense pas que ce soit une bonne solution. Je pourrai très facilement énumérer les quelques personnes que je connais et que je ne veux pas perdre.
[...]
La vie.
La vie..
Si c'est ton enfant qui es malade et qu'on ne peut guérir
Si c'est ta femme que tu aimes plus que tout et qui te quitte
Si c'est l'entreprise que ton père à créé que l'on vole
Si c'est tous ces cons qui pourrissent la vie du premier venu
Si c'est ça la vie..
Cette boule au fond de la gorge
Ces yeux qui se noient de tristesse
Ce souffle qui se coupe
Ce coeur qui se saccade

Si c'est ça la vie, dis moi, c'est quand qu'on s'en va ?

Ca n'a pas l'air d'aller toi.. oO ça va ?

Je vais bien ne t'en fais pas =)

...



Publié par Mathias, le Lundi 8 décembre 2008 à 22:09

 
 



Les premiers souffles
Les pieds sur terre
Le regard vide
Un goût amer

Le vent qui souffle
Adolescent
Là sur la digue
Devant la mer

T'apprends la vie
Inconsciemment
Tu t'abruties
Ecoute le temps

De vagues en ports
S' échoue l'hiver
L'écume morte
Le coeur ouvert

De mille bateaux
Dans la tempête
Là sur les flots
Tout se répète

Dans les remous
De creux en bosses
Le mal d'amour
Qui te rabaisse

Feux de détresse
Vie cabossée
Là sur le bord
Le long des quais

Oublie le temps
Puis le passé
Apprendre
Tout effacer

Recommencer
Un peu plus loin
Un peu plus seul
Un peu moins bien

Recommencer
Encore et encore
Jusqu'à ne plus
Sentir son corps

Recommencer
Partir en guerre
N'oublie jamais
"Faut pas t'en faire"



Publié par Mathias, le Jeudi 11 décembre 2008 à 22:18



Un mot à priori c'est banal.
Puis les mots forment une phrase...



 
" Car au fond je cherche toujours à rattraper ce qui fait que je peux pas (T') oublier. "
 
 



...une phrase venue de nulle part.
Etrangement magnifique.
Je sais pas d'où tu la sors.
Mais merci n'am.


 

Publié par Mathias, le Mardi 16 décembre 2008 à 21:31


 
 
C'est ainsi que tout s'en va, que tout s'enfuit. Dire bonjour à la Dame et s'en aller. Sucettes et crayons de papier.
Le passé recule toujours et emmène avec lui tout ce qui nous appartient. Bref. Je voulais pas en venir là.

Je crois que je ne suis pas heureux ici. Je ne vous dirai pas que j'en suis sûr.
Je voulais une sorte de "Papa" qui fasse pas de mal à ma "Maman" et à nous. Je voulais simplement mon "père" sans ces défauts venus de nulle part qui ont gâchés nos vies. J'aurais voulu ce "Papa" sans idées noires. Je l'aurai aimé comme j'aime ma "mère", j'aurai pu travailler près de lui. On aurait fait de grandes choses. De très grandes choses. J'étais préparé à ça. J'étais fait pour ça. C'est ce que j'aurais voulu, tout simplement.
Je suis condamné à mourir étouffé sous un amas de gâchis.

J'ai pas mal d'emmerdes en ce moment, mais ça va je garde le sourire. En dehors des moments où je suis ici à écrire bien entendu..
Puis y'en  avait déjà pas mal avant donc.. Puis bizarrement je crois que plus j'en ai, et mieux je me sens.
Pourquoi ?
Parce qu'au fond de moi, je n'attends qu'une chose, c'est d'être au fond du gouffre. Bien au fond, vous savez comme quand on ne sait plus comment faire pour remonter, qu'il n'y a plus personne pour nous aider, etc.
Parce que lorsque l'on a plus rien à perdre, c'est la liberté. Enfin c'est simplement ma vision des choses, chacun la sienne.
C'est la chance d'avoir une porte ouverte sur la création d'une nouvelle vie.
 
