Résolution pour 2008:


Essayer au maximum de ne pas oublier que le jour que je vis peut être le dernier.




Je viens de me rendre compte que c'est débile ce que je viens de dire. Vivre comme ci ce jour était le dernier.. Pff. L'Homme s'est interdit depuis toujours à vivre heureux et libre. Parce que " Ca n'se fait pas ". Alors quoi, je me barre sur un coup de tête, j'suis content, et apres ? Non. Ne pas ouvrir les yeux. Se concentrer. Aller à l'école le lundi matin, mettre de l'essence dans la voiture quand y'en a plus, faire les courses quand il reste plus que des pates et du riz, sortir a la pause, rentrer quand les autres rentrent, attendre d'être vendredi pour souahiter un bon week end, observer sourire aux levres le ciel gris, attendre sagement qu'il redevienne bleu, refaire toujours les memes gestes, manger les mêmes choses, boir les memes choses, se faire avoir par la pub, croire ce qu'on me dit à la tv, me demander à quoi ça sert de regarder les riches sur Capital, etc.
Au fond je dis ça, mais ça ne me dérange pas. Décidément.

Il faut que je me resolutionne o_O ...

Publié par Mathias, le Dimanche 6 janvier 2008 à 21:07



" Dans le désarroi du chagrin, il est vain de se poser des questions. "

Charlie Chaplin.



Publié par Mathias, le Mardi 8 janvier 2008 à 14:54



Je prend ce malin dégoût à m'observer de loin, faible. Une loc.
Je ne ressemble à rien, couvert de sang.
Frappé par toutes ces pensées, ces souvenirs, ces maux trop fort, venant de gens trop bête, sur un être, trop fragile.
Il est loin ce passé mais toujours présent. Il fait mal et me rattrape, chaque jour, chaque nuit. Il est mon être mort vivant, transparent. Il est mes nuits, ces cauchemards où je me reveille sans vie. Inerte.
Tiens, ça crie en bas. Ca me fait mal de l'entendre. Que dois-je faire ?
C'est finit. J'ai rien fait. Simplement subit. Des choses externes qui me penètrent, me violent et me font du mal.
Si j'étais une femme, je pleurerai maintenant.





Ce n'est qu'une vie de théâtre. Dramatique.
Peu importe de savoir ce qu'il y a derrière.
Exagéré. Et inventé.

J'ai des rêves et des envies.



