VOLET 2







Publié par Mathias, le Vendredi 28 septembre 2007 à 22:30




Y'a comme une erreur de statistiques, un taux trop élevé. Un nombre trop grand. Des p'tits coeurs qui pleurent en silence. Des p'tits corps à terre plus lourds que les grosses pierres. Des têtes que le cou ne peut plus redresser sans se briser. Des gens bien, Vous, qu'on laisse dans le noir, à l'écart. J'ai peur, lorsque mon coeur vit à vous lire jusqu'a suffoquer. Des mots apparents et des larmes cachées. Des sourires qui ne demandent qu'à se reveiller. Mais comment tout ranimer dans ce monde où l'Homme se doit de crier pour se faire entendre. Comment Vous aider dans cette vie de combat. Comment vivre lorsque l'on est désarmé. Il y a comme un air toxique que l'on respire, comme un désequilibre, cartains avec des grands couteaux, d'autres avec des petits mots... Comment resister...









Publié par Mathias, le Jeudi 4 octobre 2007 à 20:31



Etre là à observer l'amour passer derrière un arbre sans feuille
            Seul, assis, les avant bras sur les genoux, replié, j'attends

            Il fait doux, le soleil me réchauffe, le vent me berce et me cueille
J'ai le blues, là, silencieusement, j'ai peur, je suis triste souvent

Ce monde exterieur qui me transperce le coeur sans cesse
            Des mots, des plaies, des déchirures qui cicatrisent pourtant

            Le vent caresse apparemment, mais je m'enrhume finalement
Il est temps de rentrer, pour bien faire, je ne devrai plus y penser

            L'avoir vu passer, là-bas, derrière, n'avoir rien pu faire
Trop lâche pour agir, trop fragile, ou plutôt.. "Pas assez..."



               




Publié par Mathias, le Samedi 6 octobre 2007 à 23:49




Je dois bien l'avouer, le sourire au lèvre
Une mort lente se profile à la place de mes rêves
Un troc effectué par un inconnu sans pitié
Une ombre, un bourreau, se serait vengé

Combien de temps encore mon corps pourra résister
Face à ces peines, ces coups durs, comment ne pas plier
Le silence est d'or lorsque le monde se meurt
De très loin, j'observe, mais je sombre dans la peur

Je n'ai jamais réussi à ne pas voir "la vie" telle qu'elle est
Le blues me prend en tenaille, me tiraille
La foudre me secoue, le corps mou, trempé
Inerte, acteur d'un spectable qui ne fait que commencer

Je n'ai jamais demandé à jouer, à subir
L'intérieur, lui, ne fait que souffrir
Et ce rôle que l'on m'a donné
N'a fait que me détruire


.La vie en rose.
Plus que psychique, c'est physique.
Et si tout était vrai ?

Pardon.



Publié par Mathias, le Dimanche 7 octobre 2007 à 23:45




 
Je le voyais, derrière, ce piano
Je voulais m'autoriser quelques notes
Appuyé contre le carreau
Je rêvais à un tempo
Associé à des mots
Posés sur le papier
Accompagnant mes notes

Mais ce piano semble vieux
Comme le sont mes bottes
Qui trempent dans les flaques
Mes doigts tremblent..
Je les bloque dans mon sac
Il renferme des carottes
Achetées en pack

La buée masque alors la vitre
Mon rêve s'éteinds
Les notes qui faisaient les pitres
Dans ma tête depuis ce matin
Disparaissent de mon imagination
Et ce spectable de lumière
Redevint poussière

Je prends mes pieds avec moi
Et foule les petits pavés
Ces carrés de pierres
Qui cachent la terre
Semblent si fade à coté

Mais en un rien de temps
Alors que je regardais à terre
Mon esprit se remit en marche
M'ouvrant à nouveau l'univers
D'un nouveau monde sans relâche





Publié par Mathias, le Mardi 9 octobre 2007 à 0:41


(Plus de musiques, car beug :s )

