Samedi 15 mars tout allait bien.

Tout allait bien de minuit à 23h59.
Apaisé. Il n'y a pas de mot plus parlant. Une sensation étrange de bien être, posé, un équilibre, comme si d'un coup tout avait un sens.






Publié par Mathias, le Samedi 15 mars 2008 à 23:09








Publié par Mathias, le Lundi 24 mars 2008 à 15:01







P'têtre qu'un jour la vie sourit
P'têtre qu'un jour tu t'envoles
Que tout s'transforme en une tuerie
Et qu'tout entier tu décolles

Les mots t'en a marre tu subis
Comme toutes ces longues heures à l'école
Ton cerveau se comprime, se détruit
Et se noie dans les vapeurs d'alcool

T'écoute ivre ton cœur
Taper ton corps jusqu'au souffle
T'asphyxie de malheurs
Ce noyau qui t'étouffe

Alors Aux larmes citoyens
Brûlez les accordéons
Jetez les armes en prison
Qu'enfin revienne la belle saison

Que les sourires s'affichent au journal télévisé
Que ton être intérieur si riche puisse enfin s'exprimer
Que le bonheur se niche dans ta tête sans plus jamais la quitter
Pour enfin vivre ta vie comme tu l'aurai souhaité



Publié par Mathias, le Vendredi 28 mars 2008 à 22:25








A quoi bon SE FORCER à essayer de vivre comme tout le monde ?
Les regards des autres, ce qu'ils peuvent penser, eux, ces moutons, bien sûre que c'est gênant dans ce monde matérialiste.
Le seul moyen de me voiler la face est de m'éloigner, toujours plus, de tout. Seul le travail me rend égal aux autres. Alors je travaille. J'ai travaillé hier, et je travaillerai demain. Parce que je suis mouton matérialiste parmi les moutons matérialistes. J'aime ce monde de rêves utopiques. Espérer, vivre, espérer, puis mourir. J'aime ça. Oublier la fin. N'avoir que pour seul but de travailler, bien, faire de mon mieux. Ça me réconforte dans mon petit monde de looser. S'éloigner, s'éloigner, jusqu'à disparaître. Non je ne dis pas ça en dépressif, il s'agit là d'une vie normale, rien de plus,
rien de moins.

Y'a des soirs comme ça où on se sent seul :)



Publié par Mathias, le Mercredi 2 avril 2008 à 21:49









Perdu sans boussole au milieu de cette forêt dense.
Un arrêt, un souffle, une pause.
Je suis fatigué de moi.

Quand j'écoute cette chanson, je me dis pleins de choses.
Il espère quoi le mec en chantant ça ?
Il est où l'amour ?
Nulle part autour,
Il n'est que dans ses mots.
L'amour n'est que dans les pensées
Les idées qu'on se fait de lui
Les espérances, les projets
Les envies
L'amour tu le fabriques dans ta petite tête.
L'amour se rêve, s'imagine
Mais jamais il ne se vit.

Croire en des choses, en des rêves
Les films que tu espères vivre
Jusqu'à attendre la cassure,
La sortie de route
Cet accident qui fait mal

J'ai aimé. Parce que j'ai rêvé.
Et inconsciemment je rêverai encore

Ne me dites pas que j'ai tord.
Faites que le penser
Je n'ai pas envie de le lire
Ni de l'écouter

Ca m'fout les boules tout ça.

Je continuerai ma route seul
Je n'ai jamais réussi à m'aveugler
Magasins, supermarchés

Dans la rue, ces gens, c'est vous..
Pourquoi êtes vous différent dehors ?

Cette vie m'assassine.
Je passe pour un con?
Pensez ce que vous voulez
Je partirai plein de regrets
Non pas parce que je l'ai voulu
Mais parce que cette vie me l'a imposée

Je suis déçu.
Le stresse au travail, les maladies, les gens qui gueulent, l'hypocrisie, et toutes ces merdes à la chaine. A quoi bon vivre la dedans ? A quoi bon

Quand j'étais petit, on me disais de faire comique plus tard
.
J'espère que ceux qui auront parcouru ce blog auront bien rigolé.

Chaque minute me rapproche de l'oublis
On finit toujours par oublier, alors j'oublierai
J'oublirai mes envies
Je t'oublierai
Au pire il faut se faire mal pour ça
Donc rien ne changera pour moi.

Publié par Mathias, le Lundi 7 avril 2008 à 21:28



Ecrire pour exister.
C'est exactement tout le contraire.

