C'est dans les fonds du couloir
Sombre qu'il se noie dans le noir
Se cogne la tête contre un dimanche
Face à cette nouvelle semaine qui s'avance

Est ce que l'on s'aperçoit dans le fond des couloirs
Lorsque les fleurs jaunes au plancher scintillent
Est ce que l'on peut se noyer à trop se boire
A se demander s'il s'agira d'un garçon ou d'une fille

Tout implose à l'Intérieur, car c'est de là qu'il s'agit
Ce mélange d'envie et de peur, ce sentiment qui surgit
Si l'on se cogne, est ce que l'on meurt
Ou est ce que l'on donne un sens à sa vie ?

Il attend le dimanche où il s'évadera
A l'autre bout du monde qui lui tend les bras
Il attend le dimanche comme il attend l'amour
L'heure du voyage; un aller sans retour
.
 




Publié par Mathias, le Dimanche 7 février 2010 à 19:56

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