J'aurai aimé serrer dans mes bras un soir cette reine
J'aurai voulu que ce jour tu guérisses mes peines
Le sang coule à flot lorsque l'on se taille les veines
Mais à quoi bon le faire si un jour dans tes yeux je me perd

J'ai besoin de croire que ton amour est grand
Qu'il rencontrera le miens léger comme le vent
Qu'ensemble ils partiront pour des rêves lointoins
Des nuits sans trêve jusqu'au petit matin

Il faut que je tienne jusqu'a ce que tu me sortes de là
Il faut que tu viennes au plus vite, ça va pas
Le manque broie en moi les quelques miettes d'espoir
Qui  luttaient jusqu'ici les soirs seul dans le noir

Viens, rallume ma vie je t'en supplie
Avant que tout ne s'éteigne
J'ai besoin que tu hantes mon esprit
Avant la fin de ton reigne.



Uniquement lorsque je rêve.


Publié par Mathias, le Mardi 9 octobre 2007 à 21:54






J'éprouve comme un mal être apaisant à écouter, à me saouler devrai-je dire, à des musiques que j'aime. La musique, les films, ces choses qui tapissent les murs pour faire croire, ces choses qui ne durent qu'un court instant qui sont faiseur de rêves et d'espoir. Un court moment offert pour sombrer dans un monde de couleurs, sans odeur, sans malheurs surtout.

Je l'aimais bien ce prof au fond, spécial. Une façon de vivre. Différente. L'année est à peine entamée que déja ce fut son dernier cours. Sa façon de vivre, à part. Arogant pourtant quelque part. M'enfin bon, un truc au fond des yeux bizarrement. Il se bat pour que toi qui lit, tu ai, toi et tes enfant encore un peu d'oxygene dans tes poumons, encore un peu de neige en hiver, rien que de quoi faire un bonhomme. Il est seul ce monsieur je crois. Mais il se déplace partout en france, pour dénoncer. L'argent, il pourrait en gagner tellement, mais non, il l'utilise pour montrer que ça va mal, que tout meurt, à cause de l'argent. Tellement de choses existent aujourd'hui pour stopper la pollution, pour éviter que la terre s'apauvrisse trop, éviter qu'elle se détruise, qu'on la détruise... elle qui n'a rien demandé. Il existe tout. Malheureusement, on est pas assez dans la ... pour mettre au grand jour tous ces procédés. Il sortiront lorsque ce sera trop tard, pour couvrir de millions ces hommes, ces requins. Ces requins qui seront les "sauveurs".

Si j'ai le courage, prochainement un petit article pour expliquer que comment moins gaspiller les énergies. Oui c'est con, de toute façon tout le monde s'en fout quasiement ici. Ou tout le monde se sent impuissant. Pourtant non. Et les gestes de chacun sont beaucoup. Parce que tout le monde s'y mettra un beau jour.. un moche jour. Il faut prendre conscience que tout meurt. Tout. A petit feu. Et ceux qui n'en ont rien à faire y trouveront leur compte. Economiser, ça peut interesse aussi. Bref. Vous savez, il y a le film qui va sortir la, sur la terre, une sorte de documentaire. L'autre jour j'ai vu ce court extrait, je sais pas si c'était la musique, ou quoi, mais lorsque j'ai vu le fameux ours blanc galérer, entre des pélicules de glace de quelques millimetres, à nager, ne pas pouvoir grimper. Puis cet ours a "crier". Comme un cri à l'aide, ou je ne sais quoi. Et là, j'ai dis  très normalement, "C'est abusé ça" et d'un seul coup, un larme à couler, putain c'est con elle coule encore, faut vraiment etre teubé, j'aurai dû être acteur. Ca me fait tellement mal de voir ça. Pourtant demain je vais creuver scratché contre un arbre, et tout sera oublié. Moi avec. Alors pourquoi éprouver autant de peine anvers ces choses que je ne reverrai pas.. Comme quelqu'un qu'on aime que l'on quitte. Que l'on lâche.