Ecrire, se confier, dire que l'on ne dit pas dans la vie de tous les jour, montrer ce que l'on montre pas ailleurs, avouer, se confier, faire confiance, se donner, écrire.

Puis se faire juger.
Pourquoi auriez vous raison vous, et pas moi ? Pourquoi dois-je ressembler à tout prix aux autres ? Pourquoi réfléchir plus que les autres c'est passer pour un fou ? Pourquoi se prendre la tête c'est interdis ?
Si c'était volontaire encore, je dis pas, mais merde putain, vous faites chier.

Vous etes qui pour venir me faire chier ? J'ai pas besoin de vos mots qui viennent un peu plus me pourrir la vie. Je n'ai pas besoin de vos grandes phrases, ou celles trop courtes.
Pourquoi vous ne comprenez pas ?

C'est hallucinant quand même ces gens qui ne vous connaissent pas et qui débarquent comme ça en disant "t'es grave", "vas te faire soigner", etc. Vous êtes qui pour dire ça ?
Je me pose trop de questions ?

Ce n'est pas de ma faute si j'ai trop les pieds sur terre parfois.
"Les grandes questions de la vie" et bla bla bla et bla bla bla. Et alors ? Ce n'est pas de ma faute si pour chaque chose je me rends compte que nous ne sommes rien dans ce monde, qu'on va mourir, qu'on se prends la tete pour des conneries, etc. Si tout le monde était comme moi, il n'y aurait pas cette violence, cette ambiance de merde, ces connards qui viennent ouvrir leur gueule pour se sentir plus fort dans leurs conneries.

Désolé si nous n'avons pas la même vision de la vie, de l'amour, de la famille, des amis, de la confiance, et de la mort.

Ce ne sont que ceux qui me connaissent pas qui viennent le plus l'ouvrir, et sachez que je vous emmerde.
Et si je prend la peine de répondre à des mots qui me filent la gerbe, c'est parce que j'ai rien d'autre a foutre qu'à me lamenter que tout est si mal fait.

Si je suis si débile, on a qu'a m'enfermer et je ne ferai plus chier personne.

Dans ma cellule de 5m², je n'aurai besoin que d'une seule chose, c'est de garder ma p'tite tête de con pour me laisser rêver, l'imaginer, Elle, et oublier tout le reste: les supermarchés Champion, les sacs Chloé, les casquettes Burberry, les couverts à la bonne place, les vêtements bien pliés, la voiture bien propre, et toutes ces merdes qui mettent de bonne humeur alors qu'elles servent à rien.

Même ces mots ce n'est pas moi. Et quand bien même, je vous emmerde.

Je ne veux que le bonheur de ceux que j'apprécie.
Et eux, peuvent savoir que moi je serai toujours là s'ils ont besoin de moi.

Et que je serai même la pour vous, parce que je suis con, parce que je sais que vous aider, être la pour vous ne changera rien à l'issue de nos vies. De la vôtre, comme de la mienne. La fin sera la même.




Publié par Mathias, le Jeudi 24 avril 2008 à 22:26



Il y a des journées difficiles.

Je croyais que les mots cessaient d'apparaître au bout d'un moment. Visiblement non.

Je pensais à la cassure, comme il en est lors d'un mariage, d'un voyage avec une belle destination. La liberté est là. Enfin. Mais il manque quelque chose. Une chose minuscule, qu'on ne voit même pas. Bref, la suite tu la connais.

 





Tu les vois marcher, eux, si nombreux

Dans le couloir sombre jusqu'au métro

Ou de la Rue des Ombres à leurs boulots

D'une coiffure fuchsia te bouscule au réveil

Et te ramène pudique à la foule qui s'en mêle

Qui t'enchaine et t'entraine aux cachots

La liberté externe se moque distante

Du spectacle guillotine qui s'offre en silence

L'Intérieur furie étouffe à bout de souffle

Suffoque et cri dans sa douleur invisible

Les pieds à terre te vont si mal et tu décroches

Tu t'envoles plus haut qu'il n'est possible

Car dans ta caboche tu refais le monde

Un univers que tu te créés toujours plus libre

Ta vie est un rêve que chaque jour tu subis

Ta vie est un rêve que chaque jour tu subis

Ta vie est un rêve que chaque jour tu subis

Ta vie est un rêve qui chaque jour te détruit



J'ai envie de marcher au bord de la mer, là maintenant.

