Ecrire.Pour.Exister - .::Ecrire:Pour:Exister::.http://ecrire.pour.exister.cowblog.frplCowblogfrSun, 09 Aug 2015 21:05:24 +0200180http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/chapitre-2-3000382.htmlChapitre 2.


FIN.





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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-3000382.htmlMon, 24 May 2010 17:58:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/chapitre-2-3000382.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/derniere-page-3000381.htmlDernière page.


Ecrire pour exister.


J'avais du sang sur les mains.
Du sang dans la gorge et dans le ventre.
J'ai commencé par esquisser des dessins avec un stylo bouchonné, en étalant le rouge sur du papier.
Je me tenais la tête, je me cachais pour pleurer, et dessinais des formes géométriques sans vies et sans odeurs.
Les feuilles trop blanches, et le sang trop rouge. Mes mains maladroites et tremblantes se déplaçaient difficilement. Ma tête était lourde. Lourde, remplie de maux. A m'en faire déborder des larmes qui s'échouaient sur mes dessins de rien.
Il y avait ces couleurs, ces transparences, ces textures qui se marient lorsqu'on les mélange.
Devant mes yeux se sont dessinés des nuages. Puis des vallées. Des montagnes. Des rivières. Un personnage, deux parfois.
Derrière mes yeux se sont crées des histoires.

Ce blog est un dessin, des mots, des histoires. Mon histoire.
C'est la prise de conscience que d'autres mondes existent.
Que le paysage n'est pas forcément du béton.
Que les gens ne sont pas tous comme Eux.
Qu'il existe d'autres Mondes. D'autres Possibles.
Qu'il existe des Gens qui peuvent nous comprendre.
Avec qui on peut partager.

Ca ne sert à rien de rester avec les gens qui ne nous correspondent pas.
Dans des univers qui ne sont pas les notre.

Il y a trop de Mondes pour ne pas trouver sa place.
Si ce monde n'existe pas, on peut toujours le créer.
Créer ses envies, ses rêves.
Prendre conscience que l'on est quelqu'un.

Ecrire, et prendre conscience d'Exister. Voilà à quoi aura servit ce blog.




"Ce sont tes peurs qui te guident."
Je suis plus fort que de simples peurs.







Je sais que je peux vaincre mes peurs. Franchir les limites. Casser les barrières.
Et partir, Au delà des frontières.



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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-3000381.htmlMon, 24 May 2010 17:57:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/derniere-page-3000381.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/las-vacaciones-2997265.htmlLas vacacioneshttp://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2997265.htmlSat, 15 May 2010 22:41:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/las-vacaciones-2997265.htmlhttp://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/j-ai-envie-de-dire-qu-il-n-y-a-pas-vraiment-de-titre-2993745.htmlJ'ai envie de dire qu'il n'y a pas vraiment de titre. 



[Pas de chanson]


Je sais pas si tu as remarqué, il ne fait pas beau.
De toute façon, je n'aime pas quand on allume la lumière au bureau. 
J'aime pas le superficiel, ou je ne sais pas comment vous appelez ça. Les trucs en plastiques, les trucs qui puent, et tous ces objets sans vie que l'on imagine, jetés par la fenêtre d'une voiture en pleine campagne. Je déteste tous ces gens qui jettent des trucs de leur voiture. J'ai horreur de ça. 

Il parait que je dis ce que je pense. C'est assez étrange, je ne pense pas être comme ça. Y'a qu'ici ou qu'avec vous que je le suis. Cela prouve bien une chose. Je ne suis pas pareil ici et dans la réalité. Ici je déprime, dans la réalité il parait que "je souris tout le temps". Ahah. Laisse moi rire. Nan. Laisse moi vomir. Encore heureux que j'ai peur de vomir. Sinon ce serait la cata. Strophe.