Publié par Mathias, le Mercredi 10 octobre 2007 à 21:20



[Musique]


Bonjour à toi le vide.
Hier, je dois te l'avouer, une larme est tombée.
Ca va mal en ce moment. Ou pas bien, je n'en sais rien.
Tout est vide, tout est peur, angoisses. J'ai mal. Très mal.
C'est pas normal, hein?
J'ai envie de pleurer.
Ca ne se fait pas. Alors je me retiens. La vie est belle, alors je ne me plaind pas.
Je n'y arriverai pas au fait.
J'avais oublié de te le dire.
Ce mal qui me tiens, qui me tord depuis tout ce temps, ne partira jamais.
J'ai beaucoup souffert, et jamais ne s'arrete.
Le moral souvent bas, m'avale, me dégueule.
Je suis seul. Extrêment seul.
Je suis mort, physiquement en vie.
Cette vie, si belle, trop belle, trop dur aussi.
Je devai écrire un truc sur mon père, mais je ne suis pas assez fort.
J'ai loupé des wagons. J'ai peur de reprendre le train.
Je meurs, j'ai peur, j'ai froid.
Triste de tes mots qui me poignardent papa
C'est bête, hein, mais ça me prend partout et ça me tue.
...j'ai mal.
Pourquoi je suis devenu comme ça ?
Dans mon coeur c'est noir, c'est froid.
Dans ma tête, un vide, un manque.
Je crois que je souffre.




Publié par Mathias, le Dimanche 4 novembre 2007 à 14:08




Oublier ces heures qui me tuent parfois
Oublier le rouge du soleil le soir
Qui brûle et qui saigne
Qui tâche de mon sang ma peine

Il avance trop vite
M'oublie avec lui
Le temps passe
Défile et m'efface
De la vie,
De la masse

Dormir, se reveiller lentement
Mais se cacher, tout le temps
Rire, et ne pas réfléchir
Que le vie mène au pire

Il avance trop vite
M'oublie avec lui
Le temps passe
Défile et m'efface
De la vie,
De la masse

Maitre de son destin
Le bonheur en main
L'amour se vit
Jamais ne se pleure

Il avance trop vite
M'oublie avec lui
Le temps passe
Défile et m'efface
De la vie,
De la masse



Publié par Mathias, le Mardi 6 novembre 2007 à 18:12



Ecrire sans se soucier.
Une fois de plus, un soir comme ça. Tourne les doigts.

Seul sans toi. J'en peux plus. J'aimerai tellement de choses, te parler, te voir, te toucher. Je ne pense qu'à toi. Tu es devenue ma drogue, ma seule raison de changer. Ma seule raison de changer. Avec toi j'ai envie de croire. Enfin de plonger. S'écraser au final, sans doute, tant pis. La vie, seul, punis. C'est comme aller a un concert, être le seul spectateur. Vivre, observer, comparer, imaginer, penser, à des choses, à d'autres. Spectateur d'une vie de théatre, une vie de rien, de vide. Généralement on croit en tout au début, on espere des tas de choses, on se dit que peut etre cette fois tout sera parfait. Que cette fois il y aura Toi au bout. Que tou n'est pas pour rien, que tout n'est pas qu'illusion. A peine une sensation. J'ai tellement peur.
Dehors il fait froid, il fait seul, tout est gris, ternis par la routine.
Si seulement tu pouvais exister... Tu as un prénom, un nom. Ca se trouve tu existes.

Il faut pas que j'oublie.
Il faut pas que j'oublie que la vie, la notre, elle a un début, elle a une fin. C'est si dur de ne pas l'oublier. Ce mot "honte" qui chaque jour me poursuis, devrait être mort, depuis longtemps. La honte, qu'est ce que c'est ? Nous sommes destinés a mourir. Il ne faut pas que je l'oublis. Il serait temps que je commence à vivre, hein ? Oui, je parle tout seul. Mais ça me rassure de poser des questions, je me donne l'illusion que tout va bien, que l'on m'écoute, que je ne suis pas seul. Oui psychologiquement je suis atteint. Tant pis pour moi.