Certains le font, là, avec une petite main fragile à prendre, un souffle léger et se laissent surprendre. Il y a la magie, il y a la vie. Les gens minuscules dans cette immensité. Les envies ridicules d'un soir pour éternité. Et cette petite main fragile, qui se perd, rêveuse dans les tourbillons qui l'entrainent.


 

And I wake up alone.




Publié par Mathias, le Vendredi 26 septembre 2008 à 21:47


*
Elle avait son stylo gravé sur le papier
Des larmes venues de nulle part qui ne cessaient de couler
*

Il y a des anges qui virevoltent innocents
Ombres chinoises portées sur les murs des parents
Qui regardent, imbéciles, les douleurs enfantines

Il y a une vie sans boussole, qui déambule
Une vie aux allures d'alcoolique ridicule



Publié par Mathias, le Dimanche 28 septembre 2008 à 21:55




Je me réveil. Un nouveau jour.

Je m'apprêtais à aller faire les courses. Feu rouge. Je regarde sur ma gauche, une maison, 18h15. Tout le monde sort du "boulot", ou presque. Il y a des petites gouttes éparses qui tombent et s'écrasent tranquillement. Les feux sont déjà allumés, la rue pleure. Il y avait donc cette maison jaune en plein centre ville, banale aux autres. Sans le feux jamais personne n'y prêterait attention. Devant la porte d'entrée de la maison, s'élevait un palmier. Je pense qu'il y avait une famille. Genre à peine la 35ans, 2 enfants. Salaire moyen, assez pour manger et voyager, avec un minimum de précautions prises en amont. Joueurs de loto occasionnels à mon avis. Juste de quoi nourrir leur rêve d'arrêter de travailler et de se payer un pied à terre au soleil, dans le sud de la France. Le jaune de la maison pour soleil. Le palmier a pour rôle de rappeler que le rêve peut être accessible. Ils prennent soin de la maison qu'ils ont acheté peu après la naissance du petit dernier, achetée avec un crédit de 18ans. Cela leur permettra de revendre la maison à un bon prix. Puis s'ils ne gagnent pas au loto, de toute façon les enfants vont grandir, et le couple, n'aura plus d'intérêt à être proche de leur lieu de travail. Enfin celui de la femme qui vient de se replonger dans la vie active. Le père, lui, travaille un peu plus loin, il n'a pas le temps de rentrer à midi. Puis de toute façon comme ça il fait des économies d'essence. Des projets à deux... ils y croient dur comme fer. Mais dans 7ans, rien que 7ans, ils auront décidé qu'il y a sûrement mieux ailleurs, ou quelque chose comme ça. Ils savent que les couples, les autres, se séparent. Alors que c'est sans doute normal. Procédure de divorce et guerre pour la garde des enfants. Et peut être que je repasserai ce jour là, un samedi matin 11h12 de dispute devant le portail, les enfants, victimes, tiraillés de chaque côté. Choix impossible. Ils auront sans doute la haine, un petite envie de suicide qui flottera dans l'air. C'est à la mode. Il parait que les autres le font, aussi. Les enfants ne comprendront pas. Parce que pour eux, on ne peut pas se séparer au sein d'une même famille. Ils le savent, même si ça les embête d'aller voir les grands parents parfois le dimanche, c'est comme ça. Que ça fasse plaisir ou non, on se force. Parce que quoi qu'il arrive il peut toujours y avoir des moments à vivre, à partager, inoubliables et sincères, même après une dispute. C'est passager. Mais pour le couple, ce n'est pas une famille, c'est un mariage. Un assemble entre deux éléments. La colle n'a pas résisté, rien de plus. L'indissociable dissocié. Cette maison sera à vendre, avec un jaune moins jaune, mais avec une pancarte flambant neuve. Et là encore, un mongole passera devant cette maison et se fera tout un film. Sans doute différent du miens. Qu'est ce que ça change après tout ?
La vie n'est qu'un rêve à vivre. Personnellement, je sais que si je ne rêve pas, je meurs.
Peut-être est-ce différent pour vous. Peut-être que vous faites parti de ces gens qui existent dans leur monde de consommation. Vous ne rêvez pas, faire la fête vous suffit. Vous vous réveillez tard, n'avez pas le temps de réfléchir à autre chose qu'à la prochaine sortie que vous ferez. Aveuglés par les pub, par les fringues. Parce que votre copine qui envie votre sac Chloé est plus jouissif pour vous qu'autre chose. C'est votre priorité. Économiser, travailler de longues journées, juste pour ce sac. Pour que votre copine le regarde. Cela vous aura couté des jours de boulot, donc du temps, et c'est du temps que vous ne passerez pas à faire autre chose, et de l'argent que vous ne dépenserez pas à autre chose...de peut etre plus.. "constructif". Il y aurait tellement de choses à faire à la place.. Rien que passer du temps avec quelqu'un que vous aimez. Avant qu'il ne parte. Avant que vous ne partiez. Mais vous n'y pense pas, aveuglés par les cahiers à spirales, tartes au citron meuringuées. La vie en supermarché. Ce n'est pas de votre faute, vous etes nées comme ça. Et que vous lisiez le contraire de ce que vous pensez, vous ne comprenez pas. Comme les enfants qui voient leurs parents se séparer.
Il suffit de faire un voyage, dans un tribu lointaine, étrangère à votre monde (s'il en existe encore) pour que vous vous rendiez compte de tout cela. Au fond, vous vous dites que vous le savez, gna gna gna, et gna gna gna. Mais vous ne changez rien. Vous n'en avez donc pas pleinement conscience. Vous pouvez tout changer. Vous pouvez vivre comme vous le desirez. Et si ce monde n'existe pas, vous pouvez le créer. Dans un rêve ou une réalité. Parce qu'au final, il n'y a pas de différence. Rêve ou réalité, tout se passe dans votre petite tête. Absolument tout. Vous êtes le metteur en scène d'une histoire, de votre propre vie.
Le temps comme un sablier. Imaginez que vous preniez conscience que chaque seconde qui passe est une seconde en moins du reste de votre vie. Imaginez que vous preniez conscience que vtôt ou tard le sablie cessera de s'écouler, et qu'il sera alors trop tard. Imaginez que vous preniez conscience du monde dans lequel vous vivez.
Réfléchissez alors à ce que vous pourriez faire de ces prochaines secondes.
[...]
Je suis comme vous.