Moi, j'aime desfois, ces moments où je ne souris pas. Ou je suis un peu seul, mais que "ça va". Ces moments qui immobilisent un peu, qui tétanisent le corps et qui envolent l'esprit. Desfois il se passe plein de choses dedans. Malheureusement, c'est que dedans, ça n'existe pas. Rester vivant pour ça. Entre autres. Des choses qui n'existent pas. Je me fais des films. J'imagine des histoires partout. C'est toujours génial. Extra. Ordinaire. C'est moi qui décide de ce qu'il vient de se passer, de ce qu'il se passera, je ne vois que le présent, celui qui défile et qui s'en va sans cesse. Il y a tout un univers. Tout un monde extraordinaire. 
Il n'y a pas tous ces cons. Il n'y a pas ces mensonges, ces forçages, ces sourires a la con, remplis de vide et de plastique. Remplis de faux, merci, et de rien. Ils ont tous des bébés en ce moment. Plein de trucs qui sortent des choux et des roses. De toute façon je me vois pas acheter du choux. Et les roses ça pique. Alors ils débarquent, "ahhh gna gna gna, truc bidule, 3kg250" ça me fait une belle jambe "Il passera demain avec sa maman à l'heure de l'apéro!" Youpi, mais vas-y dégage jm'en fous moi. J'ai même pas le droit de partir. Parce que "ça se fait pas", parce que "gna gna et bidule truc en verlan". Vous savez, il a dit "sauvage". Et au début il disait aussi "Tu devrais venir et patati et patata" mais tout bas, comme s'il avait ôté son masque quelques secondes pour me dire un truc. Mais justement ! Pourquoi il le remet son masque, pourquoi après il rechange d'attitude et s'en va se fondre dans la masse parce qu'il sent que c'est ce qu'il faut faire? D'un coup il est plus naturel, et rebelote. C'est fatigant d'être avec les gens, ceux là là. Ceux qui dégueulent de ces personnages qui ne sont pas eux. Il y a des choses qu'on a pas le droit de ne pas aimer. Qu'on a pas le droit de vouloir fuir ou éviter. Sinon on est "sauvage".

J'ai peut-être une vie de merde, mais au moins elle a le mérite d'être vraie et sincère. 
Quand je ne trouve pas le bonheur, je me le fabrique, en moi, juste un peu par ci par là. Rendre les trucs moche un peu magiques. Ressentir et amplifier. Amplifier et s'enivrer. S'enivrer et se sentir vivre. 
C'est comme quand vous captez une chanson à 2min08, que vous prenez l'avion et que vous décollez vers la liberté. 

Parce que la vie sans ça c'est un peu triste. C'est un arbre sans feuilles en hiver. Au milieu du bitume.
C'est un autoradio éteint. Sombre et transparent. 
Il est possible de puiser.

Ressentir. Ressentir. 
En trembler tout entier.
En pleurer.
En sourire.

J'ai une vie de merde. Même si ça ne veut rien dire.
Et puis de toute façon vous le savez bien, "il y a pire" ! Ahah-lol.
Une vie de merde qu'elle soit meilleure ou pire que celle du voisin reste une vie de merde.

Chacun a sa vie.
Chacun a ses raisons.

Je suis comme je suis.
Tu es comme tu es.
Il est comme il est.
Nous sommes..
Vous êtes comme vous êtes.
Ils sont comme ils sont.
Je ne suis pas comme vous.

Nous ne sommes pas nous.
Vous êtes eux, ce qu'ils sont.
Je ne suis pas comme vous.

Rien n'égalera jamais la beauté de son corps. 
Ni ces regards croisés.
Ni ces histoires imaginées.
C'est l'histoire d'une mort pathétique.
C'est l'histoire d'un fou qui mourra dans ses rêves.




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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2993745.htmlThu, 06 May 2010 22:21:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/j-ai-envie-de-dire-qu-il-n-y-a-pas-vraiment-de-titre-2993745.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/l-histoire-d-hier-de-demain-et-du-petit-lapin-2989976.htmlL'histoire d'hier, de demain et du petit lapin. 



Je voulais raconter ma vie avant d'entamer une pause. 
Parce que ma vie est palpitante.