J'ai peur des regards obliques des gens, de ces choses qui m'entourent, qui m'agressent et m'opressent.



Publié par Mathias, le Lundi 26 novembre 2007 à 23:11





Le soleil va se lever sur vos coprs serrés
Tu seras belle, magnifique, comme jamais
Simplement gachée par ce corps que tu lui auras donné
Le temps d'un instant, le temps d'une soirée

Il t'aura emprunté de ses doigts sales
T'aura souillée, embrouillé pour te "sauter"
Il aura gagné, ça m'fait mal d'y penser
Mais c'est la vie, et elle me condamne à jamais

Tu t'es offerte à lui, est ce que tu as aimé ?
Je sais pas pourquoi j'écris ces conneries
Ca m'saoul en plus de lui consacrer 2 paragraphes
Pff. Quel connard. Moi je t'aime.



Publié par Mathias, le Lundi 10 décembre 2007 à 22:11




Je me suis toujours demandé si tu pouvais m'aimer
J'ai souvent cru, trop souvent espérer
Mais les comtes de fées ne me concernent plus
Rêver s'en est allé aujourd'hui je ne suis plus

Le bonheur s'agrippe trop mal aux gens seuls dit Cali
C'est sans doute trop vrai, surtout les jours de pluie
Plus je pense à toi, plus je te vis, plus j'me détruis
J'ai mal de n'être que moi, après tout on n'choisit pas

J'me sens seul toujours, j'ai mal, j'ai fais le tour
De ma petite vie si paisible, trop tranquille
Cette vie de rien, de vide, de présence inutile
Où ton absence me marque de manière indélébile

Mais je m'en remettrai un jour ou l'autre tu sais
Ca passe, a un moment on oublit il parait
Mais ça m'parait difficile, t'es unique
Et je t'aime aussi.. ça s'complique..



Publié par Mathias, le Mercredi 12 décembre 2007 à 19:46


 

C'est un soir, comme celui la, que des mots peuvent apparaître

Ils viennent de loin, très loin, parfois poussent au mal être

Mais de la tête qu'ils émergent, affichent leur lieu de naissance

Pour ne jamais disparaître ailleurs que dans tes yeux en silence

 

La nuit, la vie se perd, sans lumières

La vie qui pleure parfois, qui meurt sans repères

Ne demande qu'à renaître au plus profond de mon cœur

 

Quand on veut on peut ! dit-on

Je n'ai pas su couper les barreaux en prison

Ni même courir me jeter à tes pieds ou sauter d'un pont

J'voudrai m'offrir la liberté de vivre sans questions

 

La nuit, la vie se perd, sans lumières

La vie qui pleure parfois, qui meurt sans repères

Ne demande qu'à renaître au plus profond de mon cœur

 

Il est des gens, des sensations, admirations inaccessibles

Qui nourrissent l'espérance de jours meilleurs

Et parmi les étoiles subsiste l'espoir invisible

De quitter le monde que l'on déteste pour vivre nos rêves d'ailleurs

 

 

Mon rêve, ce rêve, tu le connais

C'est venir te rejoindre pour ne plus jamais te quitter..




Publié par Mathias, le Dimanche 16 décembre 2007 à 12:48







La vérité je l'aperçois au loin
Je la vois je te dis, je la vois

Il fait sombre ici,
Il fait froid.

La vérité tout la bas illumine
De sa lumiere blanchâtre
La vérité m'éblouis gentiement
Mais m'écoeur par son goût âpre

Il fait sombre, il fait froid
Il fait seul aussi, cela va de soi.

Il fait nuit sans toi.