Publié par Mathias, le Samedi 12 janvier 2008 à 18:51



Encore un soir, un soir de plus.
Confessions intimes sur TF1. Je n'ai jamais aimé regarder s'engueuler les gens à la TV. Ca m'fait du mal alors que ça me concerne en aucun cas. C'est débile de s'engueuler. Bien sure ça arrive à tout le monde. On est tous débile. On crève tous. Faut toujours savoir donner une seconde chance. Je pense. Bien sure, il y a des exceptions.
Alors voila, à la TV, il y a une demoiselle, relativement "forte", avec un collier noir qui serre son cou. Elle crie, et elle sort de très jolis mots du genre "ta gueule", "connard" etc. Il n'y a rien a dire, c'est beau. Pff. Voila qu'elle pleure. Désolé de dire ça, c'est méchant, mais je préfère ça. Un a un, les membres de la famille passent devant la caméra. Ils se confient. Pourquoi ils font ça devant la TV ? qu'est ce qu'il en a decidé ainsi ? Je sais pas, je ne suis pas psy. Et meme si je l'étais, je dirai que je ne sais pas. Ce ne sont que des personnes comme tout le monde, payées à écouter les gens. Les gens ont besoin d'avoir quelqu'un qui les écoutes. Mais beaucoup ont d'autres choses à faire. Alors on paye des gens, on leur met une blouse blanche parfois, et cela nous donne un petit laps de temps préalablement établi qui nous donne droit de raconter notre vie. Le seul problème, c'est quand on les croise dans la rue, et qu'ils savent qu'on trompe notre femme, qu'on boit, qu'on se cache, qu'on ne pense qu'au sexe, qu'on a la phobie des poteaux éléctriques ou pleins de choses plus ou moins bizarres et dangereuses pour les autres ou pour soi même. Bref. Ils filment à présent la famille qui fait les courses. Ils prennent tout pas gros lots. C'est moins cher il parait. Est ce qu'ils comparent les prix a chaque fois de chaque produit en faisant les multiplications ? Je ne pense pas. Oui bien sure, les grosses quantités c'est moins cher. Sauf la semaine derniere à Inter les chocos en paquet économiques beaucoup plus cher que le paquet seul. Et ça depuis le début d'année. Une erreur, certainement. Retour sur la famille qui s'engueule encore. Le père, assez passif, la moustache, observateur, et la mère, imposante, "forte", qui utilise sa voix de façon un tantiné abusive à mon gout. Et les mots qui sortent ne sont pas très joli. Elle a beaucoup d'enfants. Au Mc Do, c'est limite "j'invite les collègues de travail". Y'a les plus petits qui sont a moitié turbulants, a moitié bizarres. Y'en a un qui se tord, dos a la table, un bras en haut a droite, l'autre derriere a gauche, et les jambes en tortillon. Ca veut rien dire sans doute. Ah, voila. La psy est arrivé dans la famille. Elle explique que c'est pas normal qu'ils ne mangent pas tous en même temps. Les parents tombent des nu. Visiblement ils n'avaient pas été mis au courant. L'avantage de cette émission c'est qu'ils pourront ensuite se voir à la TV et constater l'étendu des dégats. Oui c'est vraiment choquant de se voir en disant des conneries. On prend conscience de ce que l'on ne pensait pas être et qu'on reprochait aux autres.La cata quoi. Ecrire, je pense que c'est presque pareil, bien que ça ne touche pas les mêmes critères. C'est étrange aussi d'écrire. On écrit comme ça, et quand on relit on a du mal a s'imaginer que ça vient de notre petite tête. Bref, on s'éloigne. La mere vient de comprendre que si elle arrete d'acheter des cochonneries, ses filles perdront peut etre du poids. La psy finalement a expliqué quelque chose qui justifie la blouse qu'elle ne porte pas. Elle a dit que ses filles s'était comme des sumos (sympa pour elles :x). Quand on tape un sumo, ben il a comme une armure, quelque chose qui le protège, il ne ressent pas les coups. Et donc, que c'était le même principe pour ses filles. Bien vu la psy! :). Les gamins sont encore tordus sur et sous les tables, le pere est toujours en retrait, la mere est toujours grande gueule, et les filles toujours en tenue de sumo. Mais ils ont fait l'emission, alors ils vont changer. L'emssion les aide, parce qu'elle représente une cassure. Il est necessaire qu'il y ait une cassure. Ah! c'est ce que vient de dire la psy. La psy est jolie, elle met du coeur à ce qu'elle fait. C'est agréable à voir, je pense que ça aide à l'écouter. Bien qu'elle soit jeune, et bêtement je me dis qu'elle est peut etre moyennement experimentée. C'est pas vrai. J'écoute une chanson en boucle, je devrai bientôt rentrer en trans. Mais ça va. Jme sens bien. Ah, on en est au moment craquage. Indispensable en même temps que la cassure. Des pleures, des prises de conscience. La sensation de changer de corps, de vision des choses surtout. La mère commence à partager des choses avec ses filles. Pleures. Touché. Repas, ensemble. Quelques sourires. Se souvenir de l'époque, en rire plutot qu'en pleurer, tout enterrer. Le chien boit dans le bol d'une fille au petit déj, c'est dégueulasse, mais c'est comme ça. Toutes les histoire se ressemblent. Heureusement, sinon les psy auraient trop de boulot.


Publié par Mathias, le Mardi 15 janvier 2008 à 23:37

Article que je ferai quand j'aurai un peu de temps libre..

Publié par Mathias, le Mercredi 16 janvier 2008 à 22:00


Début d'après midi, un samedi.

Les yeux ouverts, je ne suis ni reveillé, ni endormi. Je m'y reprend à deux fois, mais je peux certifier que dehors il fait jour. Dedans, un peu plus nuit quans même. Ou moins jour. Je viens d'attraper peur, tout seul. Pff.. Je ne peux même pas dire ce que j'ai envie de dire. Desfois je me dis des choses, d'autres fois d'autres choses. Je ne sais pas. Pourquoi ? Parce que je suis bête sans doute. Est ce que je prend mes désirs pour des réalité ? Nan. La réalité me rattrape toujours. Je rêve comme un p'tit con, vous savez le genre qui s'la raconte, mais qui en fait n'a rien. Sauf que je me la raconte pas. Simplement j'ai rien. Pas l'essentiel plutôt.





Dans certains film c'est celui qui ne vaut rien qui s'en sort à la fin. Alors on espère, mais j'ai bien l'impression que personne ne tourne derrière moi. Puis les décors sont moches. Puis c'est plat, vide, sans interêt. Alors comment ça se fnit dans la réalité ? Peut être ne vaut-il mieux ne pas le savoir, attendre, espèrer, ne pas se poser de questions. Jusqu'à ce qu'on tourne la page...



Publié par Mathias, le Samedi 19 janvier 2008 à 14:08



Aujourd'hui la locomotive traine tous ces derniers jours tristes, aujourd'hui une seule chose, une seule pensée "positive", un seul bonheur. Celui que tu existes.

J'aimerai savoir un jour qui je suis.

Il y a celui là, le pauvre con devant son pc, qui rêve, qui se fait mal inutilement.
Puis il y a l'autre, le sois disant "vrai", celui qui rigole, qui aime bien chambrer, le presque normal.

Le con ne veut pas être seul.
L'autre "vrai" ne se pose pas la question. Il est habitué et a peur de changer.

Le con rêve d'une vie de liberté, de beaucoup d'amour, de quelqu'un.
L'autre, veut réussir sa vie professionnelle. Le reste ? Pas encore réfléchit.