Hier.
Hier fût une journée de samedi, avec tout ce que l'on fait les samedis.
On fait les courses, en général. Sauf les excités qui planifient leur vie comme ils planifient au travail. En général ceux là les font la semaine, en sortant du travail à 19 ou 20h.
Organisation d'une semaine, d'un week end, compter les heures, se fixer des rendez vous. 
"De 14h15 à 16h30: Détente dans le parc avec les enfants. Ne pas oublier le bob du p'tit, il va faire chaud."
Moi je fais les courses le matin, j'essaye d'y être à l'ouverture. J'aime pas le monde. Je n'aime pas non plus ces gens bizarre qui conduisent leur chariot comme ils conduisent en voiture. Ces gens qui arrivent trop tôt et qui attendent que le rideau de fer se lève. Généralement ils sont vieux et il achètent pour moins de 10 euros. Il faut donc arriver à 8h37. C'est bien 37, on est sûr que c'est ouvert, et il n'y a pas trop de monde. Je suis donc arrivé à 37. Le laveur de vitre lavait les vitres. Les vieux à la bourre arrivaient à la bourre, les gens bizarre prenaient un petit déjeuner dans le Mac truc, plus loin sur la droite une dame retirait de l'argent, une fille attendait, le vendeur de journaux vendaient des journaux, tout était bien en place.
10 minutes plus tard montre en main je ressortais et un mec bizarre devant moi achetait juste une sorte de petite lingette. "1,50eur s'il vous plait". Il paye avec des pièces sorties d'un porte monnaie qui a du vécu. Un joli sourire de la caissière qui entamait sa journée de merde et 37,70 euros plus tard, je rentrais.
En temps que malade mental no life mal dans sa peau, je repartais une fois m'être changé, pour aller courir. Le but étant de transformer le mal intérieur en maux extérieur. Je ne sais pas si on peut qualifier cette pratique de sado masochiste. Je saute les étapes d'étirements et autre préparation dont je n'ai pas le secret, pour bien me faire du mal. Ah, puis surtout, ne pas s'hydrater, ça sert à rien. J'ai couru du sud au nord. Je me suis arrêté au parc (jusque là, que d'originalité!). Y'avait une fille qui arrêtait pas de me regarder. Je la regardais aussi, parce que j'aime bien. C'est beau. Un groupe  pour un mariage qui s'invitait, et je remettais mes deux écouteurs. Il n'y a que moi, la musique, et mes pensées. "J'ai une idée! on va faire une photo, vous allez tous vous mettre sur les marches, avec les arcades derrière!". Ah. Ah. Ah. Ca aussi c'est original. Ce que l'histoire ne dit pas, c'est qu'il y aura d'autres mariages, peut être même dans la même journée, et que les photos seront les mêmes. Demandez leur une photo, un coup de photoshop avec vos photos et vous gagnerez du temps pour les photos de votre mariage. Bref. Un chinois genre 19ans en face, hésite. Il a sont appareil à la main, et a envie de faire une macro avec les fleurs qui sont devant. Je lui colle la pression en le regardant. Je regarde donc ailleurs pour qu'il prenne sa photo, chose qu'il fait de suite. Les vieux passent et me regardent. Je sais pas. Tout le monde me regarde de cette façon, ou presque. Ca dépend des profils. Est-ce que tout se voit ? Peut-être. Est-ce que je me fais des films? Surement.
Au bout d'un moment, la fille me regarde une dernière fois et s'en va. D'autres arrivent alors je pars. Il faut tout se retaper dans l'autre sens. Heureusement, je l'aperçois, et oui, il est bien là! Le Géant. On est au trois quarts, je suis mort alors je marche. Arrivé à son niveau, je le regarde pour lui dire bonjour, et hop, il lève la tête et regarde le TER qui attend sur le pont. Raaa. Nul. Et là, tout prend un sens. Pas celui que j'aurai voulu malheureusement. Lui, il a pas besoin de moi. Même pas d'un bonjour. Pourtant c'était un Géant, et il avait l'air gentil. 