 
 

Publié par Mathias, le Samedi 20 décembre 2008 à 16:54



Je crois que si je retournais là où je partais en vacances étant tout petit..
Je crois que si je retournais là bas.. j'en suis sûr, je pleurerai.
On a tous une ou plusieurs "cordes sensibles" dans le coeur.
Le passé, au plus lointain possible.. J'éprouve des choses très profondes, comme ces sentiments de mal être que l'on ressent lors d'un cauchemar.
Une boule de cafard telle une vague immense qui nous avale et l'on s'observe en train de se noyer, ne pouvant lutter contre rien d'autre que le vide.
Je pleurerai parce que je suis malheureux. Je pleurerai parce que je souffre de ces 14ans de coups de couteaux dans le ventre.
Je pense que nous avons été heureux, sans doute, je sais pas. En tout cas mon père ne venait jamais avec nous en vacances.. pourquoi.
Je pleurerai parce que j'imagine ma mère, Elle, fragile, et les deux p"tits gamins autour. Elle, seule, à s'occuper de nous. Il aurait pu lui arriver plein de choses. Personne pour la protéger et veiller sur elle, sur nous.
Le mal immensément profond



Publié par Mathias, le Samedi 20 décembre 2008 à 22:41


 


Est ce que j'ai l'air bidon si je poste un article comme ça un soir où "je ne suis pas là", ou je suis en train de "faire la fête" ?
Sans doute. En même temps c'est vrai que c'est la fête. Une année en moins à vivre.

J'aimerai bien mourir à nouveau. Non je ne suis pas un suicidaire, ou un truc du genre.
Je sais pas, c'est une histoire qui parle de ressentit, de sentiments, de mots surtout.
C'est une histoire qui raconte des choses, qui met des mots sur une vie, y'a des péripéties et tout et tout..
Et y'a toujours une fin inattendue, étrange et qui laisse songeur.

Bref.
Les autres années je prenais des "bonnes résolutions" pour la nouvelle année..
Travailler pour avoir mon diplôme. Je l'ai eu. Je les ai eu.
A présent, ces combats là sont finis.
En 2009, j'apprendrai à penser à moi un peu, il serait temps sans doute. Il y a des choses à construire et reconstruire.
Il faudrait que je jette un oeil à tout ça. Je ne sais pas où j'en suis. Je ne l'ai jamais su. Il y a une vie à prendre un main un de ces jours.
Est ce que ça s'apprend tout ça ?

J'aurai pu écrire des tonnes de choses ce soir. Sur tout et rien, importantes ou non. J'aurai pu écrire longtemps sans m'arrêter.
Mes les mots restent dans ma tête. Ma petite tête.
Je ne sais pas exactement ce qui va changer en 2009, mais quelque chose doit changer.
En temps normal je dirai que de toute façon "rien ne changera".... mais ce soir je suis décidément optimiste.
Parce que maintenant je travaille.
Parce que je suis libre physiquement.
Il faut certainement se "forcer" à faire les choses, entre nous, c'est un truc que je n'ai jamais compris.

J'ai toujours discerné très facilement ce qu'il manquait aux gens, leur nature, leurs besoins, leurs "phases cachées", ce qu'il manque au fond d'eux.
Je me la raconte un peu trop là non ? M'en fous. Je voulais dire que sur moi j'y arrive pas. Passionnant hein ? Ouais je trouve aussi. Bref.

Oulà, c'est 23h passé, il faut que je cours pour aller me coucher, je supporte assez mal le fait de passer à minuit à rester là comme un con. Imaginant les gens normaux se souhaiter une bonne année et tout, alors que ça ne changera rien. Ah, vous voyez, je recommence a être pessimiste. Le pouvoir de cette seconde... 

Bon ben Au revoir 2008. Année de fin d'études. De début de vie active. De travail. D'absence de longues vacances. D'une résidence principale à moi. Et les gens qui s'en vont, alors qu'il n'y en avait déjà pas.. Et d'autres qui viennent, moins nombreux, mais tellement plus importants...


Publié par Mathias, le Mercredi 31 décembre 2008 à 23:18


 


Bonne année. " Ah oui, et bonne santé, c'est bien ce qu'il y a de plus important ! ". Tu as 43ans ? Ca fait 43ans que tu l'écoutes continuellement. Tu as 14ans ? Ca fait 14ans que tu l'écoutes continuellement. Et ça fait 14 ou 43ans que tu vois au journal de 13h du 26 et 27 décembre que "Maman", un ticket de caisse à la main, ramène le cadeau de son fils qui ne fonctionne pas.