Publié par Mathias, le Jeudi 9 octobre 2008 à 22:20


Je pensais avoir conscience des choses.
Je me rends compte que non.
J'en avais besoin, aujourd'hui je regarde différemment.
Peu à peu.

Et ça, grâce à toi.
Merci.
En espérant que cela dure.


Publié par Mathias, le Dimanche 12 octobre 2008 à 16:50



Je dois l'avouer, je me drogue.
Après publication de cet article, la police passera certainement me chercher demain. Tant pis, je continuerai d'écrire mes conneries avec un caillou aiguisé sur les murs déjà tout esquintés.
Je me drogue comme on drogue les personnes âgées, en leur faisant ingurgiter des tonnes de petites pilules de toutes les couleurs, vertes, jaunes, rouges (et même bleues parfois) avec tous les effets secondaires... Bref.
Il y en a même qui se droguent alors qu'ils ne sont pas malade. Faut pas être bien "fût fût" hein.. re Bref.
Je vous autorise à venir me voir. Ce sera l'occasion. Il y aura une barrière entre nous. Et je préfère.
Ils sont bizarre les humains. Enfermer des gens comme ça entre quatre mur, parce qu'ils n'ont pas respecté quelque chose ou quelqu'un. Ils ne servent plus à rien enfermés. Ils coutent de l'argent. On ferait mieux de leur faire faire des travaux d'interets généraux, à tous. Avec le monde qu'il y a ils pourraient faire tellement de choses. Et puis la famille pourraient les voir, n'importe quand. Les enfermer, sans cesse, c'est pas humains. Les toilettes, les douches, j'imagine même pas. C'est être sado maso. Comme tous ces cons qui marchent un peu sur une fourmis et qui les testent pour voir combien de temps elles resistent et si leurs amies vont venir les chercher. Ou le coup de de la guêpe qui tombe dans le verre de jus d'orange. En combien de temps va t-elle se noyer ?
Et si moi j'essayais avec vous ? Bande de cons.
Bref. Moi aussi je suis enfermé entre quatre murs. Pas tout le temps. Je l'ai choisis. Un peu comme eux, sauf que je l'ai choisis consciemment, et eux, inconsciemment. Bref. Et en plus je ne peux pas écrire sur les murs.
Je bad trip. C'est grave, vous voyez, je me drogue. J'en sortirai pas vivant..
Tiens, en parlant de ça, c'est justement ce que je me disais ce matin. Que c'est quasi impossible que je tienne comme ça encore quelques années. Ce matin, j'ai beaucoup reflechis. Et j'en voulais à tout le monde. Bon, à part les 2 ou 3 sourirs qui étaient de rigueur pour un gamin qui a failli me foncer dedans, le vieux qui jouait à cache cache derrière les plantes, et la p'tite mamie qui était toute seule.
Ah! je vous ai pas dis (parce que vous vous en foutez, et tant mieux, parce que je me fou de vous ..depuis ce matin)! A un croisement, on doit faire des choix. Il y avait la droite, une mamie seule qui partait (décidément les mamies seules, y'en a beaucoup), tout droit le sentier le plus large avec le monde qui s'en suit, et à gauche, le sdf sur le santier qui longe le cours d'eau. (Ca aussi ptin ça me déglingue sans déc. Ptin..) Dans l'allée du SDF il n'y a personne. Parce qu'un mec qui n'a pas de maison est forcément