Bien sûr qu'il fait froid.
Qu'on peut se sentir plus petit face aux géants.
Que les autres sont des inconnus.
Que les autres parfois, on veut pas les connaître.

Bien sûr qu'il fait froid.
Qu'une musique légère accompagne ces soirées glaciales.
Que l'on attend, gelé, à ne plus pouvoir bouger.
Attendre de se faire piquer, régulièrement.

Bien sûr qu'il fait froid.
Que je n'ai pas le courage d'avoir peur.
Attendre de se faire maintenir en vie.
Attendre d'attendre je ne sais quoi.

Bien sûr que quelque chose d'étrange se profile.
Que peut-être le futur ne sera pas ce qu'il aurait dû être.
Une trajectoire parallèle qui se dessine, s'invite.
Dépendant. Une dose de temps en temps.

Bien sûr que ça ne sert à rien, sans Ailes.
Courir très vite et décoller du Toit.
Puis s'écraser en bas.
Se réveiller juste avant de mourir. Comme ça.
Avoir tenu pour une Ombre, qui n'existait pas.
La magie magnifique qui s'éteint, consumée.

Peut-être que l'addition créé la chaleur
En attendant, eux, autour ils pleurent.
S'éffacer lentement, comme une équation à la craie
Que l'on efface, avec ce doute,
Ne s'est-on pas trompé ?

Mourir seul, dans ce froid si vide.
Tousser, replié en boule.
Face à ces échapatoirs, en formes géométriques.
Attendre la fin, comme une seconde chance.
Ta main, qui s'échappe en silence.

Ne pas vouloir la rattraper.

 

Publié par Mathias, le Jeudi 5 février 2009 à 21:32

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