Aujourd'hui.
Aujourd'hui j'ai traversé la ville dans tous les sens. J'étais à vélo. Lunettes de soleil, casquette. Musique. Complètement enfermé quoi. Ca me permet de me faire des films et de trouver les choses magnifiques, là où elles sont tristes et sales. Je suis monté à Fourvière, pour être sûr d'avoir mal. La montée de la mort qui tue. Mais montée quand même. Je me suis même autorisé des "presque freinages" quand les gens sur le trottoir prenaient toute la place. Et les vieux me regardent comme si c'était marqué Virenque sur mon front, et que je montais le Mont Ventoux. Une fois en haut, ben je savais pas quoi faire, y'avait des gens qui croient en Dieu, d'autres qui croient en leur appareil photo, et moi au milieu qui ne sait pas en quoi croire. Alors je suis redescendu bêtement. Il y avait une fille dans la descente. C'est étrange quand même. Comme c'est beau. Une fois en bas je suis repartis à gauche. Remonté la Saône. Puis redescendu. Traversé Bellecour. Puis remonté le Rhône. Puis redescendu. A Gerland je me suis arrêté. Assis sur un banc. Il y avait l'herbe en dessous qui arrivait jusqu'au banc, et je trouvais ça beau. J'ai falli prendre une photo. Mais j'ai faillu avoir l'air con aussi. Il y avait une femme en face, qui lisait. Il y avait un couple derrière. Puis un autre au loin. Derrière à droite, une fille desespérée avec ses deux chihuahuas. Derrière, deux mecs qui bronzaient dans l'herbe. J'avais les cheveux qui ressemblaient à rien. La casquette écrasée sur le coté à cause du soleil. Bref, j'étais comme une loc' et j'étais bien. Il faisait chaud. Il y avait une légère brise, et on ne pouvait se sentir que bien. Je pensais. Je regardais, j'imaginais. 
Avant d'entamer "Un jour", je voulais dire qu'en revenant j'ai remarqué que j'avais assez bronzé pour avoir la marque du tshirt. Arf.


Un jour.
C'est un truc que j'ai jamais fait ça, vous savez ceux qui courent torse nu, etc. Faut quand même vachement s'assumer quoi. Et puisque nous sommes dans l'Assumation de soi, je voudrais dire que le Géant, il me saoule lol. Si je le recroise, je lui dis bonjour et puis c'est tout. Il en fera ce qu'il voudra. Ca c'était la première chose. Je le ferai.
Autre chose, comme je viens de le dire, il faut que je fasse ça là. Courir torse nu. Ce n'est pas le fait de l'être qui m'importe, c'est juste pour apprendre à s'accepter. Je sais pas comment dire. Le faire, quand on ne s'aime pas. Ca doit donner encore plus envie de se faire du mal en y pensant. Mais. Je le ferai.
Puis autre chose bis, quelque chose qui me tient à coeur. Malgré ce que pourront en penser certains. C'est vrai, attends deux secondes j'argumente, c'est vrai, c'est bizarre de ne pas dire certaines choses alors ça ne changera rien à rien. A part à assumer, à s'accepter, toujours pareil quoi. J'ai chaque jour plus conscience que ça ne sert à rien de jouer un rôle, de dire ce qu'il faut dire pour plaire au voisin, ou à j'sais pas qui. Il faut s'assumer. C'est une des clés du bonheur sans doute. Puis ça ne peut que nous rapprocher des gens qui nous correspondent. Puis j'ai pas envie de me justifier en fait. Il y a tellement de raisons. Je voulais dire que je voulais toucher la Liberté aussi. Cet été. Juste pour voir. Ressentir. Quelque chose de naturel, d'infiniment basique, toucher la moelle de la vie. Ressentir la vie. Bref. Je veux nager nu dans la mer. lol c'est con hein. C'est marrant. bref. Juste ça quoi. C'est tellement.. rien que 10 secondes. 1 min. Un jour. Je suppose que ça ne se dit pas. Peut être que chacun ressens ce besoin. Mais que c'est trop intime. Alors on fait pas. Je ne sais pas si ça se dit pas, si ça se fait pas, ou les deux. Alors dans le doute.. Je le ferai.


Ah, puis autre chose d'infiniment important à propos de cette vidéo.
J'aime bien le petit hibou et le petit lapin.




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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2989976.htmlSun, 25 Apr 2010 19:14:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/l-histoire-d-hier-de-demain-et-du-petit-lapin-2989976.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/sauf-que-si-bien-sur-que-si-2988182.htmlSauf que si, bien sûr que si. 


[...]