Le con ne peux pas garder pour lui ce qu'il pense. Il écrit un peu, mais se retient, sans cesse. Sans cesse. Sans cesse.
L'autre n'a jamais réussit à dire à quelqu'un à qui il tient ce qu'il pense. Il ne montre absolument rien en exterieur, il n'y arrive pas.

Le con pense énormément, une petite voix le harcelle. Chaque seconde.
L'autre s'occupe des formalités de la vie sans penser au reste.







Le con rêve secrètement de prendre la place de l'autre.
L'un rêve, l'autre vit.


Publié par Mathias, le Mercredi 23 janvier 2008 à 23:38


Nous n'irons plus jamais
Dans ce monde de rêves
les comtes de fées
Donnent le sourire aux lèvres

Nous n'irons plus jamais
Une nuit féérique
Une vie à t'aimer
Souvenirs nostalgiques

Mais quand la mort
D'un souffle viendra me chercher
Va t-elle prendre avec elle mes regrets
Ou me montrer que j'avais tord ?

Montre moi que le chemin
Me mènera quelque part
Que tu seras au bout
Derrière cet épais brouillard

Aujourd'hui j'ai peur d'avancer
Les souvenirs sont cauchemard
Aide moi à trouver la solution
Pour enfin tout effacer



A quoi bon le jour lève
Si c'est pour le vivre sans toi ?





Publié par Mathias, le Vendredi 25 janvier 2008 à 23:39



Toutes ces maladies de partout, plus ou moins connues, qui apparaissent, sans prévenir et que l'on ne peut guérir...

Les amis, les proches, la famille, qui s'en va, peu à peu, sans qu'on ai pu lui dire "Au revoir, je t'aime"...

La mal gratuit qu'on nous impose, battre son conjoint, violer, voler, tuer, sans que l'on puisse faire quelque chose...

Se disputer, se déchirer, se séparer, gacher toutes les belles choses et puis recommencer...






Faut payer cher pour vivre un peu.
Comment faire pour vivre heureux ?

Rêver, ésperer, imaginer, se croire libre et joyeux.

Illusion.


Publié par Mathias, le Dimanche 27 janvier 2008 à 10:46

  

Je ne suis pas quelqu'un de bien.
Et même si je l'étais, une certitude: cela ne sert strictement à rien.

    Au fait, petite parenthèse tant que j'en suis là.. Ro, si tu passes par la, même si tout est trop tard je m'excuse. J'ai dis     ma connerie avant d'avoir compris de quoi il en retournait. Jamais je ne l'aurai dis sinon. Voila, maintenant que c'est     trop tard, je m'excuse.

    Depuis hier soir, les heures se suivent et se ressemblent.

    Tiens, je vais la dire ma connerie depuis le temps que je dois..

    J'aurai aimé ne jamais t'avoir connu.

    Je fais quoi moi maintenant ? On fait quoi quand on rêve d'arriver quelque part, et que d'un seul coup, on se rend compte que le chemin parcouru n'a servit à rien ? Je fais quoi ? Est ce que je serai lache moi aussi ? Il va bien y avoir un moment ou je vais craquer. Tenir sans arrêt au bout d'un moment c'est chiant. Un cauchemard.

    J'ai besoin de toi.

    Il faut vraiment être con pour croire je ne sais pas quoi. Je suis né pour vivre comme ça c'est tout. Etre seul, tout le temps. C'est comme un gros coup de blues, qui commence il y a quelques années, et qui s'installe, s'empare de mon corps et le maltraite en silence à tout jamais.


Publié par Mathias, le Samedi 2 février 2008 à 16:33



L'amour n'est qu' un chapitre
Voué aux dérapages
Lorsque tu sens qu'il te quitte
Tu dois tourner la page

Et si ce chapitre n'est écrit
Je ne saurai te raconter
S'il existe un chemin, une sortie
Auquel tu pourrais te raccrocher

L'amour est aussi un glaçon
Souviens toi de ce jour
Tes yeux croisent les siens et tu fond,
En larme lorsqu'il/elle te quitte pour de bon

Les promesses tu les récoltaient
Tes faiblesses peu à peu te détruisaient
Ce n'etait pas qu'un peu de retard
Aujourd'hui tu comprends qu'il est trop tard

Tu vois, toutes ces choses là épuisent
Certes, c'est si bon d'y croire
Mais de toi à moi qu'on se le dise
Tous les livres ne sont pas que de belles histoires

Je suis fatigué un peu. Bonne nuit.



Publié par Mathias, le Jeudi 7 février 2008 à 21:47



"La nostalgie, c'est comme les coups de soleil : ça fait pas mal pendant, ça fait mal le soir."

Pierre DESPROGES

1 reproche. Je pars du principe qu'on ne laisse pas partir quelqu'un à qui l'on tient.

Publié par Mathias, le Dimanche 10 février 2008 à 8:57


Regarde moi.
Il n'y a plus rien.

