Extérioriser. C'est ma vision des choses.
Extérioriser c'est se mettre à un endroit de la maison où on ne va jamais, puis la regarder d'un angle différent. Allongé, regarder le plafond, tout au fond la voir sur la plus longue distance possible, ou le coup classique de monter sur une table par exemple et de regarder le monde d'en haut. Extérioriser c'est découvrir, ou redécouvrir les choses. Bien sure que cette chaise à laquelle tu es en train de penser tu la connais déjà, tu la vois tous les jours. Du moins, tu crois la connaitre. Tu n'as jamais regardé dessous, tu ne la jamais mise par terre sur un coté, ou alors tu l'as faite tombé et tu as couru pour vite la remettre debout. Ca fait bizarre une chaine à terre, ça fait limite peur. C'est violent. Bref, tu ne la jamais regardé en détail non plus, as-tu pris le temps de la regarder, de te poser des questions? Où as-t elle été fabriqué, par qui, comment, etc. Mais non, pas le temps, tu es trop pris par tes devoirs, par ton travail, tu fais la course tout le temps. Tu classes "le repos" dans ta liste des choses à faire, "se coucher à telle heure ce serait bien", etc. Et la chaise est là, elle attend que tu lui consacres une minute de ta précieuse vie d'artifices. Pas le temps d'extérioriser, il faut foncer tête baissée pour être dans les temps. Tout ça pour dire que tu oublies d'extérioriser comme tu oublies que tu es en vie. Ca sert à prendre les bonne décisions. C'est comme une méthodes de travail. Sauf qu'on ne parle pas de ton travail, mais de ta vie, de ton livre. Il y a plusieurs possibilités: une sorte de dédoublement de la personnalité lorsque tu projettes ton regard sur toi même ou simplement une vision des choses, une prise de conscience d'une réalité que tu ne vis pas, que tu mets de côté et qui te deviens étrangère. Mais cette réalité que tu rejettes inconsciemment ce n'est QUE la réalité. Tu regardes cette table où est posé ton pc, et tu te rends compte qu'elle est triste. Elle ne dit rien, on dirait qu'elle a été mise au monde, que tu es son propriétaire, qu'elle est ton esclave et ça s'arrête la. Jusqu'au jour où tes gouts changent pour une raison qu'on ignore et que tu décides de t'en débarrasser. Elle continuera de vivre ailleurs, tout aussi seule, ou alors elle terminera déchiquetée aux ordures où elle pleurera en silence. Tu te dis que sa vie n'aura été qu'un moment d'attente. Cette attente à la mort. Mais en même temps ta vie n'a pas plus d'importance que cette foutue table, tu as beau faire ce que tu veux, jouer au tennis, boire jusqu'au coma éthylique ou encore calculer la racine carrée de 438, tout cela ne changera rien au fait qu'un jour ou l'autre la Terre ne sera plus. Alors je dis stop. C'est ce que je disais plus bas, ok on sert à rien, ok on le sait trop, ok j'aime y penser et l'écrire, mais je ne suis pas la pour démoraliser les troupes. Il faut bien retenir une chose, c'est que nous ne sommes rien, quoi qu'il arrive. On peut juste se sentir un peu plus vivant quand on pense à quelqu'un que l'on aime, quand on réussit quelque chose qui nous tenait à cœur, etc. Alors vivons. Il ne faut pas se poser toutes ces questions sur la vie, tous ces "pourquoi", ces "comment", etc. Ca ne sert à rien. Il faut vivre, profiter du millionième de notre vie qui sera du bonheur, se battre pour en obtenir deux millionième et puis voilà. Mon prof de communication disait qu'il existe 2 types de personnes: Les philosophes, et les matérialistes. lol. C'est vraiment con. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je pense être un matérialiste si on devait effectivement se classer dans un de ces deux dossiers. Ma vie ne tourne qu'autour du travail. J'ai envie de réussir ma vie professionnelle, gagner de l'argent, etc. Un matérialiste pur et dur hein ! Le con de base quoi. Mais tant mieux. Puis d'abord c'est de la connerie je pense. Pardon Monsieur. Pour revenir au thème de la soirée (lol), je me souviens de mon prof de dessin lorsque j'étais au collège. Il nous a juste dit que lorsqu'on tenait un cailloux dans notre main, on lui transmettait de l'énergie. Il nous a dit d'en ramasser un dans la journée et de le garder le plus longtemps possible avec nous. Expérience étrangement bizarre. On a tenu, tenu, puis certains ont lâché, puis d'autres, etc. Jusqu'à lui, jusqu'à moi. Au bout d'un moment on en peut plus, on le jette. C'est marrant tout ça. Pourquoi a t-on prit ce cailloux plutôt que l'autre a coté, etc. Il fallait souvent penser à lui, le transvaser de pantalon quand on se changeait, le sentir dans sa poche en cour, en parler à la récré savoir qui a abandonné.. On se laissait rêver qu'on lui transmettait notre énergie, c'était pas rien quand même. Bien sûre aujourd'hui j'ai grandit et compris qu'il ne s'agissait que de chaleur. Mais ce n'est qu'un détail. Bonne expérience. L'importance du cailloux. Et là, on se rend compte que tout, absolument tout, peut avoir de l'importance. Toutes ces choses qu'on ignore au quotidien. Il suffit de s'y intéresser, de s'y consacrer un peu de temps. Et à ce moment là tout prend forme, tout à un sens. Tout est objet, tout est animal, tout est végétal, tout est humain, tout est vivant. Tout à une histoire. Ce cailloux, Mon cailloux; existe encore.
