Lâcher l'Obscure illusion.
Pour prendre le chemin de la Vérité.


Courir loin. S'éloigné du passé.
De tout ce que l'on déteste.
De ce qui n'est pas bon pour moi.
Pour toi.
Pour nous.

J'imagine que l'on court, sans cesse.
Vers nulle part.
Vers cet espoir flou et béant comme un trou noir.

"L'important n'est pas d'être fort. Mais de se sentir fort."

Vous quittez ce monde qui vous entoure
Vous partez vers la Liberté
Et ce décore de murs peints tout autour
Se dénude de toute crédibilité

Il y a un fil directeur.
Une ligne blanche.
- L'Illusion -.
Chacun se suit, se bouscule et se retourne.
Un pied devant l'autre, d'orteil à talon.
Comme sur une poutre
Au bout vous serez jugés.

Il parait qu'il n'y a pas de meilleur endroit.
De meilleur moment.
Que là où l'on se trouve.
Que tout se vaut.
Et que c'est à nous de faire ce qu'il faut.

Oui, pour dire "ce qu'il faut faire",
Pour "donner des conseils",
Pour avoir "les solutions aux problèmes",
Pour nous interdire,
Pour nous haïr,
Il n'y a pas de fainéants.

Vous trouverez toujours quelqu'un pour vous faire du mal.

Je ne sais pas comment ça marche tout ça.
Vers quoi les Autres courent. Pourquoi leur regard est vide.
Pourquoi ils restent là, comme ça.
Pourquoi ils n'en parlent pas.

Ce monde nous assomme.
La fatigue, le stress, mc do, playstation, bon de réduction, Pétrole Hahn.
Ca r'ssemble à rien.

J'ai quitté plusieurs fois.
Je suis parti.
Micro vision d'une autre vie.
En marchant un peu, il y avait une crique.
On se retrouvait, cette dame et moi, les matins.
Je me mettais à droite, elle à gauche.
Elle était Allemande. J'étais Français.
Nous étions en Espagne.
Le soleil se levait à peine en face de nous.
Il n'y avait pas de bruit, si ce n'est les clapotis de l'eau sur les galets.
Il y avait nos corps que le soleil rechauffait.
Il y avait la brise qui nous caressait.
Il y avait l'eau que nous allions explorer.
Les couleurs, les poissons.
Et quand on sortait, le soleil qui se battait contre les gouttes sur nos corps.
Je l'aime ce moment.

Je suppose que l'amour apporte beaucoup.


L'important n'est pas d'être vivant. Mais de se sentir vivant.




Publié par Mathias, le Vendredi 16 octobre 2009 à 20:32

Par Heart.Of.St0ne le Dimanche 18 octobre 2009 à 18:52
Tout est dans la tête .. mais parfois l'extérieur peut aider pas mal et les autres ne font pas que du mal il y en a mais pas tous
Par maud96 le Samedi 24 octobre 2009 à 23:32
Tu écris bien... et (te)pose de bonnes questions !
... et cette crique en Espagne, cette dame... On ne s'attend pas à cette fin de ton texte...
 

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