Regarde derrière toi, l'éternel "toujours"
Qui t'embrasse et t'enlace, sans le moindre amour

Regarde ta misérable vie, et vois comme elle te fuit
Une glace à la fraise qui fond et s'efface jusqu'à l'oubli

Des traces dans la neige que tu sèmes à ton passage
La pluie qui est venue salir ces miettes dès ton plus jeune âge

Le présent qui te donne un coup de pied et te rattrape
Tes désirs sont des rêves, tu comprends et dérape

La mort dans le ventre, ces flammes qui te brûlent
Tes larmes ne suffisent à éteindre ce pour quoi tu hurles

La lame éguisée transperce ton corps
Ce suicide intérieur que te mène à la mort

A trop creuser tu as finis par t'enterrer
Je te souhaite aujourd'hui de reposer en paix

Tu es mort.
Je ne suis pas vivant.

Et demain ?

Publié par Mathias, le Mercredi 13 février 2008 à 21:28



Je n'écris pas pour exister.
J'écris pour me prouver que j'existe, du verbe exister.
Il y a des mots, des choses et des "idées" qui sortent de la tête d'une personne dans cet univers à un instant t parmi la fourmilière. Vous y êtes, c'est ici, mais ces mots, à l'heure où vous les lisez sont déjà périmés. Mince, plus d'actualité. Il faudrait alors peut être me connaitre, me côtoyer, parler ensemble pour capter l'instant t. Mais cela ne se fera pas. Alors peut être que je n'existe pas. Mais si, ces mots sont là justement. Mais suis-je encore là au moment où vous lisez ? La probabilité est assez grande, mais moi et les maths ça fait deux, ou trois, je ne sais pas. Contrairement aux apparences, je crois que j'aime bien les gens. Individuellement y'en a plein d'intéressants. Je me demande souvent comment on a pu être aussi différents, tous, et aussi nombreux. Avec une tête différente de celle du voisin, etc. Il suffit de regarder les gens dans les voitures lorsqu'on attend à un feu. Les voitures qui elles, passent. Toutes ces têtes, ces comportements, ces milliards d'interprétations que l'on pourrait donner à un regard, furtif ou non, suivant sa durée, son insistance, son geste prononcé ou pas, les yeux, la direction du regard, la bouche qui peut s'en mêler, les sourcils aussi, etc. Alors il y a ces gens là. Mais ces gens là sont aussi les gens qui passent à la tv pour leurs problèmes de famille, de couple, de sexualité, leurs maladies plus ou moins étranges, leurs facultés à savoir faire des choses, ou au contraire leurs handicapes, celui qui n'a jamais vu son père, celui qui a perdu la femme qu'il aimait plus que tout, le mari qui s'est suicidé sans raison, les enfants qui ont fugué, les problèmes psychiatriques, la demoiselle qui a peur de tuer qqun quand elle est proche d'un couteau alors qu'on sait forcément qu'elle ne le fera jamais, l'anorexique, la boulimique, les deux, les angoisses inutiles, le geek et la no life, la junkie dépendante malheureuse et la sado maso soumise et heureuse. Parmi ces gens, se suivent les millions d'histoires qu'ils trainent. Celui qui est quelqu'un d'important, qui a fait ci ou ça, l'autre qui vit le plus beau jour de sa vie, et quatre voitures plus loin celle qui part au suicide. L'homme pressé au sandwich et la femme stressée par son rendez vous et le soucis du mascara et du choix du rouge à lèvres. Le "grande gueule", ce fumeur enervé, le monde le fait chier mais il est heureux de se laisser prendre pour le roi du pétrole au volant de sa grosse voiture qui pollue, l'écolo qui le suit et qui pense tout bas ce que personne fait tout haut, attendant que ceux des voitures à coté agissent pour la planète. L'autre se rend à sa première soirée pendant que la plupart de la meute sont rentrés du boulot quelques heures plus tôt. Le stresse d'un grand rendez vous au bout du chemin, ou les retrouvailles d'un proche. Puis tout défile, sans cesse, avec des vagues plus ou moins importantes en intensité. La camionnette de l'entreprise avec le nom d'une personne inconnue (qui gagne plus d'argent que la personne qui conduit) en gros caractère dessus, suivit de la voiture tuné, vitres tintées. Ce que beaucoup ignorent c'est que leur voisin se trouve à 24 secondes derrières alors que 8minutes plus tôt il y avait la personne qui avait loué le même appartement qu'eux la deuxième semaine d'aout dans cette région qu'ils aiment tant. Inutile de préciser que pour le vol 8662 de Corsair le 18 février se trouvait dans le même avion que le meilleur ami du beau frère de la femme de la 306 métallisée qui faisait partie du vol, mais elle ne pouvait pas le deviner. Elle ne le connait pas, mais elle s'est retrouvé près de cette connaissance qui n'en est qu'une sur le papier, le 25 février à 12000km de son domicile. Bref, je passe le mec en costard et lunettes de soleil qui apprend qu'il va être papa et qui ne sait pas comment profiter de cet instant, doit il en avoir peur, est-il heureux, de toute façon, il n'a plus le choix. Une autre personne enrobée, un peu, au sandwich, mais je dois avancer, le feu passe au vert. Coup d'œil dans le rétro et le regard qui se croise avec l'inconnu de derrière. D'ou viennent-ils ? Ou vont-ils tous ces gens ? Est ce que ce n'est pas qu'un film tout ça, avec tous ces acteurs à la "Truman show", je me sens seul dans ma voiture. Chacun est seul, chacun est spectateur des autres autour. J'ai envie de prendre quelqu'un en stop. J'en ai trop envie. Qu'il/elle me raconte son histoire. Il y a toujours une histoire. J'ai envie d'une belle histoire, comme dans les films, mais je n'aime pas quand ça s'arrête. Comme cette fois où je suis monté dans ce taxi avant de partir en Afrique, j'étais a l'arrière, le chauffeur était une femme très jolie, qui n'avait pas la tête de l'emploi. Et j'étais assis à coté de son fils, son bébé. Je crois bien qu'il était tout petit, minus et tout mignon. J'avais des choses en tête, de l'admiration pour elle et sur son histoire, de son coté elle travaillait mais transportait quelqu'un qui serait en Afrique demain. Puis on est arrivé à destination, et là, tout s'est arrêté. "Merci, bonne soirée, au revoir". Le livre se ferme, l'histoire prend déjà fin. Mais nan, ne partez pas ! Je veux en savoir plus, j'adore vous parler, votre fils est trop mignon, je veux toucher a nouveau ses p'tits doigts. Nan, tout est bel est bien finit. C'est triste. Y'a pleins de gens avec qui on a envie de passer plein de temps. Etrangement ce sont quasiment toujours ceux qu'on ne reverra pas. Alors oui, je veux passer un moment avec un(e) inconnu(e) qui a une belle histoire et ne plus dire "au revoir". Tout ça pour dire que tout ce que l'homme a créé, absolument tout, vient des gens en voiture autour de nous. Quelque part c'est fascinant, quelque part ça rassure. En ce qui me concerne en tout cas. Parce que je me dis qu'il existe de tout. On est tous différent. Il y a forcément dans la file dans gens qui peuvent nous apporter quelque chose. Il y aurait encore tellement à dire. J'ai envie qu'on m'apporte des choses, comme j'ai envie d'en apporter. J'ai envie de vous, de votre histoire.