un peu sale. Et qu'un mec qui n'a personne pendant des années devient forcément un peu fou, surtout s'il croit que l'alcool réchauffe. Ben euh, forcément j'ai pris l'allée du SDF. Juste parce que je me suis dis qu'à sa place j'aurai aimé qu'on me prenne pour quelqu'un de normal et non un psychopathe imprévisible. Le SDF s'approchait de moi, mais surtout, de la poubelle qui regorgeait de vos trucs de consommation. Avec bien évidemment des restes puisque Monsieur était repus, ou que son fils voulait pas finir son sandwich parce qu'il avait peur qu'il soit perimé. Bref. Le SDF s'approche, commence à trifouiller. Et vous savez quoi ? (attention, je vais mettre des gros mots histoire de faire style que ça me touche alors que je suis un gros con qui aime pas les trucs périmés et qui vis dans un appart de plus de 50m²) BORDEL DE MERDE, il a prit des miettes qui trainaient, il s'est approché du cours d'eau et les a lancé aux canards. No comment. Je me suis rendu compte de la connerie humaine, de ma conerie, de ma grosse connerie, et de celle des autres.
Il a donné à manger aux canards...
Je vais m'arrêter là, tout ça se passe de commentaire.
Ah si, pourquoi je ne lui ai pas payé un sandwich ?
Je me hais. Je veux changer. Et vite.


Publié par Mathias, le Dimanche 12 octobre 2008 à 17:55



Je n'ai aucune idée de ce que je fais ici.
J'ai attérit là, comme ça.
Les gens disent que la vie c'est comme ci ou comme ça, que tout finit par arriver.
Pourquoi cette obstination ? Pourquoi ne se disent-ils pas que peut-être il y a des exceptions ? Je ne sais pas, je ne comprends pas.
Ils ont sans doute ce besoin de se sentir maître de leur destin, que tout sourit un jour ou l'autre. Ils en sont persuadés parce que les autres, ceux qui sont dans l'ombre, on en parle pas. Ou alors quand il est trop tard.

Pourquoi les autres semblent comprendre ?
Ma douleur est de ne pas comprendre.
Je ne comprends pas les comportements humains.
Je ne me comprends pas non plus.
Je ne comprends pas tout ça.

Pourquoi n'y a t-il personne pour m'expliquer simplement les choses ?
Comment ça marche la vie, ce qu'il faut en faire, ce qui est bien ou pas, ce que l'on peut ressentir pour certaines choses, ce qui se fait ou non, ce qui est normal ou pas, et surtout, Pourquoi.
Je ne sais pas, je vais devenir fou. Suis-je tout seul à être perdu ici ?
Puis c'est desesperant de voir qu'il existe des cons. Je ne sais pas pourquoi ils le sont. Je ne pense pas qu'ils soient né comme ça tous ces mecs dont on parle aux infos. C'est pas ça la vie, hein ? Pourquoi ils sont cons ? Pourquoi ils sont méchants ? Pourquoi ils font du mal ? Comment on peut faire du mal ? Comment c'est possible ? Bref, je n'ai pas envie d'en parler, de l'ecrire et d'y penser ça me gâche la vie.
Je n'ai jamais réussi à recevoir les coups de poignard sans saigner. Certains y parviennent, tant mieux pour eux.

Je ne sais pas où aller. Je ne sais pas si la terre est grande, j'ai peur qu'elle soit trop petite. Heureusement elle est très diversifiée.