La maman de Gabin avait une sorte de kilt hier.
Elle jouait l'exhib au milieu des deux bâtiments perpendiculaires.
Elle est bien comme maman. Elle est parfaite.
Elle jouait avec Gabin au foot. 
Son "mari" les a rejoint, l'a pris par la taille, derrière, et l'embrasse.
J'ai cru revoir Sarkozy et son ex. Le baiser de la victoire.
"Je t'aime". "Oui je sais, moi non plus". 

Il est étrange ce petit Gabin.
Il est très ouvert, parle à tout le monde et sait faire des boules avec des brins d'herbe.
Mais il y avait deux enfants qui jouaient aussi au ballon à coté. 
Mais il ne les a jamais rejoint. Il n'a pas joué avec eux. Ne leur a pas parlé.
Il ne faudrait pas, mais je les ai pris en photo, quand il étaient au loin.
Parce que quand je partirai je les regretterai un peu, ils resteront des bons souvenirs.
Si courts et si simples. 
Pendant que Gabin escaladait la montagne de terre d'environ 1m30, je regardais sa maman.
C'est le genre de femme que l'on regarde plein d'envies et de fantasmes au premier regard.
Et quand elle est avec son fils, on a qu'une envie, c'est de la prendre dans nos bras.
Elle n'a pas besoin d'être protégée, elle n'a pas besoin de nos bras.
Mais l'envie de la toucher est trop forte. 
C'est comme d'avoir plus envie de lui faire un sourire, partager quelques secondes de sa vie, plutôt que de lui faire l'amour.
Elle ne peut pas être qu'avec lui. C'est pas possible. Elle ne peut pas être comblée. Pas par lui, ça se voit de toute façon.
Elle est parfaite. Imparfaite où il faut. Excessivement plein d'amour envers son fils.
J'irai bien taper un foot avec lui un de ces quatre. Ecouter les milliards de choses qu'il pourrait sortir.
Ecouter ses histoires, comme regarder un Tim Burton, mais pouvoir lui répondre.  
Je me demande ce qu'il cherchait la haut sur la petite bute de terre. Il était tout petit. 
Sa maman était en plein milieu, cambrée, sublime et fragile. Et lui, il continuait, tout petit, à gratter dans la terre. 
Je suis sûr qu'on peut pleurer à les regarder. Tellement ils sont tout. Tout ce qu'il y a de plus beau.
Et fragile. Trop fragile pour moi.

Je n'ai pas envie de la voir pleurer la mort de ses proches. Ni de la sentir angoissée parce que pas comblée, lorsque touchée par son mari. J'ai pas envie de la sentir imaginer le quitter, savoir comment faire pour Gabin, au milieu de leur séparation. Qui gardera le chat, et la télé qu'on ne coupera pas en deux. Et Gabin. On le coupera en deux ?

Non bien sûr que non. 
Sauf que si, bien sûr que si.




http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/images/Auborddeleau-copie-2.jpg
J'étais là samedi. Je sais pas pourquoi.



Je regretterai également la pharmacienne. Je l'aime beaucoup. Comment dire. 
Ca se voit en plus. Qu'elle est comme ça.
Mais ce n'est pas dans ses yeux qui sont marrons, mais dans ceux de sa collègue, qui sont bleus, que j'ai plongé.
J'ai pris le ticket accompagné de sa voix douce "Donc voilà vous pourrez venir les récupérer demain".
Je n'ai pas osé toucher sa main que j'ai regardé, je me suis contenté de prendre le ticket et de relever la tête.
Et j'ai plongé. Vous savez, pour de vrai. Comme quand on saute du haut des rochers des calanques, et que l'on ressort, mouillé.
J'ai plongé, je suis ressorti, j'étais complètement trempé. 
Mon "Au revoir" était un peu foireux. J'avais pris froid.

Je suis triste de n'avoir pas croisé le Géant ce week end. Ni la fille.
Je voulais leur dire que j'existe, juste pour voir.




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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2988182.htmlMon, 19 Apr 2010 20:40:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/sauf-que-si-bien-sur-que-si-2988182.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/juste-une-question-2987607.htmlJuste une question 


J'ai besoin d'un miracle.
Je sais pas ce que les gens ont dans la tête. Par rapport aux autres.

