J'attaque mon Moi intérieur au fusil mitrailleur.
Le genre de truc qui explose, devant, derrière, pique, partout, au fond.

Je suis en train de mourir.
Si j'exagère, oui. Je suis en vie, ça se voit.

Je ne vois pas où il est. Ce qui vous rend heureux.
Je ne suis pas un depressif ni rien. Je souris à la vie, comme en photo.
A toutes ces conneries sans vie et au boulot.
Je souris, j'ambitionne même, parfois.

Mais désolé. Je quitte la scène.
La mise en scène, les décors, tous ces trucs faux et sans vie m'épuisent.
Je ne le vois pas.
Je ne suis pas un dépressif, ni rien. Je vois, c'est différent.
Je vois, je comprends.

Le décor tombe derrière.

Tout est fait pour faire joli, mais visiblement c'est loupé.
C'est moche, mais faut pas le dire, car beaucoup se donnent du mal.
A construire ce qui n'existe pas.
A retenir ce qui menace de tomber.
A colmater, jour après jour, et après.

Il y a des choses que je n'arrive pas à aimer.

Il faut se forcer. A sortir. A voir. A parler. A aimer.
C'est étrange.




Publié par Mathias, le Vendredi 4 septembre 2009 à 17:58

Par Heart.Of.St0ne le Vendredi 4 septembre 2009 à 20:26
si .. tes mots le montre en tout cas .. ou le font croire .. qui sait ... personne ne voit .. tout le monde n'a que la moitié ...
certain la façade physique
d'autre celle des mots
qui atteindra les deux?
...
 

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