J'ai besoin d'un miracle.
Je sais pas ce que les gens ont dans la tête. Par rapport aux autres.

Je me demande s'ils regardent et ont envie.
Ou s'ils regardent quelqu'un d'extérieur qui n'est pas leur monde.

Nan parce que j'ai besoin d'un miracle.
J'aimerai bien qu'Une vienne me parler.
J'aimerai bien voir qu'Une a besoin.

Et donc, pour être clair, la question est là.
Ce "besoin" que j'ai, est ce que d'autres l'ont ?
Est ce que les autres qui ont déjà leur monde et leurs amis n'ont pas ce besoin là?
Est ce que, même avec ce qu'ils ont déjà, ils en ont besoin ? Si oui, pourquoi personne ne fait rien ?
S'il vous plait répondez moi.


Je regardais le monde qui tournais, et j'ai fermé les yeux.
Quand je les ai rouverts, j'ai remarqué que je pleurais à l'intérieur.



A 13h13 un homme bizarre et souriant me demande l'heure.
"Une heure et quart" Merci. De rien. Au revoir.


Je veux pas de femme.
Je veux pas de mariage.
Je veux pas d'enfant.
Je les ai regardé dans le parc.
Y'avait cette maman qui engueulait son fils, et moi qui me demande ce qui est bon ou pas pour un enfant, ne pas trouver de réponses.
Il y avait en face un énième couple pour un énième mariage pour des zénièmes photos au parc. Quelle originalité. Déconcertante. Et les autres, qui se sont éparpillés, le visage plein d'ennuie. "Vivement qu'on soit rentré à la maison".
Il y a ces klaxon, désespérants, dans les rues. Avant les photos. Après les photos. Mettre un costard sous quarante degrés. Ne pas oublier de sourire, par tous les temps. Même si on a froid. Même si on a chaud. Même si on a les reflets du soleil sur l'eau, pendant la photo.



Car pour ne citer qu'elle,
Ô toi, Ô la vie
Prends ce corps qui est miens
Envolez-vous d'un battement d'aile
Rejoindre les méandres de l'oubli.



J'aime bien quand un monsieur me regarde et me souris. Je sais alors qu'il a tout compris.

Je voulais dire quelque chose d'important:
"J'apprends à marcher pieds nus dans la forêt". Voilà.

A l'autre parc, plus loin et plus sauvage, il y avait des gens qui se baignaient.
Pas loin des premiers de l'année sans doute.
Il y avait pas mal de monde sur les "plages".
La "plage" la plus remplie était de loin la "plage" naturiste.
Il y avait autre chose de rempli. Ce sont les bouts d'herbe. 
Les étendues. Et ces bizarreries, ô combien désespérantes elles aussi.
Il n'y avait plus un mètre carré de libre. Des groupes de 5, de 10, ou plus.
Ils venaient avec leurs gros barbeuc en fonte, et se faisaient une grillade.
Je ne dis pas que c'est pas bien, j'aimerai bien moi aussi.
Mais il y en a trop. C'est fatigant de les voir porter ça, avec les matelas, les chaises, la bouffe et j'en passe. Ils me font penser à des parisiens qui prendraient le métro avec le seau et la pelle des enfants, à traverser la ville pour rejoindre paris plage. Ou le tas de sable déposé sur la route. Il vient d'où le sable. Du Sahara ? Ben mince.

On devrait toujours être vrais. Ne rien cacher. Absolument rien. Cacher c'est mentir. Mentir c'est être faux.
A quoi ça sert d'être faux. Se lier avec des personnes qui ne nous correspondent pas ? C'est bête.
Je le fais aussi. Comme tout le monde. Mais moins. Et j'apprends, je prends le chemin de la vérité vraie.
Profonde et intime.

Est ce que les secrets, les sentiments, ou que sais-je encore, peuvent être aussi forts à l'extérieur qu'ils le sont, dedans.

J'aurai bien voulu finir par une phrase à la con style:
Est ce que tu m'aimes, est ce que tu mors, est ce que l'on se meurs à s'aimer trop fort.
Mais bon, ça ne veut strictement rien dire et c'est complètement con.
Donc je finirai par cette grossièreté. 



Publié par Mathias, le Samedi 17 avril 2010 à 23:21

Par eclat-de-reves le Dimanche 18 avril 2010 à 22:09
Y'aura encore des gens pour te répondre, Mathias.
Mais pas moi.
Par MoOd le Lundi 19 avril 2010 à 17:14
C'est étrange de voir que tes problématiques sont un peu les mêmes qu'il y a deux ans.
Et qu'au fond les miennes n'ont pas vraiment changées non plus.
Si j'avais le courage de le faire je recommencerais mes tirades, celles où je te disais qu'il fallait l'aimer la vie et le vouloir vraiment sinon c'était dommage, je recommencerais même à m'énerver sur toi, sur tes hésitations et sur tous tes blocages, sur ta peur de la vie que je ne comprends pas, sur ton désir d'amour qui me semble trop fort pour être contenté, sur le fait que tu comptes encore, toujours, sur l'Autre qui n'existera pas tant que tu n'existeras pas.

Mais je ne sais pas, si je l'ai le courage, ou même si j'ai le droit de te dire tout ça.
 

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