Pour moi, la vie, c'est comme un cours de maths.
Tu es là, seul, sur ta chaise, assis bien au fond. Silencieux, spectateur.
Il y a les autres. Ces inconnus.
Il y a cette prof. Ces gens "au dessus".
Il y a des formules, ces trucs longs avec des chiffres, des lettres. Ces formules qui en donnent d'autres. En les mélangeant découlent encore d'autres choses, à n'en plus finir. Le nul, au fond, il comprend pas. Il rêvasse un peu. Mais il angoisse aussi. Il ne comprend pas les formules et appréhende l'interro. Il appréhende l'interro.. Il sait pourtant.
Demain on peut mourrir, hein ?
Alors pourquoi il a peur ? Pourquoi il a mal ? Tellement de pourquoi. Une infinité.
Je comprend pas pourquoi on ne dit pas aux gens qu'on aime qu'on les aime, je comprend pas pourquoi des couples se séparent dans la haine, je comprend pas pourquoi on perd sans cesse notre temps, pourquoi on ne fait pas ce que l'on veut à chaque instant, pourquoi les gens crient parfois, pourquoi la violence, pourquoi je perds mon temps aussi à écrire ça.
Je le sais. Je n'ai rien d'autre à faire. Rien d'autre ? bien sure que si. Mais les choses sont faites de telle sorte que l'on se croit invincible. On remet les choses à plus tard, on se créé des projets pour des dizaines d'années plus tard.
Je m'ennuie.
Si j'étais libre, qu'est ce que je ferai ? Je le sais même pas. Je n'ai pas l'esprit assez large sans doute. Trop conditionné depuis toujours, depuis la naissance.
Je pense que tout de suite, si j'étais libre, je viendrai te voir, je passerai la journée près de toi. Je suis sure que je m'y sentirai bien, à ma place. Mais toi, est ce que si tu étais libre tu aimerai que je sois a tes cotés ? Sans doute pas :)
Oui. En y reflechissant, je ferai ça. Je n'ai envie de rien d'autre. lol. T'imagine? C'est grave.
Je t'ai pas dis, je n'ai pas dormis avant 3h30 cette nuit. Ben oui, je t'ai dis ce que je pensais de toi. Je t'ai dis un p'tit bout de ce qu'il y avait au fond de moi. Et tu sais comme je suis. Ca m'a dérouillé le bide. Je vis trop fort ces choses. Ces sentiments. Ces pensées. Toi. Trop.
A présent, je vais m'arreter la. La vie n'a de sens sans toi.
Je vais rester devant ce PC, à perdre mon temps. A avoir mal, en silence.
En attendant de mourrir.


Publié par Mathias, le Dimanche 30 décembre 2007 à 16:14

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