Bonne année. La terre n'a cessée de tourner, comme tournent les gens dans les magasins, les supermarchés. Aujourd'hui c'est les soldes. Exceptionnel, les magasins vont faire baisser les prix parfois jusqu'à -80% ! Comme tous les ans. C'est juste bon à nous rappeler que tout le reste de l'année on se fait enfumer. Qu'importe, certains sont contents. Et c'est tout le problème de la vie humaine qui tend de plus en plus chaque année à nous faire comprendre que le bonheur n'existe que lorsque le malheur.. n'est pas. Passons.

Bonne année, "et.. bonne santé ! et.. qu'est ce qu'on pourrait te souhaiter d'autre.. ? :)"
A quoi bon, l'année sera comme je vais la dessiner dans les grandes lignes. Sauf qu'il y a bien longtemps que je n'ai plus fait de coloriage, nuages à la craie, au sourire au soleil, et la question existencielle de savoir combien de rayons l'accompagnent. Dans le doute en dessiner 5 et se dire qu'il faudra penser à vérifier.

Notre cerveau est "divisé" en deux, jusque là, tout va bien. Un coté émotionnel, un coté rationnel. Lorsque l'on tombe amoureux, un coté s'éteind, le côté émotionnel. C'est étrange, pas vrai ? En amour, c'est notre coté rationel qui prend tout son sens. Penser à quelqu'un. On l'aime -> on est prêt à tout pour lui. Ou Elle. Pourtant, l'amour est une émotion.

Dans la rue je ne vous vois pas. Pourtant vous existez bien, à moins que je ne me trompe. Mais j'espere bien qu'il y a une vie derrière les tours hlm, les trous de boulettes, les burberry chinois et les fils de pute. Je ne vous vois pas. C'est un peu la gerbe ce monde là. Je le quitte peu à peu, je ne m'en sens que mieux. Dans la rue je le croise de nouveau. Et je rentre. Je regarde un bon film et m'illusionne dans un monde merveilleux. lol. De musique en amour, de fous rires en toujours. 

J'écris, une musique dans les oreilles, un monde dans ma tête. Et je me sens bien. Je suis seul et je ne sers à rien. J'attends de pouvoir avoir de quoi vivre dans un monde qui me correspondra mieux. Les princesses sont dans les chateaux, Armani a ses prix en haut. Toujours plus haut. On ne peut pas avoir la tête dans les étoiles, et marcher sur les trottoirs. Pleins de.

Une nouvelle année qui commence. Si elle pouvait être au moins comme 2008. Même s'il ne s'y passe rien, c'est toujours ça de gagné. De pas perdu.

Alors cher lecteur je te souhaite une bonne année, ah oui, et une bonne santé, c'est bien ce qu'il y a de plus important ! et.. qu'est ce qu'on pourrait te souhaiter d'autre.. ?


 

Publié par Mathias, le Mercredi 7 janvier 2009 à 22:13




 

Je vais bien, là tout de suite. Je ne vais pas mal et ça fait du bien.
Je m'autorise de rêvasser, comme si j'y avait droit.

Tu me manques.
Il n'y a aucun doute, il n'y a que toi.
Tout ça n'est pas dû au hasard, mes rêves ne sont que le chemin qui me mène à toi.
Comme pour me narguer.
C'est fou ce que tu es belle.
C'est fou ce que tu me manques.

Tu me manques.

Tu me manques.
Peut-on joenvjzer jusqu'à la mort.
Combien de temps à zcxmloer si fort.

Débarrasse moi de toi.
J'suis sûr qu'on peut en mourir.

C'est fou ce que je tiens à toi.



http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/images/uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu.jpg

J'écoute cette chanson en boucle. Depuis tout à l'heure. Ca passera, comme tout.
J'avais horreur d'Indochine avant. Mais plus j'écoute et plus je comprend que c'est simplement le talent de mettre une musique et des paroles sur la folie amoureuse. C'est juste ça, et c'est juste l'essentiel. Un monde à part, un rêve.