Si je suis là c'est que quelque part j'espere au fond. Ca doit bien être ça.
Pourtant la suite je la connais, et trop bien. Rien a changé hier, rien ne changera demain. Parce que rien a changé aujourd'hui.
Il faut tenir. Pourquoi ? Je ne sais pas non plus. Mais je n'accepterai pas la fin.

En attendant je suis perdu, abruti par les secondes qui passent et ne m'attendent pas.

J'ai besoin qu'on m'explique.



Publié par Mathias, le Mardi 28 octobre 2008 à 21:40

 


  Pour la musique au fond


Elle avait le sourire toute petite dans son lit
Des lettres plein son stylo et l'encre dégouline
Elle avait ses rêves dans des grands bateaux
Des voyages à New York à cavaler sur les flots

Puis elle a grandit, devenue trop jolie
Des lèvres entr'ouvertes en chantant sous la pluie
Ses souvenirs de vacances que jamais elle n'oublie
De photos en album quelque part dans Paris

Aujourd'hui rêveuse, le passé elle le fuie
Se tourne vers l'après pour reprendre confiance
Les hommes elle les connait, touchée dès l'enfance
Depuis ce soir là droguée, elle s'est faite violée

Trop fier d'toi Vivi, t'as su te relever
Enfin j'imagine parce qu'on ne s'est plus parlé
Ta maman malade fallait t'en occuper
Ton père, un malade, je l'aurait bien tué

Trop fier d'toi Vivi, t'as dû t'en sortir
Tu ne te souviens pas de moi je t'ai vu partir
Pas d'mon coeur en tout cas je te garde jusqu'à mourrir
Toi qui a changée, ce soir là, trop ivre...




Publié par Mathias, le Mardi 4 novembre 2008 à 21:57



 


Il la voyait dans son coeur s'éloigner
Dans sa tête se noyer de milliers regrets
Il est des choses qui ne se contrôlent pas
Des rêves qui ne se réalisent pas

Il avait certains soirs les maux au ventre
Des symphonies usées perdues dans la tourmente
Qu'il envoyait valser..     Bref, jm'en fous.

Parle moi de lui qu'on voit où on en est
Savoir si l'amour pourrait me faire saigner
Si les mots nous guillotines
Lorsqu'ils ne nous sont pas promis
 

Parle moi de lui que je sache, que je sache
Parle moi qu'on en finisse à la hache, à la hache
Dis lui la haine que j'ai pour lui
Raconte lui l'amour qu'il n'a pas pour toi

Raconte lui ta vision de l'adition dans tes rêves
Montre lui ton corps qu'il ne touchera pas
De mon combat je porterai haut le glaive
Dont la pointe un beau jour le tuera
 
 

Publié par Mathias, le Samedi 8 novembre 2008 à 0:10



Je marchais dans le couloir
Ton ombre tapissait les murs
Je devinais tes yeux bordés de noir
En revassant à mon futur

A l'interieur le coeur comme un tambour
Son rythme profond et bien trop lourd
Je ne me sentais pas tenir sous le poids
De ce que vous avez fait de moi

"Un jour ou l'autre tu te relèves
Lorsque tu t'y attends le moins"
C'est ce qu'on raconte dans les rêves
Ceux qui ne se réalisent pas

C'est ici que je m'arrête
Te voir partir je le regrette
Mais ai-je vraiment le choix
Tu ne me crois pas

Il aurait fallu que tu comprennes
Que je prennes ta main, que je te montre
Mais je n'ai pas le courage de voir derrière
Cette vie de merde j'en ai trop honte

On ne fait pas abstraction de la douleur
Comme on ne peut cacher les pleures
Ta vie est un rêve, la mienne un cauchemar
Excuse moi c'est ainsi, je te dis Au revoir


 