Publié par Mathias, le Samedi 16 février 2008 à 22:58


    J'ai envie d'ailleurs.

    J'ai envie de ne pas oublier que les gens voyagent. Mais surtout, par dessus tout, que je suis les gens. Je me souviens de mon premier voyage la bas. Je me souviens de micro-instants. Il y a des phrases, des moments, des laps de temps que l'on oublis pas, indélébiles. Pour faire extrêmement court, on était la bas, il y avait cette fille, puis dans le véhicule elle passa son bras autour de moi. J'étais un certes un peu gêné mais bon sans plus. Elle était magnifique, d'une gentillesse... et tout le reste. J'ai réussi a extérioriser et me dire que je n'était qu'un parmi d'autres. Ce geste faisait donc partie courante de la vie des gens de mon age, je savais pas, maintenant oui. Puis plus tard, ce mec étrange qui nous avait vu et qui faisait partie du groupe vient me voir et me dis: "tu la trouves comment?" , je lui fais comprendre que voila quoi, c'est vrai qu'elle est "bien". Il me dit "ben fonce, attend, je vous ai vu et tout, bla bla bla". "Mais nan, mais elle fait ça avec tout le monde" que je lui dis le prenant pour un vioc au courant de rien. Puis il me répond "Mais tu es tout le monde!". Alors bien sure la phrase en elle même était mal choisie, mais le fond de sa pensée m'a électrocuté. J'avais tout perdu. Et ce mec étrange, il avait tout compris, absolument tout. Il savais tout sur moi. Moi, je ne lui ai jamais rien dis. Puis il me confia des choses, sans que je dise le moindre mot. Il me dit que quand il était jeune, il avait qlq problèmes et qu'il regrette aujourd'hui de n'avoir pas profité de sa jeunesse. On ne revient pas en arrière. Après, tout me semblera si bête, j'aurai des regrets. Quelque part, je le savait. Mais je suis devenu tout petit face à ce qu'il me disait. Après cela, je n'ai pas plus profité. Faut être bête pour ne pas dire autre chose. Il avait la classe ce mec en plus. Bref. Tout ça pour dire, que boulot métro dodo, c'est chiant au bout d'un moment. Au moment où tu es en train de lire, bien sure il se passe énormément de choses partout dans le monde, mais plus particulièrement pour etre en phase avec le "theme du jour", on insistera sur le fait qu'il y a plein de gens qui partent à ce moment précis en vacances. Imagine les, ils embarquent. Ce sont donc des gens, ce sont donc toi. Il faut savoir exterioriser sans cesse, surtout lorsque ça ne va pas fort. Bien sure c'est le moment le moins facile pour ça, mais bon. Si tu as tes 2 jambes, tes 2 bras et j'en passe, tu comprendras.. Ce que tu vois à la tv encore une fois, ce que tu rêves aussi, tout existe. Les gens embarquent, des personnes font fortune, se payent des voitures de rêve, des voyages de rêve, des maisons de rêve, jusqu'à des iles désertes, etc. Les gens se rencontrent, s'aiment, se touchent, s'enlassent, profitent. Il y a ces gens là, qui peuvent peut etre te faire rêver, ceux qui sont artistes, acteurs, footballeurs, chanteurs, etc. Il y a ces personnes qui réussissent tout dans leur vie. Ces gens qui fondent une famille, qui s'aiment toujours plus, ces autres célibataires qui partent plusieurs années dans un pays, seul, pour tout lâcher, tout recommer, qui partent à la rencontre de peuples, de culture, etc. Il y a des gens, plus bas dans la rue, qui sont bien habillés, ces gens que chaque jour tu envies peut être. Il y a plein de belles choses partout, partout, partout. Tu as des rêves au fond de toi que tu penses infranchissables, mais regarde autour de toi, tu ne vois rien ? Pourtant tu le sais comme moi, des gens l'ont fait. Des gens embarquent.