Je me demande s'ils regardent et ont envie.
Ou s'ils regardent quelqu'un d'extérieur qui n'est pas leur monde.

Nan parce que j'ai besoin d'un miracle.
J'aimerai bien qu'Une vienne me parler.
J'aimerai bien voir qu'Une a besoin.

Et donc, pour être clair, la question est là.
Ce "besoin" que j'ai, est ce que d'autres l'ont ?
Est ce que les autres qui ont déjà leur monde et leurs amis n'ont pas ce besoin là?
Est ce que, même avec ce qu'ils ont déjà, ils en ont besoin ? Si oui, pourquoi personne ne fait rien ?
S'il vous plait répondez moi.


Je regardais le monde qui tournais, et j'ai fermé les yeux.
Quand je les ai rouverts, j'ai remarqué que je pleurais à l'intérieur.



A 13h13 un homme bizarre et souriant me demande l'heure.
"Une heure et quart" Merci. De rien. Au revoir.


Je veux pas de femme.
Je veux pas de mariage.
Je veux pas d'enfant.
Je les ai regardé dans le parc.
Y'avait cette maman qui engueulait son fils, et moi qui me demande ce qui est bon ou pas pour un enfant, ne pas trouver de réponses.
Il y avait en face un énième couple pour un énième mariage pour des zénièmes photos au parc. Quelle originalité. Déconcertante. Et les autres, qui se sont éparpillés, le visage plein d'ennuie. "Vivement qu'on soit rentré à la maison".
Il y a ces klaxon, désespérants, dans les rues. Avant les photos. Après les photos. Mettre un costard sous quarante degrés. Ne pas oublier de sourire, par tous les temps. Même si on a froid. Même si on a chaud. Même si on a les reflets du soleil sur l'eau, pendant la photo.



Car pour ne citer qu'elle,
Ô toi, Ô la vie
Prends ce corps qui est miens
Envolez-vous d'un battement d'aile
Rejoindre les méandres de l'oubli.



J'aime bien quand un monsieur me regarde et me souris. Je sais alors qu'il a tout compris.

Je voulais dire quelque chose d'important:
"J'apprends à marcher pieds nus dans la forêt". Voilà.

A l'autre parc, plus loin et plus sauvage, il y avait des gens qui se baignaient.
Pas loin des premiers de l'année sans doute.
Il y avait pas mal de monde sur les "plages".
La "plage" la plus remplie était de loin la "plage" naturiste.
Il y avait autre chose de rempli. Ce sont les bouts d'herbe. 
Les étendues. Et ces bizarreries, ô combien désespérantes elles aussi.
Il n'y avait plus un mètre carré de libre. Des groupes de 5, de 10, ou plus.
Ils venaient avec leurs gros barbeuc en fonte, et se faisaient une grillade.
Je ne dis pas que c'est pas bien, j'aimerai bien moi aussi.
Mais il y en a trop. C'est fatigant de les voir porter ça, avec les matelas, les chaises, la bouffe et j'en passe. Ils me font penser à des parisiens qui prendraient le métro avec le seau et la pelle des enfants, à traverser la ville pour rejoindre paris plage. Ou le tas de sable déposé sur la route. Il vient d'où le sable. Du Sahara ? Ben mince.

On devrait toujours être vrais. Ne rien cacher. Absolument rien. Cacher c'est mentir. Mentir c'est être faux.
A quoi ça sert d'être faux. Se lier avec des personnes qui ne nous correspondent pas ? C'est bête.
Je le fais aussi. Comme tout le monde. Mais moins. Et j'apprends, je prends le chemin de la vérité vraie.
Profonde et intime.

Est ce que les secrets, les sentiments, ou que sais-je encore, peuvent être aussi forts à l'extérieur qu'ils le sont, dedans.

J'aurai bien voulu finir par une phrase à la con style:
Est ce que tu m'aimes, est ce que tu mors, est ce que l'on se meurs à s'aimer trop fort.
Mais bon, ça ne veut strictement rien dire et c'est complètement con.
Donc je finirai par cette grossièreté. 