Publié par Mathias, le Samedi 8 novembre 2008 à 16:08



Tu vois passer le train de la vie qui t'entraine qui t'enfouie
Les soirs tu fais les poubelles, papier journal pour abris
Il fait froid tes doigts tu les sens plus sous la pluie
25 décembre, noel tu connais pas t'as d'autres soucis
Un jour comme un autre à galérer tout le monde t'oublis
Le 26, camion qui passe pour te ramasser
T'as vu ta gueule t'es sale tu fais peur et surtout pitié
Mais fais toi plaiz, t'as l'droit de rêver
C'est con, ce que tu veux c'est d'la bouffe
Mais t'as qu'la liberté pour pleurer
Face à ces fous dangereux qui ont un mur et un toit
T'aurais dû tuer là bas il fait moins froid on étouffe
Ta gamelle t'y aurai eu droit, pour pas un rond c'est royal
Mais au lieu de ça, t'as rien fait mais t'es puni t'as la dalle
Parce qu'on t'oublis nous et nos petits soucis
Nouveau mixeur, pour la belle soeur un parapluie
C'est p'têtre bien ce qui aurait pu te sauver
Mine de rien la belle soeur, elle, elle l'a jeté
Pas à son goût, au début elle a fait semblant d'aimer
Tu vois là j'écris un truc tout moche avec des mots pourris
Pour que ce soit à ton image, ça donne pas envie
Pourtant je suis le même que tout à l'heure plus bas
Comme toi quand tu étais genre livreur de pizza
L'habit fait pas le moine, c'est ce que je voulais en dire
Une pièce ? T'as que dal ? Donne au moins un sourire


Youpi.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.



Publié par Mathias, le Mardi 11 novembre 2008 à 0:27

J'avais un coussin pour ami, mais même lui s'est barré finalement. Il n'aimait pas être tiraillé de partout. Mais il fait soir, et la nuit, il fait noir. Je me suis saoulé à la musique et à je ne sais trop quoi. Je suis désemparé Madame le psy. Je n'ai plus de force pour avancer à vrai dire. Plus la force d'ouvir les yeux. Plus la force de croire. J'attends que ça se passe. Je ne suis bon qu'à ça. Heureusement encore qu'il y a les soirs pour se sentir protégé. Heureusement encore qu'il y a la musique pour se sentir heureux et libéré. Ca n'a qu'un temps, certes. J'ai menti. Mon coussin est encore là. Ca fait bizarre en fait, de l'avoir. J'avais jamais testé. Bouarf. c'est pas non plus jouissif. Ca fait une sorte de compagnie, comme un poisson rouge ou un petit chat. Tout ce qu'il me fallait. Sauf qu'il ne me revient pas cher. Il est fait pour moi. Bon il ne dit pas grand chose. Mais il est des silences qui parlent. Il y en a un autre à coté. Je ne sais pas si ça le vexe que lui ne serve pas à grand chose. J'espere qu'il ne m'en voudra pas. C'est grave docteur ? Et vous docteur, parlez moi de vous.. Pourquoi avoir fait ce métier ? Psy.. Vous avez connu quelque chose de fort dans votre enfance alors vous avez décidé de vous venger ? De comprendre ? Ou peut etre que vous etes venu là par hasard, parce que vous avez fait un Bac ES, puis vous avez suivit les autres à la fac, puis en psy. Vous vouliez faire vos 35h, ne pas être embêtée, avoir votre mercredi apres midi pour passer du temps avec vos enfants, vous vouliez simplement vous caser quoi.. Ceux qui viennent vous voir on besoin d'etre écoutés, d'etre dirigés. Ils ont besoin qu'on leur montre que la vie est belle, que l'alcool on peut s'en passer, comme la cigarette, etc. Alors pour assurer votre place, vous avez acheté des tas de livres, tous très gros, ça fait mieux, vous les exposez dans cette petite pièce où défilent les clients, votre gagne pain. Sans le malheur des gens vous ne seriez rien. Je crois que j'aurais aimé être psy. Mais j'ai toujours été nul à l'école. Nul en français. Nul en philo. Nul en tout le reste. Je n'aurai jamais osé lire Freud, ce mec qui passe pour un dieu. Ce mec qui a visiblement la science infuse. Et parce qu'il est mort, ce sera la référence. On le lira, et on mangera freud, on dormira Freud, on pensera Freud. Parce qu'à l'époque de freud y'avait sans doute les problèmes de divorse en pagaille, etc.. Bref. J'espere que je louperai ma carrière. Comme ça je pourrai faire ce que j'ai envie. Aider les gens, bénévolement, etc. Mais bien sûr. Et qui me payera le loyer ? Alors non. Je m'accorcherai. Je travaillerai dur pour gagner de l'argent à autre chose, à polluer la planète sur laquelle je vis jusqu'à l'auto-suicide collectif involontaire "ayant entrainé la mort sans intention de la donner". Enfin tout sera finit. Il n'y aura plus de classe social. Plus les tracas de tous les jours. Bref, on va pas refaire le monde maintenant. Il faut que je me lève tôt demain pour aller faire les courses. lol. J'ai bien dit "on" ? Parce que je crois qu'on est plusieurs là peut-être ? Oulà.. c'est grave.. je vais aller voir un psy. Je vais aller le payer pour qu'il me dise ce que j'ai envie d'écouter. Bonne nuit Madame le psy. Bonne nuit coussin.