Tu es les gens.

Publié par Mathias, le Dimanche 17 février 2008 à 21:00


C'est étrange cette vie que l'autre mènes. L'autre, c'est toi ou ton voisin, je sais pas. Chacun son histoire. Il en est des moins magiques. Pourquoi passe-t-on autant de temps à écouter cette autre petite voie qui nous pousse dans le mauvais sens ? Un accident ça t'a pas suffit, il faut que tu ailles toujours aussi vite, que tu sois toujours aussi débile. Ca t'a choqué, pas assez on dirait. Mais le niveau au dessus t'emmène un peu plus haut que le trip que tu te payes. Puis tu ne redescends pas. Jamais. Alors t'as été prévenu, mais non, rien a changé. Change. Ton père comment il va ? Ah, parce que tu as un père ? Tu l'évites, tu l'insultes parfois au fond de toi, c'est moche, c'est horrible tout ça. Elle te l'as dis pourtant qu'elle n'avait pas cette chance elle. Que son papa était parti, sans prévenir comme ça. Desfois ça s'en va un papa. Mais ce moment là, c'est trop tard, tu te retrouves comme un con, un peu seul, mais un peu con surtout. Après tu te plainds que tu n'as pas eu le temps de profiter de ces instants que tu aurais pu passer avec lui, tu regrettes de lui avoir toujours "non" à tout, tu regrettes aussi.. peu importe, c'est trop tard. Il est des mots, il est des rêves. Il est une vie aussi, une réalité. Ca fait toujours "drôle" quand ça ne se passe pas comme prévu. Tu sais, le fameux livre de ta vie que tu parcours chaque jour.. Ben l'accident, le décès et toutes ces choses qui font mal, c'est un peu une page qu'on déchire. Imagine toi. Souviens toi de ce livre que tu aimais tant, ce cahier, ce journal, peu importe. Quelqu'un déchire une page. Mais tu ne peux pas te venger ce "quelqu'un" est personne. Les gens n'aiment pas ça: "Personne". Ils ont peur, comme toi et moi. Ils ont  peur de ce qu'ils ne métrisent pas. Imagines toi. L'univers, l'infini. On est pas conçu pour se dire que l'infini existe. Pourtant il n'y à pas de distance. Il n'y a que ta tête qui s'imagine la chose et qui met en flou les bords de l'univers. Puis nous sommes sur terre. Oh oui, l'homme se sent rassuré quand il est soumis. Soumis n'est pas le mot bien sure mais il se plait à imaginer un surhomme qui l'a créé, pour se sentir appartenir a quelqu'un sans doute. Fin bon, là ça commence à dériver sur la religion, et ça fait parti des choses que l'homme aime s'interdire. Il y a des sujets taboux comme ça qu'on doit taire. Les religions, la sexualité, l'argent parfois, etc etc. Pourquoi qqun qui traverse la rue nu ça ne se fait pas ? Je n'ai pas la réponse. Un Noir, de la part d'un blanc, ça ne se dit pas. Ahah !! je suis sure que je viens de vous choquer là ! Hé oui, parce que je viens de dire "Noir". Mais ce n'est pas ça qui aurait dû vous choquer mais plutôt le fait que je n'ai pas mis de majuscule à "blanc" alors que j'en ai mis une à "Noir". Bref. Puis en plus de ça ce ne sont que des couleurs. Moi perso ça me saoul toutes ces histoires là, j'en ai plein le bide, ça me donne envie de vomir. Il n'y a pas de Noirs, de Blancs, de Jaunes, de Magentas et de Cyans,  il y a comme partout, des gens bien, et des cons.
Et ça on y changera rien.