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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2987607.htmlSat, 17 Apr 2010 23:21:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/juste-une-question-2987607.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/il-fait-froid-et-j-ai-peur-je-veux-rentrer-maintenant-2985516.htmlIl fait froid et j'ai peur. Je veux rentrer maintenant.. 


Je vous déteste.

Vous avez vu le vent dans les grands arbres quand il fait beau et que le soleil se couche ?
Je l'ai vu, assis dans mon canapé. Là où il fait vide.
Je me demande si je vais mourir seul aussi. 

Desfois je suis seul, et loin.
Desfois je suis loin. Et seul.

J'aime bien la solitude, mais elle fait peur parfois.
J'aime bien la mer, mais elle fait peur, quand elle est trop grande. Et qu'elle est trop nuit.
J'aime bien la nature, mais j'ai peur que les arbres et tout ce qui est vivant ait une conscience. Alors que non. Scientifiquement.
J'aime bien nager, mais j'ai peur de ce qu'il y a sous mon corps. Un gros poisson. Un rocher. Un oursin.
J'aime bien courir, mais je m'étouffe au bout d'un moment.
J'aime bien les gens, mais pas tous. Ou très peu. Ceux que j'aime, je ne les connais pas. Un regard et s'en va.
J'ai peur de mon corps si fragile. Je ne maitrise pas tout.
Je gonflais un ballon, je tapais dedans, il retombait lentement. J'ai cassé des vases. J'ai beaucoup pleuré.
J'aime bien le silence. Mais il y a ces objets, qui font cafard lorsque tout s'éteint.
Merde. Desfois ça crie dedans. Croiser une personne et vouloir je ne sais quoi. Mais tellement fort.
Merde. Est ce que l'été a une fin?
Mon dieu que l'esprit est fragile. Monter un mur, essayer de le faire bien droit. Puis tout détruire.
Il y aurait de quoi devenir fou. Se dire que peut-être quelqu'un est dans notre dos. Que peut être que mes plantes sont vivantes, et si je les fais crever je les tues. Et les rescapées me detestent après. Croiser un chat qui nous regarde et se dire que c'est peut-être une personne de la famille, décedée. Mais nan. Ne t'inquiète pas. Tout va bien.
Mais si tu éteinds tout, que tu coupes tout, jusqu'à ce qu'il n'y ait aucun bruit. Que tu prends 10secondes pour déconnecter ta vie, de ce qu'ils ont fait de toi, ben mince. Qu'est ce que je fais là. C'est quand qu'on s'en va?  Il fait froid et j'ai peur. Je veux rentrer maintenant.

Hypnotise moi. Parce qu'il y a cette chose. J'ai besoin que tu me dises.
Est ce que toi aussi tu vois comme ça ?
Et si oui, pourquoi personne ne fait rien.
Et si non, mince..

Je me vois, à mourir, dans un lit d'hôpital. Et au bord du fond. Au bord de la fin.
Voir la beauté du monde dans un regard, attraper sa main, et lui dire. Lui parler. Jusqu'au bout.
Parce que c'est la fin, parce que c'est dur et pleure.
Regretter. Par milliers.

Putain. Dites moi s'il vous plait. Dites moi ce que vous voulez, mais dites moi la vérité.
Parlez moi beaucoup. Parce que le temps défile. Et qu'il sera trop tard.
Dites moi. Ce qu'il y a dedans. Ce que vous voyez dehors.  
Il reste plus beaucoup de temps.
La fin.



Pourquoi je n'aime pas ma vie.
Pourquoi je ne fais rien.




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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2985516.htmlSun, 11 Apr 2010 20:38:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/il-fait-froid-et-j-ai-peur-je-veux-rentrer-maintenant-2985516.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/premier-etage-2983517.html"Premier étage".


=)

Ne cherchez pas. Vous ne pouviez pas m'arrêter.
Il faut dire que je partais avec un sacré avantage.
J'avais mal. Très mal.

Le 1er janvier je devais faire un super article pour expliquer que cette année, je ne prendrai pas de résolutions. 
Et que cette année 2010, serait l'année des révolutions.
Je repousse à l'article d'après, et me voilà en avril.
C'est donc un peu tard pour parler de tout ça.

