Changer de vie.


Trois mots qui interpellent une multitude questions.
Sur un coup de fil avec ma mère.
A croire que maintenant que nous sommes sorti de la tanière, nous prenons un peu plus conscience que pour eux, pour vous, pour toi, pour moi, la fin sera la même. Surtout, qu'il n'est jamais trop tôt pour commencer à profiter du peu qu'il y a à prendre de la vie.

Je n'aurai pas un pere, une mère et une soeur, vous savez ce que je ferais là maintenant tout de suite ? Je monterai dans la voiture et j'irai au bord de la mer, m'assoir dans le sable. Et je n'irai pas travailler demain. Je quitterai ce travail, je les laisserai s'entretuer sans moi. Il y a trop de pression, inutile qui plus est. Je ne crois pas que ce soit choisir la facilité. C'est choisir la liberté.

Je n'ai jamais été fainéant. Au boulot, je travaille sans relâche, bêtement. Illusionné parmi les illusionnistes.

Mon enfance, je l'ai vécue impatiemment.
Partir vite, bien évidemment. Mais ce n'est pas l'objet de ce jour.
J'attendais d'avoir l'âge de pouvoir gagner de l'argent. D'investir. En gagner toujours plus.
J'apprenais la bourse pendant que les copains apprenaient l'amour.
J'imaginais ma maison dans le sud. Je la décrivais à ma mère quand on se promenait en vacances.
J'en pouvais plus d'attendre. Je voulais être grand. Et faire des choses.

Il y a la vie ici, et il y a la vie ailleurs. Si différente.
J'ai eu "la chance" de partir deux fois en Afrique. Là où les gens doivent payer cher pour regarder des animaux "en liberté".
J'ai la chance d'avoir une mère qui voyage beaucoup. Qui me montre, et me raconte.
On peut pas rester indifférent. On peut pas se cacher éternellement que l'on vie une vie de con ici. D'horaires, de rendez-vous, de pression et de stress. Mais il faut travailler pour avoir de l'argent. C'est bizarre de devoir payer pour manger, et encore plus pour dormir. Je ne parle pas du fait de payer pour avoir le droit de se garer en ville. C'est étrange. C'est comme ça.

Insatisfaction perpetuelle.


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Ici ou ailleurs, le challenge est le même. Alors peu importe. Je me contenterai de cette vie là.
Mais aujourd'hui, les choses ont changées. Je découvre tout comme elle qu'il y a une vie. Et que contrairement à l'univers, elle n'est pas infinie.
Je me donnerai les moyens d'avoir le choix de ma vie.

"Le bonheur ne vaut la peine que s'il est partagé". C'est une première chose. Fondamentale.



Je crois désormais que la vie ne s'achète pas.
Que la liberté s'apprend.
Que le bonheur c'est Nous.
Pas moi.




Publié par Mathias, le Dimanche 29 mars 2009 à 16:40

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