Publié par Mathias, le Mardi 19 février 2008 à 21:44


Extérioriser. C'est ma vision des choses.
Extérioriser c'est se mettre à un endroit de la maison où on ne va jamais, puis la regarder d'un angle différent. Allongé, regarder le plafond, tout au fond la voir sur la plus longue distance possible, ou le coup classique de monter sur une table par exemple et de regarder le monde d'en haut. Extérioriser c'est découvrir, ou redécouvrir les choses. Bien sure que cette chaise à laquelle tu es en train de penser tu la connais déjà, tu la vois tous les jours. Du moins, tu crois la connaitre. Tu n'as jamais regardé dessous, tu ne la jamais mise par terre sur un coté, ou alors tu l'as faite tombé et tu as couru pour vite la remettre debout. Ca fait bizarre une chaine à terre, ça fait limite peur. C'est violent. Bref, tu ne la jamais regardé en détail non plus, as-tu pris le temps de  la regarder, de te poser des questions?  Où as-t elle été fabriqué, par qui, comment, etc. Mais non, pas le temps, tu es trop pris par tes devoirs, par ton travail, tu fais la course tout le temps. Tu classes "le repos" dans ta liste des choses à faire, "se coucher à telle heure ce serait bien", etc. Et la chaise est là, elle attend que tu lui consacres une minute de ta précieuse vie d'artifices. Pas le temps d'extérioriser, il faut foncer tête baissée pour être dans les temps. Tout ça pour dire que tu oublies d'extérioriser  comme tu oublies  que tu es en vie. Ca sert à prendre les bonne décisions. C'est comme une méthodes de travail. Sauf qu'on ne parle pas de ton travail, mais de ta vie, de ton livre. Il y a plusieurs possibilités:  une sorte de dédoublement de la personnalité lorsque tu projettes ton regard sur toi même ou simplement une vision des choses, une prise de conscience d'une réalité que tu ne vis pas, que tu mets de côté et qui te deviens étrangère. Mais cette réalité que tu rejettes inconsciemment ce n'est QUE la réalité. Tu regardes cette table où est posé ton pc, et tu te rends compte qu'elle est triste. Elle ne dit rien, on dirait qu'elle a été mise au monde, que tu es son propriétaire, qu'elle est ton esclave et ça s'arrête la. Jusqu'au jour où tes gouts changent pour une raison qu'on ignore et que tu décides de t'en débarrasser. Elle continuera de vivre ailleurs, tout aussi seule, ou alors elle terminera déchiquetée aux ordures où elle pleurera en silence. Tu te dis que sa vie n'aura été qu'un moment d'attente. Cette attente à la mort. Mais en même temps ta vie n'a pas plus d'importance que cette foutue table, tu as beau faire ce que tu veux, jouer au tennis, boire jusqu'au coma éthylique ou encore calculer la racine carrée de 438, tout cela ne changera rien au fait qu'un jour ou l'autre la Terre ne sera plus. Alors je dis stop. C'est ce que je disais plus bas, ok on sert à rien, ok on le sait trop, ok j'aime y penser et l'écrire, mais je ne suis pas la pour démoraliser les troupes. Il faut bien retenir une chose, c'est que nous ne sommes rien, quoi qu'il arrive. On peut juste se sentir un peu plus vivant quand on pense à quelqu'un que l'on aime, quand on réussit quelque chose qui nous tenait à cœur, etc. Alors vivons. Il ne faut pas se poser toutes ces questions sur la vie, tous ces "pourquoi", ces "comment", etc. Ca ne sert à rien. Il faut vivre, profiter du millionième de notre vie qui sera du bonheur, se battre pour en obtenir deux millionième et puis voilà. Mon prof de communication disait qu'il existe 2 types de personnes: Les philosophes, et les matérialistes. lol. C'est vraiment con. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je pense être un matérialiste si on devait effectivement se classer dans un de ces deux dossiers. Ma vie ne tourne qu'autour du travail. J'ai envie de réussir ma vie professionnelle, gagner de l'argent, etc. Un matérialiste pur et dur hein ! Le con de base quoi. Mais tant mieux. Puis d'abord c'est de la connerie je pense. Pardon Monsieur. Pour revenir au thème de la soirée (lol), je me souviens de mon prof de dessin lorsque j'étais au collège. Il nous a juste dit que lorsqu'on tenait un cailloux dans notre main, on lui transmettait de l'énergie. Il nous a dit d'en ramasser un dans la journée et de le garder le plus longtemps possible avec nous. Expérience étrangement bizarre. On a tenu, tenu, puis certains ont lâché, puis d'autres, etc. Jusqu'à lui, jusqu'à moi. Au bout d'un moment on en peut plus, on le jette. C'est marrant tout ça. Pourquoi a t-on prit ce cailloux plutôt que l'autre a coté, etc. Il fallait souvent penser à lui, le transvaser de pantalon quand on se changeait, le sentir dans sa poche en cour, en parler à la récré savoir qui a abandonné.. On se laissait rêver qu'on lui transmettait notre énergie, c'était pas rien quand même. Bien sûre aujourd'hui j'ai grandit et compris qu'il ne s'agissait que de chaleur. Mais ce n'est qu'un détail. Bonne expérience. L'importance du cailloux. Et là, on se rend compte que tout, absolument tout, peut avoir de l'importance. Toutes ces choses qu'on ignore au quotidien. Il suffit de s'y intéresser, de s'y consacrer un peu de temps. Et à ce moment là tout prend forme, tout à un sens. Tout est objet, tout est animal, tout est végétal, tout est humain, tout est vivant. Tout à une histoire. Ce cailloux, Mon cailloux; existe encore.