Je disais donc, que j'aurai pu continuer longtemps.
Pour la première fois, Princesse de provence n'était pas là.
Je voulais parler de deux personnes que je vois souvent:
Il y a une fille.
Et un géant.
J'ai pas vu la fille aujourd'hui. Juste le géant.
A l'aller, et au retour.
La fille, le géant, la prochaine fois que je revois l'un d'entre eux, je lui dis bonjour.
Parce que le géant, il a plein de trucs à raconter, ça se voit.
Et que la fille, ne veut rien raconter, ça se voit aussi.
Et c'est deux personnes à qui j'ai envie de.
Dire bonjour, c'est bien. Ca sert à rien, mais c'est bien.
Le géant, j'ai quand même tenté un sourire. 

Quand je suis rentré, je suis monté dans l'ascenseur avec la femme semi libertine, semi SM, un truc du genre.
Elle était avec son fils. Vous savez, celui de la toute petite sieste, qui mimait le truc. Bref. J'le kiffe.
Il est rentré dans l'ascenseur, m'a regardé: "Moi j'ai 4annns !!! et je sais faire plein de trucs! je sais faire des boules!" Il avait une sorte d'herbe. Ouais, une.. herbe. Un brin d'herbe quoi Bref. Et il l'a serré en boule dans sa main. Il relève la tête tout content et me regarde: "Et voilà!!! j'ai fais une boule!!" (Evidemment ça ressemblait à rien lol) Et sa mère qui répond: "Oh bah tu parles d'une boule.." L'ascenseur s'ouvre et ils partent. Et c'est trop court. Parce que le petit il est trop bien. Et sa mère est géniale. Elle sortait ses 3 gros sacs de l'ascenseur, le petit était toujours dedans à coté de moi "Si je veux je peux faire plein de boules!" Et sa mère "Ouais ben tu pourrais m'aider à sortir les sacs au lieu de faire des boules" lol. Elle est incroyablement sexy. Et avec son fils, elle est euh, fin bref. Ils sont trop biens.


Tout ça pour dire que j'ai pas envie de parler de tout ce qui ne va pas.
Ce qui ne m'empêche pas de beaucoup y penser..



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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2983517.htmlMon, 05 Apr 2010 17:16:00 +0200http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/premier-etage-2983517.html
http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/je-suis-2976930.htmlJe suis.


[...]



Le problème, c'est qu'il y a une force à l'intérieur.
Une chose très profonde et très puissante. 
Et que je gère rien..


     Si la magie dans ta vie n'existe pas, à toi alors de la créer.
 


Je sais pas trop quand c'est "plus tard". Si on compte en minutes ou en années.
En années visiblement, en espoirs aussi.
Je suis pas sûr de vouloir ce que je veux. Il faudrait plonger pour comprendre.
Remonter à la surface et se surprendre.

Je suis un sauvage. Un truc un peu brut de décoffrage.
Je ne partage pas avec les gens dans la réalité. Parce que je n'en connais pas.
Et je pense que je n'en connais pas aussi parce que je ne m'assume pas.
Virtuellement c'est plus facile. A l'intérieur une petite partie ose s'exprimer.
C'est marrant, je ressens de plus en plus certaines choses.
Comme si la marche à la libération s'esquissait.
L'assumation de Soi. 

J'ai mal parce qu'en même temps ce n'est pas moi que je veux guérir.
Et plus ça augmente et plus j'ai mal, et plus j'implose.
Plus j'ai mal et plus j'implose.


Et plus j'ai mal et plus j'implose.
Et plus j'ai mal et plus je cours.
Et plus j'ai mal et plus j'ai besoin de me faire mal.
Et plus j'ai mal et plus je cours, je m'à-bout-de-souffle.
Et plus j'ai mal et plus tout grossit à l'intérieur.
Alors je cours. Je me déchire. Je me détiens.
Je me détourne. Je me décorps. Je me contourne.
Me contorsionne.
La vie m'entoure et me serre fort.




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http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/commentaires-2976930.htmlMon, 15 Mar 2010 22:47:00 +0100http://ecrire.pour.exister.cowblog.fr/je-suis-2976930.html