De toute façon je n'ai jamais rien compris. Tout de travers à ce sujet là. Le reste me parait si clair pourtant.
J'ai pas envie d'aller travailler demain. Certains diraient que c'est normal et pareil pour tout le monde, et d'autre non.  Ce n'est pas une vie de travailler, ne faire que ça, à ne pas compter les heures. Il y a tellement de choses à vivre autour. Tout autour tous ces gens, ces peuples, ces paysages, le sens même de la vie. Toutes ces choses qu'on ne voit plus. Notre esprit se referme toujours plus sur tout ce qu'on connait déjà. Alors que le mot "infini" existe toujours.

J'ai besoin de rêver. Trop sûrement. Je voudrai que ça ne s'arrête jamais. 

Quelqu'un qui pleure c'est excessivement touchant.
Quelqu'un qui sourit...
Pourquoi ?

Demain à 6h37 la chaine se mettra en route pour me reveiller. Elle s'éteindre quelques minutes plus tard. Cela signifiera qu'il faut que je me lève sans plus tarder. Coupé dans mon rêve, dans ce sommeil si précieux. Un léger mal de tête s'invitera, un arrière gout de cauchemar aussi en quittant ce lit pour rejoindre le travail. Je suis tout sauf fainéant pourtant. Mais j'ai depuis quelque temps le mal de vivre. Quelque chose ne va pas. La prise de conscience que ce n'est pas une vie. Je descend les marches, mets télé matin avec l'autre grognon que je peux pas voir, mais c'est ça ou "Debout les zouzous", alors le choix, je ne l'ai pas vraiment. 1min17s plus tard le lait sera chaud, il faudra boire et manger alors que j'en ai pas envie si tôt. Salle de bain, le gel qui décide de tenir, ou pas. Et le reste.Tout est calculé, à chaque seconde. Et c'est Ô combien déséspérant de savoir exactement, quasiment à la seconde près, ce que l'on fera dans 2 jours ou 2mois. Et de ne jamais se tromper. 
Tout ceci n'est que provisoir. Comme d'habitude.
Pourtant si je suis encore là, (en dehors du fait que je ne peux pas laisser mes proches) c'est que je crois en mon futur, que je repousse, toujours plus loin..

Je suis curieux de savoir dans combien de temps je serai dégouté de cette chanson. A suivre.

Ce n'est pas ça que tu veux lire.
La vérité ? 


Je ne suis pas capable de vivre mes rêves.


Publié par Mathias, le Dimanche 18 janvier 2009 à 18:17



Tu manques à ma vie
Comme les rêves manquent à mes nuits



Publié par Mathias, le Dimanche 25 janvier 2009 à 15:34



Et ça m'fout les boules.
C'est toujours pareil. 
Je voulais partir vite, le plus vite possible, et loin. Oublier cette venue ici, parmi les autres que je ne comprends pas.
Et c'est toujours pareil.
Une réunion, j'écoute distant ces mots qui viennent de je ne sais où, j'écoute ces mots destiné à quelqu'un d'intelligent, j'écoute ces mots destinés à quelqu'un qui réussira, il n'y a pas de doute. J'écoute ces mots destinés à cet inconnu, cette machine à fric, à ce mec destiné a faire du "business". Des millions d'euros. J'écoute ces propositions, ces plans sur le futur, à cet inconnu qui ira plus vite et plus loin que les autres. Des millions d'euros, des affaires, du chiffre, ...
J'écoute ces mots, moi l'abruti, le nul, le redoublant, le 0, le looser, ...
J'écoute ces mots,

Tu manques. Un peu.

J'écoute ces mots qui n'ont rien à faire là, j'écoute ces mots qui me tuent, j'écoute ces mots qui ne sont pas moi.
J'écoute ces mots qui me plantent, me poignardent et me saigne.
J'écoute ces mots qui ne sont pas moi.
Du business, ils appellent ça du business, j'ai tout simplement horreur de ce mot.

Je sais pas ce que je fais là. Je n'y suis peut être pas pour rien. Peut-être que tu me manques.