Un jour se déchaine, m'enlève
De ces choses qui m'échappent
De ces choses qui m'arrachent
Qui m'crèvent

Ca pleure en moi
C'est dur parfois

Le silence qui s'opère
Ce silence, si vulgaire

Il y a comme une fin écrite
Le genre de fin qu'il ne faut dire

Jouer, et perdre.


Perdre.



Publié par Mathias, le Mardi 18 décembre 2007 à 21:53


Je ne parlerai de cette prison
De ces barreaux, ce béton
J'te décrirai pas ce ciel gris
J'te dirai pas qu'tu manques à ma vie
Ca n'se fait pas

Ici tout est calme, désertique
J'ai peur d'ces mots fatidiques
J'ai plus de nouvelles de toi
Alors j'te dirai pas qu'ça m'tue
Ca n'se fait pas

Quand penser à quelqu'un devient une drogue
Quand une vie ne se vit que par monologue
Le doute s'installe, les questions sont là
Alors j'te dirai pas qu'je ne pense qu'à toi
Ca n'se fait pas

C'est pas comme si t'étais mes matins
C'est pas comme si t'étais mes nuits
Que sans toi je n'suis rien, qu'tu es toute ma vie
J'te dirai pas que je le pense, que j'me le dis
Ca n'se fait pas

J'te dirai pas non plus qu'j'aurai rêvé que tu sois ** ***** ** ** ***.

C'est rêver pour en mourrir
Perdre son temps à esperer
Perdre son temps à en souffrir




Publié par Mathias, le Samedi 22 décembre 2007 à 0:06



Ne vois-tu pas que je t'aime
Ne vois-tu pas que je saigne
Toutes ces pensées m'obsèdent
Et c'est mon coeur qui décède

Une soirée de plus à n'être que rien
Une soirée minus à n'être que nain
Dans ce monde qui m'est bien trop grand
Du haut des chênes tombent les glands

Une drogue je disais
Regarde dans quel état tu me mets
C'est pitoyable, j'ressemble à rien
J'voudrai tellement toucher ta main..

Une journée à ne penser qu'à toi
Peut être même plus que d'habitude

Oui, toujours plus chaque jour.


Publié par Mathias, le Dimanche 23 décembre 2007 à 23:21



Pour moi, la vie, c'est comme un cours de maths.
Tu es là, seul, sur ta chaise, assis bien au fond. Silencieux, spectateur.
Il y a les autres. Ces inconnus.
Il y a cette prof. Ces gens "au dessus".
Il y a des formules, ces trucs longs avec des chiffres, des lettres. Ces formules qui en donnent d'autres. En les mélangeant découlent encore d'autres choses, à n'en plus finir. Le nul, au fond, il comprend pas. Il rêvasse un peu. Mais il angoisse aussi. Il ne comprend pas les formules et appréhende l'interro. Il appréhende l'interro.. Il sait pourtant.
Demain on peut mourrir, hein ?
Alors pourquoi il a peur ? Pourquoi il a mal ? Tellement de pourquoi. Une infinité.
Je comprend pas pourquoi on ne dit pas aux gens qu'on aime qu'on les aime, je comprend pas pourquoi des couples se séparent dans la haine, je comprend pas pourquoi on perd sans cesse notre temps, pourquoi on ne fait pas ce que l'on veut à chaque instant, pourquoi les gens crient parfois, pourquoi la violence, pourquoi je perds mon temps aussi à écrire ça.
Je le sais. Je n'ai rien d'autre à faire. Rien d'autre ? bien sure que si. Mais les choses sont faites de telle sorte que l'on se croit invincible. On remet les choses à plus tard, on se créé des projets pour des dizaines d'années plus tard.
Je m'ennuie.
Si j'étais libre, qu'est ce que je ferai ? Je le sais même pas. Je n'ai pas l'esprit assez large sans doute. Trop conditionné depuis toujours, depuis la naissance.
Je pense que tout de suite, si j'étais libre, je viendrai te voir, je passerai la journée près de toi. Je suis sure que je m'y sentirai bien, à ma place. Mais toi, est ce que si tu étais libre tu aimerai que je sois a tes cotés ? Sans doute pas :)
Oui. En y reflechissant, je ferai ça. Je n'ai envie de rien d'autre. lol. T'imagine? C'est grave.
Je t'ai pas dis, je n'ai pas dormis avant 3h30 cette nuit. Ben oui, je t'ai dis ce que je pensais de toi. Je t'ai dis un p'tit bout de ce qu'il y avait au fond de moi. Et tu sais comme je suis. Ca m'a dérouillé le bide. Je vis trop fort ces choses. Ces sentiments. Ces pensées. Toi. Trop.
A présent, je vais m'arreter la. La vie n'a de sens sans toi.
Je vais rester devant ce PC, à perdre mon temps. A avoir mal, en silence.
En attendant de mourrir.


