Il y a des journées difficiles.

Je croyais que les mots cessaient d'apparaître au bout d'un moment. Visiblement non.

Je pensais à la cassure, comme il en est lors d'un mariage, d'un voyage avec une belle destination. La liberté est là. Enfin. Mais il manque quelque chose. Une chose minuscule, qu'on ne voit même pas. Bref, la suite tu la connais.

 





Tu les vois marcher, eux, si nombreux

Dans le couloir sombre jusqu'au métro

Ou de la Rue des Ombres à leurs boulots

D'une coiffure fuchsia te bouscule au réveil

Et te ramène pudique à la foule qui s'en mêle

Qui t'enchaine et t'entraine aux cachots

La liberté externe se moque distante

Du spectacle guillotine qui s'offre en silence

L'Intérieur furie étouffe à bout de souffle

Suffoque et cri dans sa douleur invisible

Les pieds à terre te vont si mal et tu décroches

Tu t'envoles plus haut qu'il n'est possible

Car dans ta caboche tu refais le monde

Un univers que tu te créés toujours plus libre

Ta vie est un rêve que chaque jour tu subis

Ta vie est un rêve que chaque jour tu subis

Ta vie est un rêve que chaque jour tu subis

Ta vie est un rêve qui chaque jour te détruit



J'ai envie de marcher au bord de la mer, là maintenant.

Certains le font, là, avec une petite main fragile à prendre, un souffle léger et se laissent surprendre. Il y a la magie, il y a la vie. Les gens minuscules dans cette immensité. Les envies ridicules d'un soir pour éternité. Et cette petite main fragile, qui se perd, rêveuse dans les tourbillons qui l'entrainent.


 

And I wake up alone.




Publié par Mathias, le Vendredi 26 septembre 2008 à 21:47

Par Heart.Of.St0ne le Samedi 1er novembre 2008 à 10:54
le texte est beau et avec la chanson c'est encore plus touchant
 

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