Je viens de débarquer, j'ai le profil type tu mec qui va se barrer à la moindre occasion. Alors qu'est ce qu'ils me font là ? J'voulais partir. J'voulais rester. J'voulais respirer.

J'voulais. Toi. Je crois.

Je ne sais pas où se situe le juste milieu dans cette vie, pour vivre et réver.
Il n'y a peut etre pas de milieu. On aime pas être seul. On s'engueule à deux. Alors qu'on s'engueule jamais tout seul. Ou rarement, pour les plus teubés. Demain je vais aller prendre l'air, respirer et essayer de comprendre. Regarder les gens, encore, et essayer de comprendre, encore. Il fait noir dedans. Le temps me court après, ce temps que je hais. Les saisons passent, arrivent et s'en vont. Sans qu'on ai eu le temps de s'envoler. J'ai besoin d'été à mon soleil. J'ai besoin de jour à mes soirées. J'ai besoin.

J'ai besoin de. Tu. Je crois. non ? Réponds moi..

Je ne suis pas lui. Je ne suis que moi.
J'ai peur de ça.
Et ça m'fout les boules.


 

Publié par Mathias, le Vendredi 30 janvier 2009 à 18:21

 



Je suis né pour ça.
Pour ce monde créé de toute pièce par l'Homme et sa folie irrationnelle de l'argent qu'il pense pouvoir utiliser pour vivre heureux.
Cet Homme qui court après l'argent pour avoir la puissance. Cette puissance qui n'a pas le moindre rapport avec les bases fondamentales de la vie.
Où est l'Amour dans tout ça ? Dans quoi s'est-on perdu ?
J'en ai besoin. Je n'en veux pas. Jamais.

Je ne connais pas les gens.
Ils me font peur avec leurs envies qui me donnent à moi même envie de vomir. De dormir et ne jamais me reveiller. Echap.

J'imagine même pas la jouissance du truc quand tu gueule au monde tout ce qu'il y a en toi.
C'est l'heure de changer la MoOOOOOOOOONNNAIIIIIIEEEEEEE !!!!

 
 



Je veux devenir un escroc. Parce que je l'ai déjà été. Et que j'aime ça.
Je veux creuser toujours plus profond. J'ai envie de couler. Être au bord du précipice. A 1 doigt de mourir.
Et enfin me réveiller. Casser la coquille et vivre.
J'arrive pas à me reveiller putain.
Putain de merde de putain de chier.
J'arrive pas à vivre.


Je suis trOp sage.

 


Voilà, c'est moi, je suis "à poil".
Les seules drogues que je m'autorise, c'est de penser à. Et d'écrire. Elle.
Me reveiller.
J'ai besoin.
[...]
 

J'entends dans les rues le creux du vide. Il ne se passe rien. Des pots d'échappements rappellent que l'on se meurt gentiement. Qu'importe. Personne ne le voit. Les trottoirs sont moches. L'eau est polluée. Des animaux au bout des laisses, on trouve ça normal, d'avoir des esclaves. Qu'importe. De toute façon ils ne nous ressemblent pas. Alors ils ne nous valent pas, nous les Dieux de l'intelligence.

Il y a la femme. Cette femme. Cette magie magnifique. La beauté frôlée à l'extrême. Ces courbes qui semblent casser celles trop étroites de ce monde en points de fuite. De cubes en cylindres, d'hlm en crayons. Il y a cette perfection de la nature, l'oeuvre d'art que l'on ne peut toucher. Que l'on ne veut toucher.

J'écoute des dizaine, des vingtaines, des cinquantaines de musiques. J'aime ça.
Se noyer dans des milliers de mondes tous différents. Ca fait du bien de sentir qu'il y a encore des complexités étranges, où la curiosité se plait à s'ouvrir à l'exterieur. Se dire qu'il y a tellement de choses à découvrir encore. Tellement de nouveaux mondes. Une infinité. Heureusement.
Des couleurs, des sons, des odeurs, des portaits, ...

C'est la crise. A la tv, le sommaire d'un documentaire sur le pouvoir d'achat. J'aimerai tellement qu'on soit tous dans la merde. Qu'on revienne aux fondamentaux. Malheureusement ce sera bientôt impossible. Puisqu'ils se battent pour que le systeme puisse toujours dégueuler de fric.