Extérioriser c'est se mettre à un endroit de la maison où on ne va jamais, puis la regarder d'un angle différent. Allongé, regarder le plafond, tout au fond la voir sur la plus longue distance possible, ou le coup classique de monter sur une table par exemple et de regarder le monde d'en haut. Extérioriser c'est découvrir, ou redécouvrir les choses. Bien sure que cette chaise à laquelle tu es en train de penser tu la connais déjà, tu la vois tous les jours. Du moins, tu crois la connaitre. Tu n'as jamais regardé dessous, tu ne la jamais mise par terre sur un coté, ou alors tu l'as faite tombé et tu as couru pour vite la remettre debout. Ca fait bizarre une chaine à terre, ça fait limite peur. C'est violent. Bref, tu ne la jamais regardé en détail non plus, as-tu pris le temps de la regarder, de te poser des questions? Où as-t elle été fabriqué, par qui, comment, etc. Mais non, pas le temps, tu es trop pris par tes devoirs, par ton travail, tu fais la course tout le temps. Tu classes "le repos" dans ta liste des choses à faire, "se coucher à telle heure ce serait bien", etc. Et la chaise est là, elle attend que tu lui consacres une minute de ta précieuse vie d'artifices. Pas le temps d'extérioriser, il faut foncer tête baissée pour être dans les temps. Tout ça pour dire que tu oublies d'extérioriser comme tu oublies que tu es en vie. Ca sert à prendre les bonne décisions. C'est comme une méthodes de travail. Sauf qu'on ne parle pas de ton travail, mais de ta vie, de ton livre. Il y a plusieurs possibilités: une sorte de dédoublement de la personnalité lorsque tu projettes ton regard sur toi même ou simplement une vision des choses, une prise de conscience d'une réalité que tu ne vis pas, que tu mets de côté et qui te deviens étrangère. Mais cette réalité que tu rejettes inconsciemment ce n'est QUE la réalité. Tu regardes cette table où est posé ton pc, et tu te rends compte qu'elle est triste. Elle ne dit rien, on dirait qu'elle a été mise au monde, que tu es son propriétaire, qu'elle est ton esclave et ça s'arrête la. Jusqu'au jour où tes gouts changent pour une raison qu'on ignore et que tu décides de t'en débarrasser. Elle continuera de vivre ailleurs, tout aussi seule, ou alors elle terminera déchiquetée aux ordures où elle pleurera en silence. Tu te dis que sa vie n'aura été qu'un moment d'attente. Cette attente à la mort. Mais en même temps ta vie n'a pas plus d'importance que cette foutue table, tu as beau faire ce que tu veux, jouer au tennis, boire jusqu'au coma éthylique ou encore calculer la racine carrée de 438, tout cela ne changera rien au fait qu'un jour ou l'autre la Terre ne sera plus. Alors je dis stop. C'est ce que je disais plus bas, ok on sert à rien, ok on le sait trop, ok j'aime y penser et l'écrire, mais je ne suis pas la pour démoraliser les troupes. Il faut bien retenir une chose, c'est que nous ne sommes rien, quoi qu'il arrive. On peut juste se sentir un peu plus vivant quand on pense à quelqu'un que l'on aime, quand on réussit quelque chose qui nous tenait à cœur, etc. Alors vivons. Il ne faut pas se poser toutes ces questions sur la vie, tous ces "pourquoi", ces "comment", etc. Ca ne sert à rien. Il faut vivre, profiter du millionième de notre vie qui sera du bonheur, se battre pour en obtenir deux millionième et puis voilà. Mon prof de communication disait qu'il existe 2 types de personnes: Les philosophes, et les matérialistes. lol. C'est vraiment con. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je pense être un matérialiste si on devait effectivement se classer dans un de ces deux dossiers. Ma vie ne tourne qu'autour du travail. J'ai envie de réussir ma vie professionnelle, gagner de l'argent, etc. Un matérialiste pur et dur hein ! Le con de base quoi. Mais tant mieux. Puis d'abord c'est de la connerie je pense. Pardon Monsieur. Pour revenir au thème de la soirée (lol), je me souviens de mon prof de dessin lorsque j'étais au collège. Il nous a juste dit que lorsqu'on tenait un cailloux dans notre main, on lui transmettait de l'énergie. Il nous a dit d'en ramasser un dans la journée et de le garder le plus longtemps possible avec nous. Expérience étrangement bizarre. On a tenu, tenu, puis certains ont lâché, puis d'autres, etc. Jusqu'à lui, jusqu'à moi. Au bout d'un moment on en peut plus, on le jette. C'est marrant tout ça. Pourquoi a t-on prit ce cailloux plutôt que l'autre a coté, etc. Il fallait souvent penser à lui, le transvaser de pantalon quand on se changeait, le sentir dans sa poche en cour, en parler à la récré savoir qui a abandonné.. On se laissait rêver qu'on lui transmettait notre énergie, c'était pas rien quand même. Bien sûre aujourd'hui j'ai grandit et compris qu'il ne s'agissait que de chaleur. Mais ce n'est qu'un détail. Bonne expérience. L'importance du cailloux. Et là, on se rend compte que tout, absolument tout, peut avoir de l'importance. Toutes ces choses qu'on ignore au quotidien. Il suffit de s'y intéresser, de s'y consacrer un peu de temps. Et à ce moment là tout prend forme, tout à un sens. Tout est objet, tout est animal, tout est végétal, tout est humain, tout est vivant. Tout à une histoire. Ce cailloux, Mon cailloux; existe encore.
C'est ce que je disais. Bref. On s'en fout.