Publié par Mathias, le Dimanche 30 décembre 2007 à 16:14



J'éprouve un malin plaisir à me retrouver devant une page blanche.

J'éprouve un malin plaisir à souffrir, le sourire aux lèvres, de vouloir attraper sans jamais toucher.


Justement.
Depuis quelques jours je vais bien. Ou trop mal, je sais plus. On dira "Très bien" pour simplifier les choses, et éviter ainsi les interrogations en tout genre. Mon bonheur du moment se résume à m'éxiler, loin de toutes ces choses formatées. Des envies j'en ai. Des rêves aussi. Comme tout le monde j'éspère. Même si certains ne s'en rendent pas forcément compte. Au fond, on vis, on galère, on meurt. Puis voila, on en parle plus. Ou pas longtemps. Certains arrivent à gérer ça bien, se croient heureux, etc. Je veux être ça plus tard. Aveugle. Fêter noel, fêter le nouvel an, fêter les anniversaires, etc. Ce serait con de mourrir et d'oublier de vivre. Mais c'est dur pourtant. Etrange.






 Je suis arrivé à un carrefour. Je suis nul. Si j'avais feté noel, peut etre qu'à l'heure qu'il est j'aurai un GPS.. Ca m'aiderai bien, parce que la je stagne, je suis perdu, et j'ai peur.
C'est au moment où j'arrive à ce carrefour que je ne peux subitement plus avancer. Parce que les cours, travailler, bosser, ça n'a strictement aucun sens subitement. J'ai besoin d'autre chose. De quelqu'un tout simplement. Trop dur. Mais trop besoin. (lol..).



Publié par Mathias, le Samedi 5 janvier 2008 à 23:48


Parce qu'avant d'oser se faire aimer des autres...




... il faut déjà s'aimer soi même.


Publié par Mathias, le Dimanche 6 janvier 2008 à 12:34


Sur la route..

Sur la route il y a d'abord eu de la pluie, au début, puis à la fin.
Puis des petits moutons avec des têtes toutes noires, sur la gauche.
Quelques musiques. Plus ou moins touchantes. Des paroles surtout, des mots qui parlent, ou non. L'esprit qui rêve.
Sur la droite, apres, dans une voiture garée, cette fille qui s'approche de celui qu'elle aime pour l'embrasser.
Les voitures, c'est dangereux. Surtout quand il pleut.
Je me souviens m'être dit dans la voiture qu'une personne chaque heure en France se suicidait. C'est nul.
Mais mes pensées se sont surtout  braquées sur d'autres choses, a partir de quelque chose. Ce matin. L'ouvrage de mon oeil. Puis mon esprit s'est mit à divaguer. A partir sur les grandes questions de la vie. Comme d'habitude.





Ca fait peur un peu  de se retrouver dans un rond point et ne pas savoir où tourner..
Pourtant le temps s'écoule, l'essence se fait rare, et il va falloir se jeter.



Publié par Mathias, le Dimanche 6 janvier 2008 à 17:03

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