 


La violence, ça existe. C'est aussi moche qu'un trottoir ou qu'un pot d'échappement. C'est tout aussi irrationnel. C'est la gerbance. C'est même la grosse gerbance. Je partirai loin de cette violence, et je les laisserai tous s'entretuer. Je serai égoiste et lâche. Et ça ne me fera rien. Qu'ils aillent tous se faire foutre avec tout le mal qu'ils ont fait.
 
YouuuuuUUUuUuUuuUUUuuhhhhhhoooOOOooooOoooOOuuuuUUuuuUuuu !!
Il aura de la chance. lui. Avec Toi.
"Après tout c'est pas mon problème".
La vie est belle.

 


Demain, c'est lundi.
Et lundi, j'attaque !
Je m'engouffre comme le vent dans le blouson des motards, dans ma nouvelle vie professionnelle.
Un humain, avec trucages.
Je réussirai au plus haut point. Je suis né pour ça.


Et je partirai du jour au lendemain, prendre ma revanche sur tout ce qui m'a  POURRI  jusqu'à aujourd'hui.




Publié par Mathias, le Dimanche 1er février 2009 à 16:21




Bien sûr qu'il fait froid.
Qu'on peut se sentir plus petit face aux géants.
Que les autres sont des inconnus.
Que les autres parfois, on veut pas les connaître.

Bien sûr qu'il fait froid.
Qu'une musique légère accompagne ces soirées glaciales.
Que l'on attend, gelé, à ne plus pouvoir bouger.
Attendre de se faire piquer, régulièrement.

Bien sûr qu'il fait froid.
Que je n'ai pas le courage d'avoir peur.
Attendre de se faire maintenir en vie.
Attendre d'attendre je ne sais quoi.

Bien sûr que quelque chose d'étrange se profile.
Que peut-être le futur ne sera pas ce qu'il aurait dû être.
Une trajectoire parallèle qui se dessine, s'invite.
Dépendant. Une dose de temps en temps.

Bien sûr que ça ne sert à rien, sans Ailes.
Courir très vite et décoller du Toit.
Puis s'écraser en bas.
Se réveiller juste avant de mourir. Comme ça.
Avoir tenu pour une Ombre, qui n'existait pas.
La magie magnifique qui s'éteint, consumée.

Peut-être que l'addition créé la chaleur
En attendant, eux, autour ils pleurent.
S'éffacer lentement, comme une équation à la craie
Que l'on efface, avec ce doute,
Ne s'est-on pas trompé ?

Mourir seul, dans ce froid si vide.
Tousser, replié en boule.
Face à ces échapatoirs, en formes géométriques.
Attendre la fin, comme une seconde chance.
Ta main, qui s'échappe en silence.

Ne pas vouloir la rattraper.

 

Publié par Mathias, le Jeudi 5 février 2009 à 21:32





Au lieu d'écrire un gros paquet de conneries.


Publié par Mathias, le Samedi 7 février 2009 à 9:20



J'adore la mer. Elle m'angoisse mais j'adore noyer mes rêves dedans.
Même quand c'est la tempête, ces remous m'impressionnent. Une telle force qui donne envie de plonger et s'abandonner. Tout lâcher.
La mer, en tempête ou non, c'est aussi les souvenirs de vacance.
Impossible d'oublier ces moments là.. A marcher sur l'immensité sablée, pieds nus, 8h45 les matins d'août.
Il n'y a personne et tout semble possible. C'est le moment de respirer à plein poumons cet air salé, apaisant, devant le relief des pyrénées qui termine sa course dans un endroit magnifique en tous points..
Marcher, les pieds qui se risquent à la rencontre de l'eau, la musique dans les oreilles, ou pas, se sentir vivant.
Le reste, j'aimerai le raconter. Pour plus tard je l'espère. Quelques années..