Publié par Mathias, le Vendredi 22 février 2008 à 22:55



    On dirait que l'amour c'est comme un album avec des milliards de titres.

    Et TON amoureux/se justement c'est une chanson, c'est TA chanson.
L'envie du début, tout ça, l'attirance grandissant exponentiellement tendant vers l'infini. Du moins c'est ce qu'on croit, qu'on ne se lassera jamais, la personne/la chanson parfaite. On consomme, se consume,  jusqu'au moment où le satellite en orbite change de trajectoire contre ta propre volonté. C'est pourtant toi qui le pilote après tout. Tu es simplement maitre de ton destin à priori. Quel age as-tu ? Aimes-tu toujours autant la chanson que tu aimais tant il y a quelques années ?





Pour tout dire, bien évidemment j'espère me tromper.
Je pense me tromper.
Je me trompe.



Publié par Mathias, le Vendredi 7 mars 2008 à 21:20


Ce moment où je me suis retrouvé seul, je décidais de franchir l'infranchissable barbelé.


    J'ai franchis cette porte que chaque jour je vois au loin, par curiosité, pour comprendre, ou je ne sais pas. Quelque chose me poussait. Elle est assez petite cette pièce. Mais je me rendis compte que je n'étais pas seul, je me suis pris un gros coup de poing en pleine gueule par une photo de moi sur la table de nuit. C'était comme un décalage, une autre vie que je n'ai pas vécu. Ce passé, cette famille que j'ai rêvé, ce gâchis qui ne nous aurait jamais abattu. Elle semblait stratégiquement placé, le genre de chose que l'on voit en premier en se réveillant et que l'on quitte le soir en se couchant. Elle semblait tellement.. tellement.. je sais pas.

 Voilà le portrait que mes yeux alors éclaboussaient de milliards de regrets.

 Quel gâchis Pa'.  Putain quel mal aussi...


Publié par Mathias, le Samedi 8 mars 2008 à 18:40







    C'est comme un de ces jours de pluie où l'on perd tout. Où plus rien ne nous lie à la vie. L'amour, ce crochet profond qui nous mord, qui nous tord. L'amour et ses vagues incessantes, ces besoins, cet écœurement de tristesse sans l'autre, l'impression de n'être plus rien, que plus rien n'a de sens. Pleure la pluie, s'effondrent les envies dans les entrailles de ton corps. Perdre l'amour, rencontrer la mort.. Il s'enfuie et t'endors. "Il", cette chose indéfiniment tenace qui s'accroche à toi, et chaque seconde sans l'autre te dévore et te rend lasse. C'est comme un de ces jours de pluie, nu, mouillé, à trainer ce déchet de corps lourd qui n'a plus de sens sans son trésor. Tu t'écroules et t'enfermes en toi à devenir fou que l'autre ne soit plus là, tes yeux à pleurer, te vider de ton sang tout l'amour que tu lui portais. C'est fini. Tout est finis. Plus de sens à ta vie. Plus rien. Plus d'ailes pour voler, plus d'envies pour rêver, bientôt plus de larmes pour pleurer. Mais les lames assassinent de votre amour te transpercent, encore et encore, te déchirent et te laisse, ivre mort. Affalé sur ce sol froid, trempé, tu repenses à ces souvenirs passés, ce que tu as vécu et qui pour toujours est terminé, et tu restes là, seul, inutile, immobile, délaissé, à ne plus pouvoir bouger. A terre. L'amour et ses vagues. En mer. C'est comme un de ces jours de pluie qui t'avales en silence, que tu rejettes, que tu vomis, qui te balance. C'est comme un manque. Un oublis. Une raison de vivre, Ta raison de vivre, qui n'est pas, qui n'est plus, qui ne sera jamais.
Dans les ports les roulis des bateaux t'écœurent.
Tu repenses. Toujours seul, toujours mort.





    Ses lèvres, les frôler, sentir son corps, le serrer, toujours plus fort. Avoir entre tes mains la plus belle chose qui soit. Cet amour, ton amour, la seule chose qui compte pour toi. Viens, reviens, ne me laisse pas mourir et pourrir à la vie. Ton cœur je veux le sentir battre au creux de ma main, je veux le sentir qui résonne. Le miens, prends le, sans toi il n'est à personne.



Publié par Mathias, le Samedi 8 mars 2008 à 23:30

<< < | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | > >>

Créer un podcast