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Pardon mais je ne comprends pas. Je n'y arrive pas.
Il faudrait que je sache, pourtant.

Il y a plein de choses qui ne vont pas. L'insatisfaction permanente.
J'aimerai avoir sans cesse les yeux ouverts, comprendre que le principal, c'est que tout le monde se porte bien. Aujourd'hui.
Mais j'ai besoin de plus. J'arrive pas à faire autrement. Je veux pas vivre condamné. A souffrir, à me mentir, à sourire forcé.
Je veux pas recommencer une nouvelle semaine.
Je ne comprends pas pourquoi là bas les journées sont trop courtes, et pourquoi ici les minutes sont trop longues.
Est ce que l'on se dégoute forcément de tout au bout d'un moment ?
Genre, au bout d'un moment des vacances toute une vie c'est nul ? Sûrement. Mais pourquoi ?
Il faut que je rencontre quelqu'un qui aime la vie. J'aurai des tonnes de choses à y comprendre.
Je ne peux pas m'empêcher de penser que ces personnes qui crient par dessus les toits qu'elles aiment la vie, qu'elles se mentent à elles-même. Comme si elles avaient fait un gros effort intellectuel pour se voiler la face. Mais mince quoi. C'est comme ces personnes qui se font insulter dans la rue, et qu'à force, après avoir fait leurs séances de psy elles prennent ça au second degré. C'est un mauvais exemple.
Je peux pas continuer comme ça. J'ai envie d'ailleurs moi. Et je veux pas attendre les vacances, pour payer des fortunes pour me retrouver avec ces autres personnes. Des vacances avec un chrono au dessus de la tête "Profite profite profite c'est bientôt fini". Travailler une année pour 15jours de vacances. Ou 12. Parce que les trois derniers on les connait hein..
Hier j'étais bien. Je me suis assis dans le parc, j'ai enlevé mes chaussures, la musique dans les oreilles, le soleil dans la figure. J'étais en tshirt, je regardais l'étang, les gens qui passaient. J'étais bien. 
Mais je suis pas heureux ici. Parce qu'au travail je ne le suis pas. Je rigole beaucoup, mais c'est nerveux. Et je ne suis pas moi. Hier, j'avais peur de personne, je me sentais méga libre et bien dans mes pompes. Au boulot, je connais les gens, mais je sais pas. J'y arrive pas. Je n'ai pas la moindre envie de partager quoi que ce soit avec eux. Vous savez quoi, je l'adore s'te chanson mine de rien. Bref. J'ai pas envie. Je me suis forcé 3 ou 4 fois à faire des choses avec eux. Mais j'arrive pas à faire semblant comme eux. Et j'ai toujours pas compris ce qu'ils aiment la dedans. Ils doivent bien y aimer puisque toutes les semaines il se passe ce genre de daube. Je pige pas stabu. Je pige pas. Peut etre que c'est leur trip de faire semblant. Ca doit pas être le miens. 
Vous penserez à moi vendredi, ça va être trop bien. On arrose pour la... 1.. 2.. 3.. 4.. oh oui, pour la 5ème fois au moins la naissance d'un p'tit. Ben c'est cool, j'suis content pour le mec (qui a 1an de plus que moi), mais j'ai pas envie d'y aller à cette daube. Je veux rentrer manger chez moi à midi, revenir à 13h30 et repartir vite à 16h30. Essayer de trouver un peu de liberté. Faire ce que j'ai envie, parmi mon choix. Je ne sais pas, j'arrive pas à être moi la bas. J'ai rien contre eux pourtant. Je suis pas heureux à mon travail. Est ce que l'on peut l'être au travail ? Ma mère me dit souvent que de toute façon "le travail c'est pas toujours marrant" et que "c'est pareil pour tout le monde". Ben mince. Si je partais d'ici, ce serait du gâchis pourtant. Quand je vois que certains galèrent, et que moi je ne suis pas à plaindre. Et que je me plains. J'ai besoin qu'on m'aide. Aidez moi à comprendre. S'il vous plait. Pourquoi personne ne dit rien. 

Evidemment, seul, tout s'amplifie.

Plus jeune, j'avais hâte de travailler. Faute de pouvoir faire autre chose. J'avais envie de travailler. Gagner beaucoup d'argent. J'avais plein de projets, plein de rêves, que des trucs qui ne sont pas donnés à tout le monde. J'étais sûr d'y arriver. 
Maintenant, je n'ai plus envie de faire un boulot "à la con", travailler pendant 35ans pour commencer à vivre. Non merci.
C'est maintenant que j'ai envie et besoin. 


Cet été j'ai envie de louer un bateau. Jeter l'encre un peu n'importe où, et me jeter ensuite moi aussi.
Mais après, j'aime pas quand ça s'arrête. La vie semble ainsi faite. Ce qui est bien ne dure jamais. 
Jamais jamais jamais.




Publié par Mathias, le Dimanche 14 mars 2010 à 16:10

Par Heart.Of.St0ne le Lundi 15 mars 2010 à 17:03
Peut être parce qu'on se satisfait jamais de ce qu'on est/a .. Peut être que le bonheur n'existe pas. Enfin si mais pas en étant parfait ... je sais pas ...

[ Pour la première fois ma maman s'est excusée
et pour la première fois je lui ai "dis" je t'aime (sms) ]
Par pascommelesautres le Samedi 10 avril 2010 à 10:59
(Je viens de tomber sur ton blog et. Je ne sais pas l'expliquer mais tous tes mots trouvent un écho en moi, c'est fou.)
Je me pose la même question, est-ce que les gens heureux sont des menteurs ou alors ils sont justes cons ? Trop bêtes pour se rendre compte qu'en fait, non. Rien ne dure.
Evidemment ce n'est pas facile mais. Accroche-toi à tes rêves, il n'y a que ça qui te fera supporter demain et tes solitudes, pars à l'aventure.
"On joue les funambules sur un câble invisible, on jongle avec des bulles on défie l'impossible."
Par Un-Jour-Enfin-Peut-Etre le Dimanche 2 mai 2010 à 15:48
Je me reconnais un peu dans la façon de faire: rire quand j'ai pas envie de rire. parce que c'est nerveux ou bien parce que c'est devenu un automatisme...
Pour le reste on est toujours maître de sa vie. On a toujours le choix. Maintenant quant à faire le bon choix, c'est une autre histoire....
 

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