Les gens, je ne les aime pas. C'est officiel. Il y a des personnes agées qui sont sympa, qui ont des choses à raconter, des histoires pleins leurs armoirs, des souvenirs.. Il y a des enfants, ces p'tites choses dont on a envie de prendre soin.. Mais qu'y a t-il au milieu ? Tous trop sophistiqués. Trop perso. Je sais pas. Si, en fait il y a plein de gens que j'aimerai connaître. Plein, mais pas ici. Pas dans ces villes à la con, où tout le monde perd la raison, moi le premier. Peut-être. Je sais pas, je dis ça ce soir, mais ne le dirai pas demain, et je ne l'aurai pas dis hier. P'tite pensée comme ça, rapide, pour dire que la ville, je crois que c'est pas pour moi. Difficile de rêver entouré de bitume. Enfin je sais pas.

Dis moi que la vie, c'est simple, et qu'un jour on ira, là bas, où tu veux..       et moi.
Dis moi que l'on ne vit qu'une fois, qu'il faut en profiter.

Je crois que le cauchemar de cette nuit m'a un peu épuisé..
Beaucoup épuisé.

Tu fais quoi ?



Publié par Mathias, le Lundi 9 février 2009 à 20:25


Samedi 21, 16h14mn13s


[...]


N'approche pas en ta noble personne
La route semble si dangereuse, sinueuse
Je ne veux pas te perdre dans les sillons qui nous lient
Ecouter ton coeur battre, une question de survie
Cette douce mélodie jouée par un ange
Danse parmi les épines des roses
Et se joue en silence

Aime-moi ou laisse-moi mourir à tes pieds
je ne veux de cette vie sans le moindre de tes baisers
Cette ronde dans laquelle tu ne ferais pas parti
C'est un pieu si profond que lentement j'en oublis
Ce pour quoi je suis né - ce pour quoi j'ai grandi

Laisse-moi quitter ce monde si cruel
D'épreuves, de querelles en duels
Si ton corps si pur se destine à disparaître sous mes doigts

Besoin de personne lorsque ton coeur résonne.
Contre moi.

Besoin de personne pour me sauver lorsque je me noie.
Dans tes bras.

Besoin de personne d'autre que toi.



Il était destiné à mourir dans ses maux
A regarder ses regrets danser autour de lui
Ces ennemis qui le narguaient, depuis toujours
Qui sans cesse lui murmuraient qu'il n'y avait pas droit.
A cet Amour.

Il aimait se faire du mal
Se mettre à nu, cartes sur table
Ecrire ce qui n'est pas acceptable
Mais en aucun cas se sentir coupable

Il ne s'agissait là que de rébellion
Ecrire pour Exister.
Il ne s'agit bien que de cela, au fond.



Ces mots, c'est du pipi de chat.
C'est tellement facile d'écrire des âneries sur n'importe quoi..



 

Publié par Mathias, le Lundi 23 février 2009 à 20:50



De réveil en matin
Parcours le lit de ma main
D'une avancée discrète
Et la peur qui me guette
De chercher en vain
Ce qui fût cette nuit
Une douce mélodie
De la vie qui s'éveille
De la vie qui sourit
Après s'être endormie..

Je me réveille donc
Et ma main fatigué
De son périple aventurier,
Revenait se blottir
Et se recroqueviller
Contre mon corps abandonné.

Oserai-je me dire
Que cette nuit si paisible
Se laisserait mourir
A la naissance du jour ?

Qu'importe,
Je franchirai les étapes
Jusqu'à frapper à ta porte
Quitte à ne plus me réveiller
Et que la vie m'emporte

S'endormir apaisé
Dans l'attente de te retrouver

Seras-tu là, accompagnée,
De ces milliers d'étoiles
Comme s'il en pleuvait
Un nouveau jour
Ou une nouvelle nuit
Seras-tu là toi qui me fuis ?

Un nouveau jour
Une nouvelle vie


Publié par Mathias, le Vendredi 6 mars 2009 à 21:50


Ce soir une larme a coulée.


Elle semblait vouloir exprimer à la perfection, tout ce qu'il y avait à dire.
Comment mettre des mots sur ce que l'on peut ressentir.

J'ai ressenti quelque chose de fort, tellement apaisant et subtile.
Et je continue de le ressentir.
Si cela pouvait durer, encore et encore..

Cette beauté venue de nulle part.
Je veux bien mourir dans ces pensées.



