Je vais bien, là tout de suite. Je ne vais pas mal et ça fait du bien.
Je m'autorise de rêvasser, comme si j'y avait droit.

Tu me manques.
Il n'y a aucun doute, il n'y a que toi.
Tout ça n'est pas dû au hasard, mes rêves ne sont que le chemin qui me mène à toi.
Comme pour me narguer.
C'est fou ce que tu es belle.
C'est fou ce que tu me manques.

Tu me manques.

Tu me manques.
Peut-on joenvjzer jusqu'à la mort.
Combien de temps à zcxmloer si fort.

Débarrasse moi de toi.
J'suis sûr qu'on peut en mourir.

C'est fou ce que je tiens à toi.



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J'écoute cette chanson en boucle. Depuis tout à l'heure. Ca passera, comme tout.
J'avais horreur d'Indochine avant. Mais plus j'écoute et plus je comprend que c'est simplement le talent de mettre une musique et des paroles sur la folie amoureuse. C'est juste ça, et c'est juste l'essentiel. Un monde à part, un rêve.

De toute façon je n'ai jamais rien compris. Tout de travers à ce sujet là. Le reste me parait si clair pourtant.
J'ai pas envie d'aller travailler demain. Certains diraient que c'est normal et pareil pour tout le monde, et d'autre non.  Ce n'est pas une vie de travailler, ne faire que ça, à ne pas compter les heures. Il y a tellement de choses à vivre autour. Tout autour tous ces gens, ces peuples, ces paysages, le sens même de la vie. Toutes ces choses qu'on ne voit plus. Notre esprit se referme toujours plus sur tout ce qu'on connait déjà. Alors que le mot "infini" existe toujours.

J'ai besoin de rêver. Trop sûrement. Je voudrai que ça ne s'arrête jamais. 

Quelqu'un qui pleure c'est excessivement touchant.
Quelqu'un qui sourit...
Pourquoi ?

Demain à 6h37 la chaine se mettra en route pour me reveiller. Elle s'éteindre quelques minutes plus tard. Cela signifiera qu'il faut que je me lève sans plus tarder. Coupé dans mon rêve, dans ce sommeil si précieux. Un léger mal de tête s'invitera, un arrière gout de cauchemar aussi en quittant ce lit pour rejoindre le travail. Je suis tout sauf fainéant pourtant. Mais j'ai depuis quelque temps le mal de vivre. Quelque chose ne va pas. La prise de conscience que ce n'est pas une vie. Je descend les marches, mets télé matin avec l'autre grognon que je peux pas voir, mais c'est ça ou "Debout les zouzous", alors le choix, je ne l'ai pas vraiment. 1min17s plus tard le lait sera chaud, il faudra boire et manger alors que j'en ai pas envie si tôt. Salle de bain, le gel qui décide de tenir, ou pas. Et le reste.Tout est calculé, à chaque seconde. Et c'est Ô combien déséspérant de savoir exactement, quasiment à la seconde près, ce que l'on fera dans 2 jours ou 2mois. Et de ne jamais se tromper. 
Tout ceci n'est que provisoir. Comme d'habitude.
Pourtant si je suis encore là, (en dehors du fait que je ne peux pas laisser mes proches) c'est que je crois en mon futur, que je repousse, toujours plus loin..

Je suis curieux de savoir dans combien de temps je serai dégouté de cette chanson. A suivre.

Ce n'est pas ça que tu veux lire.
La vérité ? 


Je ne suis pas capable de vivre mes rêves.


Publié par Mathias, le Dimanche 18 janvier 2009 à 18:17

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