Publié par Mathias, le Mardi 11 novembre 2008 à 1:21




Libre de mettre n'importe quelle musique, écrire n'importe quoi.
Peu importe ce que les autres pensent, les laisser penser et s'en foutre. Parce que ça fait du bien. Vivre sans jugement. Vivre libre, tout simplement.
Dans un monde que tu créés dans ta tête, où ton imagination colore les murs de la vie comme tu la vois, et non comme tu la vis lorsque tu longes murs.
Ca peut être jouissif de découvrir, innocent, le monde qu'il est possible de construire avec de simples mots.

Tout comme c'était jouissif d'écrire.
Tout comme ça peut faire très mal de relire.

Il faut le vivre pour le croire et comprendre.
Evidemment, ce monde n'existe pas. Mais les douleurs, elles, sont là.
Et ces autres qui écrivent comme je pleure et ne comprennent pas.

C'est un bateau qui tangue et se laisse porter sur le flot de leurs larmes en silence..


Publié par Mathias, le Mercredi 19 novembre 2008 à 22:49


Si tu veux tout savoir petit violeur de pensées, la nuit a juste été horrible.
Je me sens bien, pourtant j'ai l'impression de m'approcher de la mort. Ca ne signifie pas que je vais mourir, mais je sens quelque chose qui ne va pas. Comme une cuisson lente et intenable. J'ai eu très peur. Parce qu'ici, je suis tout seul. Et si ça avait été pire ? J'aurai fait comment ? Je sais pas. Et ça m'angoisse. Alors je n'y pense pas. Je devrai aller mieux de plus en plus. Après tout ce temps, ça devrait faire effet. Mais c'est la chute. J'ai mal. Je souffre. Et je suis seul. Les nuits sont cauchemars. La mort s'approche, ça me rappel mon accident. Mes accidents. Ca me rappel que je sais une chose que peu de gens savent. Et que j'aurai tout donné pour ne jamais l'avoir su. La chose qui ne se dit pas. La chose qui fait peur. Plus peur que tu puisses l'imaginer dans tes pires cauchemars..
J'ai besoin d'être sauvé. Je le sens. Je ne vais pas tenir. Je ne crois plus en rien. L'infime espoir au fond de moi me tient en vie. Je me laisser rêver parfois, lorsque je vais bien, que je suis aveuglé.
Mais cette nuit, c'était juste la réalité. Le truc qui te ramène à ta place, le cauchemar qui écrabouille de tout son être le peu de vie qu'il reste en toi. Et je ne comprends pas. Je ne pense pas être méchant. Je ne pense pas être violent. Je ne pense pas avoir fait de mal à quiconque.
Et le mal me punit. Encore et encore. Je n'ai plus de forces..
Et le mal me punit. Encore et encore..


Publié par Mathias, le Vendredi 21 novembre 2008 à 20:46


Ca ne va pas.
Même les larmes s'invitent.
Je ne vois aucune sortie de secours à ce cauchemar sans fin.
Je craque alors que les personnes les plus importantes sont encore là.
J'ai cette chance là. Et je n'y arrive pas. Tout ne tient qu'à un fil. Que va t-il se passer ensuite ?
Si tu savais comme ça me fait mal.
Si tu savais comme je suis triste à l'intérieur.
Je pensais que tout ça était finit. J'en peux plus.
Il y a un mal être qui s'installe et tente de m'achever.
Je suis faible.
Trop d'heures de travail la semaine. Trop de fatigue.
Trop de stress pour des conneries.
Trop de médocs. Trop de rien ni personne. Trop de vide.
Trop de peurs et d'angoisses. Pas de futur.
Trop pas envie de manger.
Trop de vertiges. Trop faible.
Heureusement les larmes ça se sèche.
J'ai pas envie de les voir partir.
J'ai pas envie de rester ici comme un con.
Je voudrai guérir.
J'étais fort. Rien ne pouvait m'arrêter.
Putain.

 
 

Publié par Mathias, le Samedi 22 novembre 2008 à 23:04

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