Publié par Mathias, le Jeudi 12 mars 2009 à 22:12





Je ne sais pas trop quoi dire.
A vrai dire, il y aurait une infinité de choses à dire. Elles pourraient apparaitre d'une certaine façon là maintenant, puis différemment plus tard. Au détour d'une chanson qui change, d'une pensée qui surgie, et..

Et Bashung n'est plus vivant. Je n'ai pas aimé les victoires de la musique. Je n'ai pas aimé ses victoires à lui, que je trouvais trop nombreuses, et "Etaient-elles méritées?". Puis je n'ai pas aimé le voir si affaibli. Je n'ai pas compris cette exhibition. Je n'ai pas aimé le tapage médiatique. Les victoire, puis sa disparition. Et c'est maintenant que tout est fini que je commence à l'écouter. Que je commence à écouter ce qu'il avait à dire. Et ses mots.
"J'ai dans les bottes des montagnes de questions" ? Ben c'est con mais je trouve ça génial.

J'ai peur.
Autre chose qui n'a rien à voir, j'étais assis en salle d'attente, là où il faisait noir et où la dame s'était perdue dans une si minuscule pièce. Un bouquinage rapide une fois rassurée, c'était à elle. J'attendais alors tout seul, je regardais passer les gens dehors. Il commençait à faire bien nuit, la pièce où je me trouvait était à présent éclairée. Et les gens passaient. Sans regarder. Ne cherchez pas, je veux en venir nullepart. Moi même je ne sais pas trop, mais je pense qu'il y avait quelque chose à se dire après ça.

Je n'ai pas beaucoup travaillé aujourd'hui. La journée a été longue. J'attendais un mec à 8h. A 18h je suis parti. Ils me saoulent tous à faire semblant d'etre surbooké. C'est vrai qu'ils le sont, entre le coup de fil qui sert à rien, le refesage de monde à la machine à café, la pause cigarette ouais ouais trop accro trop de stress j'suis surbooké, la balade entre les différents batiments, etc. La journée passe vite. Mon bureau est au rez de chaussé, et j'ai une belle vue sur le monde qui va et qui vient , ceux qui arrivent en retard, qui repartent en avance, ceux qui se promenent, ceux qui bossent vraiment, et les taxi qui défilent, les étrangers qui viennent, les chantiers du monde entier, les transporteurs avec leurs petits camions qui roulent trop vite et les gros semi qui manoeuvrent.
Et je reste derrière la fenêtre, comme un con certes, spectateur de la vie qui tourne dans les sens des aiguilles d'une montre, toujours. Bloque l'aiguille 2 secondes et regarde les tous paniquer. Le temps qui court, les gens aussi. Ils courent tous à reculons, je vous l'assure. Ils courent après rien.  Qu'importe, jecontinue de les regarder en m'interrogeant, certes, un peu ébêté.

Y'a "Le grand bleu" sur Arte. Et vous voyez, des choses aussi futiles que ça m'étonnent.
Pierre devait m'appeler ce soir, il ne l'a pas fait.
J'ai envoyé un sms qui ne ressemblait à rien à mon pere hier, ça m'a saoulé.

Est ce que tous les gens sont extraordinaires, ou est-ce qu'ils mentent ?
Je ne vous vois toujours pas, je ne vous cherche plus.
Sauf à travers cette vieille fenêtre décorée de ces vieux rideaux.

La peur au ventre, la mort qui m'étouffe par ses milliers de questions, je "prends des trains à travers la plaine".


Publié par Mathias, le Lundi 16 mars 2009 à 21:33




"Et surtout n'oublies pas. Si tu veux quelque chose dans la vie, fonce, et attrape le."

 
C'est juste la vérité.
Le nu intégral de la vie sans ces fioritures que l'homme lui a apporté.
Peut-on encore toucher la moëlle de la vie derrière cette épaisse couche de bitume noirci ?
Peut-en encore caresser sous nos doigts l'amour sans nous brûler ?

Apprends moi à Vivre avant de mourir.



"Le bonheur ne vaut la peine que s'il est partagé."


 

Publié par Mathias, le Lundi 23 mars 2009 à 22:12

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